fidèles au poste - waltmann lyrics
[intro : scratchs]
hey listen… dj lumi
hip-hop… can you feel it ?
skl… freestyle ou thèmes
danger… ice
chercheurs de flow en équipe… nekfeu…
fidèles au poste… danger !
[couplet 1 : walter]
hallucination sur hallucination
mon cerveau fume, j’en frôle l’incinération
j’en perds l’équilibre, j’vois pas l’intérêt de jouer les funambules
autant plonger dans le vide, se retirer et ça sans préambule
sur le qui-vive malgré mon état second
j’fais selon ce dont j’ai envie, mes contraintes provoquent la lésion
j’récidive, encore un verre, encore un paquet de malback
t’es à deux doigts de l’attaque et du cancer
j’ai longtemps réfléchi mais les réponses ne sont pas venues
sans compter les bonnes résolutions que je n’ai pas tenu
dépenser sans compter, je n’ai pas cette possibilité
j’gratte mes potes, j’me sers de la sociabilité
souvent la culpabilité m’anime
j’ai fait du tort aux autres, ils sont unanimes
me réhabiliter est au programme sonnez les matines
ce soir, j’me pète le crâne, demain, j’me lève tôt
merde, j’me suis bien gouré d’planning
c’est la faute du rhum charette, c’est décidé, demain, j’arrête
j’pense que j’vais m’renfermer dans le paraître
on m’dira rien si j’suis accro aux bureaux de vote
comprends que j’trouve ça hypocrite quand ils diabolisent les révoltes
j’aimerais disparaître mais j’ai surtout besoin d’réagir
montrer que j’suis une loque, certes, mais en capacité d’agir
attends un peu, mon projet sort incessamment sous peu
j’me triture le cerveau comme si j’étais un savant sous beuh
[couplet 2 : kéroué]
ca colle à la démarche, écriture taciturne
j’ai pas de figures en référence en esperant
que ce mélange agisse si ça simule
laisse l’élant nécessaire, je reste excellent
je sais que t’es lent à la détente, b-n-l exemple?
c’est simple, ça finit dans ta figure
ca par exemple! t’as la vie dure?
arrête de blaguer, cesse de racler
ta pelle est c-ssée depuis le temps si le sample est cramé
je teste des phrasés à p-sser des nuits blanches
dès que j’ai la plume en main, mes rimes fendent l’instru
j’en viens à prendre mes distances
je flambe une enceinte d’abord, puis la deuxième si tout roule
je flambe et fous le souk, je pense à nas et guru
quand je gratte, sans blague toujours en place
quand le beat embraye, smatch de pete sampras
je m’empresse pas d’entracte
en fait, je laisse de vives entailles
prend le seize, encaisse le beat sans stress
nos vies s’imprègnent de styles sensas’
j’ai pas pris de champagne, juste un bic et mes rimes s’emmèlent
pas de problèmes mon gars, on fait le taff
et sache qu’on fonce dans le son comme une sonde indétectable
tu vois!
[couplet 3 : nino ice]
j’peux pas m’permettre de tout lâcher maintenant
après tant d’années à chantonner
sans attendre que les mains s’tendent
que les miens scandent mon nom
j’préfère saisir l’instant, faire du taff propre dans l’ombre
j’écris la nuit depuis la lune, des lignes absurdes, les pires insultes
des rimes abruptes, tequila sucrée, cigare cubain
ma clique -ssure la figure sale, on s’dit que la rue a fière allure
on s’imagine un jour à dubaï, l’autre à dublin
malgré ce putain de stress qui nous pousse à s’test’
entre soss, on reste soudés surtout quand y’a des thunes à s’faire
on veut pas taffer pour un p’t-t salaire
si mon appart fait 20 mètres carrés, ok, mais avec vue sur la mer
la monnaie, un tue-l’amour au goût doux amer
et on court tous après
voila pourquoi je comprends ce qu’une corde au cou apaise
un raccourci, quand chaque jour t’achève
en mode weed oui oui, vas y roule l’amnesia
tout seul, on ne va pas loin jeune padawan
ne m’en veux pas, je n’suis qu’un vendeur de larmes comme balavoine
je n’ai pas la foi d’un moine bouddhiste, mais restez zen
j’essaie comme devant un booty et son bout d’ficelle
j’avoue vivre au gré du vent
je vois souvenirs et bons moments s’envoler à toute vitesse
pour revenir hanter souvent ma mémoire
quand je plane, pris dans les bras de l’ivresse
même si j’dis vrai parfois j’divague
diverge, cherche dans mes pensées et je m’y perds
c’est ni sombre, ni clair, un équilibre imparfait
comme la torah dans les mains d’hitler
[couplet 4 : alpha wann]
j’évolue dans de grosses orties, gosse sordide
j’mets que des nikes mais les poules m’appellent le coq sportif
je job comme steve et flotte comme john ortiz
j’dors dehors avec mes mange-morts comme voldemort, fils
tu dis : “quand est ce qu’il rince, phaal ?”
