selfish - your.nash lyrics
[paroles de “selfish”]
[couplet unique]
le matériel, ça compte pas, y a qu’l’amour que j’donnerai aux reufs
quand j’étais petit, j’étais stupide, j’pensais qu’l’argent rendrait heureux
j’ai jamais connu la richesse, mais je sais qu’c’est pas ça qu’il me faut
j’oublie pas qu’le rap, c’est d’la musique, du coup j’déteste quand ça kick faux
on a tourné une scène, [?], séquence en zip
puis j’croise cette fille qui m’dit qu’j’fais l’dur, mais qu’au fond j’suis un grand sensible
j’baraude dans ma ville en chop’, tout juste viré d’un vilain job
j’vois l’message de bouffons qui m’disent : “si on t’croise dans la ville, on t’choppe”
vous m’choppez, et après quoi ? j’en ai même pas parlé à mes potes
histoire de merde, j’m’en bas les couilles, laisse*moi tranquille, va boire tes prot’s
avec tes potes, vous jouez les youv’s, impossible, tu m’épargnes une fois
deux jours après, on s’est croisé dans l’bus, et t’es même pas venu m’voir
et c’est dommage, j’te jure, parce que j’suis sûr qu’on aurait pu s’entendre
mais j’t’en veux pas, j’sais qu’la pression du groupe t’oppresse, t’es pas toi*même, t’es plus en transe
le temps me pèse, besoin d’soleil, mais paris caille
l’impression qu’mon âme est d*mnée, mon cœur scellé sous barricades
elle aime quand on part ensemble, séduite par mon sceau
elle est pas [?], mais ses blagues m’ont sauvé, son regard m’encense
elle m’appelle quand ses parents sortent, et puis on s’sépare mon soss’
aujourd’hui, je gratte mon sonnet, dans un coin du parc monceau
cette nuit, le ciel est bleuté, mon pote veut qu’on parte à valences
année dure, vu qu’on s’est buté, il neige dans mon cœur, une avalanche
fumée blanche sort de sa bouche, madame vient d’jeter son mégot
cette mannequin me piste à mort, j’vois qu’elle fait des projets sur mes côtes
mon reuf s’mange une patate, on est pas timé, mais on saute quand même
ils sont sept autour de lui, du coup, c’est tous ses potes qu’on mêle
j’enchaîne les écras*m*nts d’tête, le regard noir comme les fer d’une arme
moment de doute, j’réalise que quand j’le tape, c’est à moi que j’fais du mal
la haine me déchire le cœur, depuis c’moment, j’veux plus m’battre
j’veux pouvoir respirer, ressentir que toutes mes plumes battent
j’ai mal au bide, j’m’auto*puni souvent pour des raisons terribles
et j’m’intéresse aux savoirs spirituels, comme dans l’ésotérisme
j’vois des trucs bizarres qui s’passent, il l’aime, mais elle s’en tape
c’est pas mon pote, c’est pas mes histoires, il m’fait d’la peine, j’vois qu’il s’entaille
à cette heure*ci, j’graffe un dessin d’amour, qu’t’as sûrement déjà vu
maintenant j’m’applique dans mes projets, j’supporterai pas la dèche à vie
excuse*moi, ton prénom, mais j’sais ap’, toi, c’est marie, ou c’est anna ?
d’t*façon, je sais plus quand tu parles, si c’est à rayan, ou c’est à nash
l’encre se répand sur ses bras, elle a mon dessin sous sa peau
elle a le sourire sur ses lèvres et des larmes cachées sous sa paume
j’ai graffé toute la nuit, j’me suis fait courser par les keufs
j’ai aimé dès qu’on s’est parlé, ici, la haine sépare les cœurs
amour apaisé par l’égo, mon âme est pressée par les coups
je vie des moments forts, j’pense à mon reuf oppressé par les cours
avec lui, on parlait quêtes, on parle d’ambitions par lesquelles
on avancera si tout est bouché, nous, on passera par les quais
aujourd’hui, mes paroles fusent, j’y mets un sens honnête
rancune sensationnelle, partir sans un soucis, on est plein
à vouloir suivre le chemin, des maîtres ascensionnés
voir ce que j’apprécie en elle, refaire ce qu’on a sillonné
j’écoute les anciens qui m’parlent, toutes leurs légendes m’emportent
le regard ternit, j’ai l’impression que tous les gens me portent l’œil
on a connu la faim, mais j’ai compris que l’appétit t’sert
j’volais des jouets aux autres, pour les redonner à ma petite sœur
elle m’a dit : “les plus belles choses de c’monde, tu ne les vois pas
tu ne les entends pas non plus, tu les ressens avec le cœur”
et ma bouche est toute scellée, dans tous les instants où les doutes s’élèvent
et à chaque victoire, tout s’célèbre, mais j’partirai tout seul, donc [?]
et y a qu’dans les prières qu’on parle tant, du coup, j’suis passé par le temple
tu m’apportes rien, tu voudrais qu’on s’capte, mais moi, j’suis pressé par le temps
quand j’étais petit, les gars d’chez moi venaient m’chercher en tapant sur l’volet
quinze ans plus tard, j’baraude pour vendre mes rettes*ba sur un scooter volé
j’revenais [?] si t’en voulait, j’faisais ça pour payer mes cances*va
pour m’envoler, mais j’m’en voulait, j’pensais juste faire du chiffre, et qu’on s’barre
aujourd’hui, c’est pas la forme, j’ai pas su rester à son cours
j’me sens super oppressé et puis j’ai la respiration courte
mais parait*il que pour bien se soigner, il faut rester à son compte
il faut s’écouter soi*même et donner du respect à son corps
elle m’a dit qu’en chaque douleur réside une blessure émotionnelle
que c’est mon corps qui m’parle et que s’il m’fait mal, c’est pour m’sonner
mais j’ai du mal à rester à l’écoute, j’sens la douleur qui m’matraque
mais je n’perçois pas les coups, j’ai du mal à comprendre c’qui m’attaque
j’sens mon corps qui crie “au secours”, mais le pire, c’est qu’ça s’étire
on s’connait, donc il place ses tirs, mais j’reste comme surface à ses dires
donc j’suis fébrile parce qu'[?], j’attends les signes et puis j’m’enterre
avant j’avais peur des gens, j’jouais les caïds, et puis j’mentais
enfant d’l’adultère, j’ai du mal à rester en couple
rêveur, j’m’invente des vies quand je dessine en cours
personne n’écoute mes paroles, mais j’vois qu’elle bat des cils [?]
j’écris quand ça crie en moi, mais quand dehors, le silence cogne
une paire d’écouteurs, puis une chanson badante
puis, maintenant, je vois les films défiler dans ma tête
conditionné par la mort, j’vois un défilé d’hommes à terre
j’vois mon rap [?]
mes paroles tourner dans la ‘teille
[outro]
mon volcan explose, j’suis emporté dans ses vapeurs
puis un jour, elle vient chanter, et la douleur s’évapore
(mon volcan explose, j’suis emporté dans ses vapeurs)
(puis un jour, elle vient chanter, et la douleur s’évapore)
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