question de cran - waltmann lyrics
[intro]
[couplet 1 : walter]
c’est juste une question d’cran, question d’sincérité
juste le temps d’apprécier les battements, la postérité
m’attend et j’suis loin d’vos exploits
j’deploie mes ailes, j’excelle, j’fais quoi, c’est quoi ces extraits, nan ?
c’est quoi ces zèles, c’est quoi ces excréments ?
jette moi tout ça à la benne
j’reste le même terroriste, j’enchaîne oussama à laden
je reste extrêmement rusé, extrêmement fascinant
extrêmement usé de mes ex gênantes
affinant mon éloquence, j’t’expédie, incident éclos
ainsi, dans les prés, les moutons restent -ssis dans l’enclos
mon arrogance est naturelle, j’sirote un mix de six rhums
ton flow c’est d’l’actimel, le mien, une boisson pour surhomme
(pour les vrais…) j’aimerais plonger dans un b-ssin de sirènes (ouais…)
mais y’a qu’le ciment qui nous tourne autour et l’cash qui règnent
j’attends pas demain, j’juge pas la xxx alarme, sirène
n’me feront rien, je reste loin des sous, j’ai l’âme sereine
[couplet 2 : nekfeu]
j’viens modeler la punchline, les mots me prennent la feuille
j’ai beau donner d’la gueule, man, je monterai pas seul
il faut que j’aide la seule femme qui m’a donné la vie
et puis faire croquer ma team pour ne pas qu’ils mènent la thug life
j’ai beau faire l’artiste dans un terreau réaliste
de ceux qu’le soleil abîme mais c’est faux, je n’ai pas l’sunshine
frérot, réagis, sache que l’époque est tragique
parce que des c0kés racistes gardent leur réseaux élastiques
parlent de bédo et trafic, mentent sciemment aux gens
entièrement faux, j’irai décoller l’affiche
ils sont dépossédés, obsédés, votent que l’école est laïque
ils ont décoré des gorets et promettent d’effacer l’afrique
ça kicke en cercle, fout les politiques en stress
j’vois la police qui s’entête à faire qu’on s’agite en scred
merde, j’vomis c’qui m’embête, j’reste poli si on m’respecte
pour les filles en dèch, j’reste joli sinon c’est dead
au lit, t’y prends plaisir, profite si ton désir
égoïste ne peut fléchir aux folies qui t’emmènent, yeah !
[couplet 3 : vidji]
je part de l’avant, regarde l’orage menaçant
me garde de rester, bail et taff r-t-rdent le cadran
je parle, le temps p-sse
et maintenant les aiguilles ont dû finir
le travail de la cellule creusant le sillon du vinyle
et, le cul loin des ambiances boites de nuit
je boite, je fuis, je fume, j’ai de quoi voir venir
je scrute, j’observe les environs, les tapes locales
et trop d’mes proches qui s’avèrent être, en fait, des bêtes sauvages
et ça transpire, ça gueule
on a pas déjoué l’naufrage, man
on squatte les bouées d’sauvetage pour contenir la peur
et y’a pas qu’dans l’foot que le maillot d’la france tire la gueule
les wacks cherchent tous le meilleur moyen d’s’agrandir la teub
on fait ça pour le kiff, personne nous promet
qu’on touchera des gros chèques
mais bon, tu peux remballer tes projets d’sons pour l’année prochaine
j’ai jamais dit qu’j’allais vendre des millions d’disques dans l’heure
mais faut t’rendre à l’évidence, les p’t-ts ont pris d’l’ampleur
[couplet 4 : sango]
encore un énième texte où j’vais m’plaindre alors que j’ai l’air guez
l’élite nous a mis une vraie merguez
mais elle-même sait, ce qu’elle fait de très malhonnête
excelle dans l’excès et puis te fait mal aux fesses
il suffit qu’t’entendes un tel 16, pour qu’les mercenaires s’taisent
et qu’les mecs me versent de l’espèce que j’intercepte en mercedes
les mc’s désespèrent
parce qu’on m’regarde autant qu’la série des experts
mais j’laisse faire ceux qui espère me faire taire
j’reste fair-play et j’sais qu’ils finiront tous par terre
j’suis un jeune pion parmi les loups et j’adore
goûter des femmes, en me demandant où est la bonne
lyrical, c-cktail molotov, où est l’alcool ?
bande de brebis, il faut entendre c’que je dis
je n’vais pas vendre de sque-di, nan
je vais louer l’album
sango p-sse un message…
[couplet 5 : skyle]
j’enlève le cran d’arrêt, on vient pour empaler du grand dadais
si j’atteins 30 balais ce sera en kickant jusqu’au grand palais
j’ai appris l’art de l’écriture comme on apprend thalès
moi j’suis à 100 à l’heure et les mc’s sont à 60, à l’aise
le flow t’a brûlé à l’acide ou à la soudanaise
on frappe la fontanelle quand ça rappe [tes yeux poussent à l’est ?]
