noir sur blanc - weaviil lyrics
[ couplet unique de “noir” sur l’instrumentale de “blanc” ]
la faucheuse est altruiste, elle m’rend triste
pas contradictoire j’suis réaliste, sur cette piste
elle rend pas ta vie rose elle la rend juste grise
même les religieux qui y font confiance doivent se préparer a la traitrise
et cette histoire nous tient tous à cœur
mais si j’lâche l’affaire j’partirai en premier même si j’suis pas l’meilleur
on est tous malades, elle elle procède au traitement
tu choisis pas ta mort à la carte et t’auras du mal à encaisser le règlement
j’crois qu’elle laisse pas d’place a un pourparler
egoïste, elle est la pour tout rafler
le principe est absurde, on s’imbibe de culture, on embellit nos ratures, consolide nos fractures
tout ça… pour ça ?
mais quelle est la valeur d’nos âmes
et qui sont les acteurs de ce drame
qui viendra rallumer la flamme ?
car c’est la mort d’mes rimes a pet-t feu
si la vie d’mes proches tombe en panne
j’pousserai derrière jusqu’à c’qu’ils redémarrent eux
j’fais mine d’être en armure, même ma plume déployée m’fait prendre une envergure
démentielle, mais le ciel c’est notre limite, elle est là pour nous l’rappeler
elle a des qualités divines qui surgissent sous forme de pluridisciplinarité
elle nous met dans tous nos états même les plus solides
les traque les liquide, avant qu’notre âme s’envole, elle vise toujours dans l’mille
non mais c’est vrai !
qu’elle lâche sa faux qu’elle œuvre avec un hochet
qu’elle chante des berceuses plutôt qu’des discours morbides
j’préfère le sommeil, même s’il me prépare à mon futur arrêt d’vie
c’est l’absence ce son, un silence profond
mes pensées sous formes d’ondes ricochent sur l’plafond
j’entends la trotteuse de ma montre dans ma chambre vide
mes rouages déraillent il ne m’p-sse plus rien par la tête putain tout va trop vite
elle c’est gecko moria, nous des zombies lambda
et elle distribue du sel au fans car on en réclame
je m’en vais écraser le cafard qui traine au fond d’mon grenier
il fait un vacarme il est temps de l’mettre en muet
si un flic meurt on dira c’est la justice ? merde
à la rigueur, on dira qu’c’est une dissimulatrice, de preuves
inévitable et redondante, cauchemardesque elle met fin à toute vie
elle intervient même dans mes rêves ou j’suis invincible
la vie un désert aride, elle est -ssoiffé d’meurtres
sa manœuvre est vite arrivé, pas d’r-t-rd elle est toujours à l’heure
j’m’en rappellerai pas j’suis un poisson rouge dans un jerrican
a c’qui parait dans l’dernier épisode tom et jerry cannent
j’préfère consacrer du temps a des gens qui s’contentent de peu
l’heure tourne, les grains du sablier ne remontent jamais vers les cieux
faut pas commettre l’irréparable j’ai des centaines d’idées macabres
j’ai la rage quand j’m’imagine dans un corbillard
habitué au sarcophage mon corps est d’ja p-ssé sur le billard
mais c’est pas la mort, même quand je sens son souffle sur mon épaule
lucide ou parano ? elle s’ornemente quand j’la sens qui s’approche
j’me suis fait plus de milles films, où c’est elle l’antagoniste
je cherche un scénario où elle ne sera ni figurante ni actrice
dans chaque scène partout j’la vois
elle m’gagne en duel j’suis l’7, elle c’est l’nombre 23
j’ai beau être armé j’suis l’appât
faut pas qu’nos pas se croisent sinon elle m’abattra
les sages font la morale mais personne n’écoute
je me bataille car j’ai la mort a mes trousses
si tu la cherche elle sait ou tu t’trouves
la faucheuse est vicieuse et elle gagne toujours
j’entre dans une phase de peur mais c’est certain
qu’on s’en sortirait si elle aidait son prochain
même les illuminatis mourront et au pire pour se défendre ils ne feront que lui mettre le compas dans l’oeil
donc plus de victimes ensuite c’est l’effet boule de neige, ça m’glace le sang j’ai peur d’elle
pour nous affaiblir elle tombe nos proches, j’suis sur qu’elle se réjouit quand on p-sse en phase de deuil
pourquoi elle prend les hommes remplis d’ambition des déchets humanoïdes y’en a à la pelle
pourquoi j’ai si peur que ma vie s’éteigne, des dommages
en cas de drame mes proches allumeront une bougie en guise d’hommage
à cause d’elle j’ai peur d’avoir des projets, mais j’vis pas au jour le jour
j’me réconforte avec des phrases nulles du style c’est la vie
ma grande phobie c’est de dormir pour toujours
mais j’ai peur que pendant mon sommeil, à cause d’une maladie une nuit ma pire ennemi me nuise
pourquoi j’m’inspire de la noirceur en periode nocturne
j’contemple les étoiles me demande si y’a un seigneur des anneaux d’saturne
une blague de merde, allez la tension retombe
j’ai fait tomber l’encre sur ma feuille : test de rorschach : une tombe
j’me sens tellement dans mon élément : la lumière c’est mon talon d’achille
amiral kizaru me disperse comme sur l’ile shabaodi
recouvert par l’encre noire, je sors dehors tombent des trombes d’eau
lavé de mon mal par la pureté, j’n’ai plus de pensées glauques
la pluie a des vertus médicinales contre le mal, j’l’ai appris hier
elle amène pas au blanc le ciel gris estompe jusqu’à l’intermédiaire
des corbeaux dans un ciel sombre dessinent des murmures aux formes abstraites
leur cris aigus sifflent faux dans mes oreilles j’attends qu’ça s’arrête
j’me demande pourquoi mon esprit est tant ravagé, rongé
pourquoi j’ai l’air si calme alors qu’dans ma tête j’contrôle pas mes pensées
c’est tout c’que m’inspire le noir, là j’crois qu’c’est l’heure d’aller s’coucher
en plus il s’fait tard, j’suis pas fêtard, une hymne noir fredonnée dans ma tête résonne qu’j’vais pas festoyer
mes cinq sens c’est mon essence mais c’t’étrange j’pense qu’à avoir une vie d’ange
j’pense qu’l’alternance de la croyance c’est d’rester en enfance
mais c’est sur j’veux pas qu’elle m’p-sse de près
j’ai peur de la faucheuse…
dans ma tête c’est noir, ne pas y penser j’vais devoir faire semblant
c’est mauvais quand tout reste dans ma tête
c’est mieux quand c’est noir sur blanc
penser au suicide a un effet de torpeur, le bonheur fait le trop plein, accélère vers le tremplin, ou elle fera c’qu’elle veut de toi comme un pantin
j’ai une maladie qui m’détruis de l’intérieur, mais j’en ai toujours eu peur heureus-m-nt j’ai annulé tous les rendez-vous qu’j’avais pris avec la faucheuse
[ outro ]
noir sur blanc
sept foutues taches
weaviil
2017
Random Song Lyrics :
- go tell it on the mountain - babbie mason lyrics
- king of the hill - 6host lyrics
- gern mag - tagtraum lyrics
- lnil interlude - same days lyrics
- найду (i will find) - sn1cket lyrics
- crazy like me - doria roberts lyrics
- rainbow 6 - valsouth lyrics
- tender - alayna lyrics
- summer camp - l'orange & jeremiah jae lyrics
- myself - cam cole lyrics