j’vais pas baratiner, te dire que les infos ça m’aide
y’a trop de mouches à merde, trop d’alarmes, trop de fausses alertes
donc si t’es naze, pourtant fier de l’être, j’pèse ton cervelet
pour moi, tu n’existes pas plus que de la pierre de lait
si t’as pas d’cran, recycle-toi dans l’art de faire de l’air
étouffés par le crack, on nage en plein dans l’atmosphère de l’herbe
la bombe est prête et pour l’allumer, ton cul sert de mèche
blanc et frais comme une avalanche de neige alors qu’tu sers les fesses
trop d’rimeurs ont pour ambition d’finir au père lachaise
j’vide mon verre sec, j’les encule avec une paire de 16
[couplet 6 : nino ice]
poétiquement incorrect, si j’étais coupeur de tête
je rajouterais, volontiers, celle du président à ma collèc’
du tac au tac, une claque au mic les fachos parlent d’une ratonnade
faut qu’j’taffe mon art avant que j’cane et qu’on crie paix à mon âme
c’est nino ice, pas nino brown
j’rappe pour réveiller les consciences, pas pour qu’les minots s’branlent
les yeux rouges comme certaines rues de hollande
quand les thunes te manquent, chez nous on t’éduque à la dure
on t’-ssure un coup de ceinture, si jamais tu t’lamentes
pour ta ‘t-sse, un peu de mon adn blanc sur la langue
frangin, pour toi, un thé à la menthe, tcheck-en une
au lieu de t’plaindre sur ta situation, cherche-en une
pas de minima fiscal, on veut la paix la vie xxx
et qu’on s’envole pour les terre d’africa, moi contre toi
c’est comme l’euro versus le dollar
si j’meurs demain xxx dans ma mémoire
comme nate dogg dans l’au-delà
[couplet 7 : smoof]
j’ai des tonnes de rimes à refourguer mais pour qu’y ait
pas d’mal-entendus, j’demande pas d’bourses et
j’donne tout l’amour qu’j’ai pour ces
claps, que des grosses caisses frappent
amoureux des kick fat même si cela n’m’enrichit ap’
j’reste, un adepte d’la méthode zuckerberg
un jour ou l’autre on m’supplira peut-être de vendre cette merde
un flow de rimes acides et acerbes
l’encre gicle et j’accède à l’état d’transe, c’est ça qu’j’aime
des tas d’blèmes, aujourd’hui, c’est pas l’thème
on est venus à la cool donc, c’est du flow qu’on parsème
pour aller au-delà des limites, toujours sur un fil
faudra la foi pour continuer avec un fils ou une fille
j’file droit devant et on verra plus tard
j’agis ainsi depuis tant d’temps, c’est devenu ma façon d’voir
clair, dans toute cette merde, la peur n’apporte rien à l’homme
et n t’empêche pas de couler quand la fuite dégomme
[couplet 8 : guizmo]
tu peux ap’ me la mettre, p-sse de la fraîche
au black de la tess, gênant comme une blague de lafesse
pendant qu’j’parle de la dèch, les autres tapent de la cess
draguent de la shneck, comprends qu’c’est les wacks que j’agresse
man, je t’amène du h, de la bière
parce que ça m’aide à oublier qu’un jour ou l’autre les shtars te la mettent
c’est du sky que j’achète quand j’veux péter la boite
traîner la night et baiser la bac
j’ai blessé ma femme et les autres avec qui j’la trompe
ma vie, j’l’affronte quand j’taffe ou quand j’p-sse la skunk (et alors?)
j’fais la déprime, parler à la feuille
j’veux palper pour zapper qu’on m’a craché à la gueule
et puis merde, j’veux rien oublier, j’ai besoin d’roupiller
ca m’fatigue d’être un simple ouvrier, destiné
a m’éteindre ou briller, me plaindre ou prier
j’ai fait l’choix entre feindre ou plier
[couplet 9 : kéroué]
j’me lance à l’-ssaut tel un malade mental capable de tout
chaque fois j’me fous de c’qu’on m’dis
j’en fais qu’à ma tête comme un cheval de course
j’m’essoufle pas, j’prospère et promets, de prendre le crom’ et choquer
t’as du cran, mec, d’oser vouloir me détrôner
a force d’essayer d’gommer mes défauts, ça finit par m’freiner
laisser un héritage est délicat, la flemme me dévisage dès qu’j’ai des
impératifs, j’fais qu’éviter, j’fais l’autruche, distrait mais robuste
j’agis tel un sédatif à la vitesse des obus
vite fait, j’me place, excuse mais tu perds de quelques points
t’es pris de baisse de tens’, j’atteins rapidement ma vitesse de pointe
t’as besoin d’divers soins après les coups d’mon couplets, écoute
j’fais mouche et tout, tu trouves qu’c’est cool, j’m’en doutais
tu fuis direct, tu suis la foule quand tout pètes, autour d’toi
j’t’avais dit de n’jamais caresser la bête à rebrousse-poil
c’est fou c’que les gens et les temps changent
on transplante le rap, pour y faire des sons chés-bran
(sans penchants?) soirées dansantes
tu penses t’en tirer, nan, nan, nan. mon verbe est tranchant
j’encense mes prédécesseurs sans m’vendre et surtout sans mésentente
franchement, pense aux conséquences car j’vois tes jambes trembler
t’as du cran si tu prends les devants, tu flambes mais pense au plan b
yeah !
[couplet 10 : kawa]
en un mot, moi, c’est kawa
mate, c’est du xxx qu’on c-sse
je représente xxx et xxx city
une taff’ de spliff me dit que j’ai pas l’temps
donc je pavane xxx comme devant un 12 de pur d’afghan
a cran dans mon quotidien
j’-ssure mes arrières sur un salaire de chien qui m’sert à rien
je tiens l’coup avant que mon cou s’brise sur un pare-brise
pour l’instant, j’vis sur les -ssedic comme beaucoup d’monde
cours après l’oseille si tel est ton but
moi, j’taffe mon lyrical et ma life au 7.7, xxx et xxx
on dit quoi ? la trentaine
mais j’trempe toujours dans la même p-ssion avec la même dégaine
garcon
[couplet 11 : ikar]
23 piges que j’officie, sauf qu’ici
y’a partout des flics vils-ci donc fais pas trop le difficile
ouais, l’alcool dans ton sang se distille, ils sont fous, se disent-ils
et les miens, bravent les éléments ou en pensant ce qu’ils disent
vis de p’t-t xxx pour récolter de p’t-tes mises
quand les ressources s’amenuisent
j’suis du genre à claquer mon dernier biff sur paname city
pour serrer les pet-tes miss, et du genre à taxer ton dernier spliff
pour c-n-liser mon vice, j’t’emmène en ballade vitesse
suffisamment pensif pour écouter c’que j’fais
j’roule pour ma mif et n’ai pas de demi-frère
j’connais l’effet du vice dans ta gauche hémisphère
ouais, continue comme aç et, toi et tes frères
ce sera gauche-droite mystère, t’es crispé, t’as perdu ta prise d’air
tristesse, tu te feras fister devant des condés qui s’taisent
allez, tu peux te rhabiller, ceci n’était qu’un p’t-t texte
[couplet 12 : alpha wann]
moi, j’aime pas trop les gens, j’suis la renaissance
de l’essence, de l’aisance et depuis l’adolescence
je n’crois plus à vos légendes, nan
franchement, enclenche le lancement des pans-m-nts, tu m’entends ?
j’suis dans une allée sombre, à l’aise, loin de ma maison
taré, j’fonce, mamen, j’n’ai plus la raison
en plus il parait qu’on, y trouve des mc’s qui n’font pas les cons
et même que ces mêmes gueux, taffent des sons
j’les mate des toits, j’les toise, les croise
ils m’disent alph’, t’es là. ouais, ouais, ouais, notre squad est bon
ils sont trois blanc, black, beur et rappent chacun 104 mesures
bref, je fais cracher les pompes
un million d’lyrics d’avance, le jeu d’la rime il a changé
c’est bizarre, mais ici les malades finissent à la santé
pas d’messes b-sses, j’rappe comme frank white
debré mc alpha wann, yo, dirige l’-ssemblée
[couplet 13 : hugo délire]
c’est une question d’cran, pas juste une question d’temps
pour l’instant, j’fais marrer les gens, pas sûr que j’plaise longtemps
allez, je respire, j’espère, j’laisse faire, j’esquive
j’attends que les mecs s’taisent et, tranquille, je leur explique
ok, quand j’rappe, tais-toi j’exerce mes lois
j’emmerde l’état, depuis mon qg de perpète-lès-oies
et tu sais quoi ? ce soir, j’ai bien envie d’partir en live
qu’on m’f-sse un p’t-t m-ssage avec du sky 10 ans d’âge
et puis qu’on bouge, faire les barges dans une ville de bourges
si c’est la tienne, file avant qu’le flow de mon équipe de 12
te transperce, j’marque l’essai, c’est du son d’marne-et-seine
pas d’stress car j’excelle dans l’art de pondre des pages de 16
putain d’connexion, tu dois reconnaître qu’on pèse
même si on est cons, ajoute nous dans ta collection
yo, les gars ! ils savent pas qu’on les connaît pas
ils peuvent pas contrôler ça, on a déjà creusé trop d’écart
[couplet 14 : lemdi]
j’m’incruste dans toute sorte d’attroupement pour poser mes lyrics
sentir la douleur pendant l’accouchement et partager un trip
chaque mot compte, chaque membre de mon équipe
chaque énergie cosmique, les ondes s’excitent, chacun sa dynamique
tout ça phase, tous ça dynamite
son français, sa rhétorique, ses mimiques bons pour faire un hit
genre t’aimes ça, alors vas-y xxx
sans savoir qui est qui, le hip-hop file
on m’demande si j’ai l’cran, j’réponds qu’jprends l’temps
tellement tentant que j’me mèle au boucan (genre boot camp?)
j’kiffe le son depuis un bout d’temps
j’en bouffe tant, j’pose mon rap en swinguant
[outro]
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