j’suis une pince mais mince, hein, j’reste le prince du 1-4
sois infect quand tu vois l’inspecteur
ça s’règle en 2-4-6 au 3-5-7
ouais, minot, j’veux visiter de vrais îlotiers
m’baigner si l’eau est chaude et chiller dans ma benz vito
yeah, envie d’vacances du lundi au vendredi
le ventre vide, le centre ville j’arpente
j’venge le hip-hop, branche le mic, crois-moi quand j’te dis
ils nous traitent comme des porcs, regarde nos tranches de vies
j’cherche la somme, j’veux des bains et des sous
les mains sur les couilles, élémentaire mon cher jackson
[samples]
chercheurs de flow en équipe, fidèles au poste
can you feel it ? freestyle ou thèmes
danger, xxx
[couplet 5 : skyle]
les saloperies ne m’ont jamais donné l’envie d’prier
j’ai vu qu’en moi l’art de l’écriture allait vite briller
je l’ai taffé, pendant un temps ça nous a plu d’piller
a la fin de chaque mois, quand chacun n’avait plus d’billets
mais pas d’quoi m’embarquer dans un quelconque procès
palmarès égalant celui du ping-pong français
j’ai jamais eu que de la merde à trimbaler sous mes semelles
t’entends, j’ai p-ssé des années à compter les semaines
p-ssé droit, j’ai loupé de belles chicanes
j’ai rêvé d’avoir un œil en plus à la ten shin han
la médecine n’est d’aucun secours si t’es allergique
a l’état et la beuh venue du fond de la belgique
mais tu peux toujours aller coller ton traversin
ou foutre le son à fond dans les enceintes de ta r5
fais ter-sau un pet-t flow qui sent la cannelle, zinc
ou le crâne avec un pet-t teillon de label 5
[couplet 6 : ikar]
pendant que la mort nous quêtera, nous, c’est la fortune qu’on gué-dra
et on s’est foutu dans de beaux draps, ça ne rapporte pas trop les quettes-pla
ne mélange pas les chiens et chats, j’suis pas un loux-ja
c’est pas ta réussite qui me gênera, mon expérience me guidera
et pour le moment, y’a plutôt d’quoi en quer-cra
j’attends mon salaire de fin de mois pour payer mes chèques en bois
moi, tu vois, une vie bling-bling, bah, de l’avoir j’en suis très loin
au fond, j’me plains mais j’ai une famille, des amis et une ture-voi
xxx qui m’a donné une rude voix, y’a pas d’quoi, y’a pas que moi
les miens fuient routine et misère comme les fantômes de pac-man
je l’affirme sur terre personne n’a de pouvoir comme batman
c’est contre le charisme de marley ou tracy chapman
en vrai ce monde est un saqqarah
où l’on erre seul comme dans le sahara
alors ça ira, vos mensonges et vos salades concernant la baraka
s’la couler douce à malaga, s’acheter la nouvelle p-ssat
bref, une vie de pacha mais au lieu d’ça
mets toi à la tache, -ssimile la philosophie apache
ikar, mentalité à la hache
ikar, mentalité à l’arrache
[couplet 7 : nekfeu]
balance un autre joint !
quand j’étais tout p’t-t, l’envie que l’on m’écoute, vivre en ville
je ne l’avais pas, je n’savais pas qu’elle allait éblouir ma vie
les profs me disaient : “t’es trop distrait et trop étourdi, grandis”
mais, monsieur, sache que je reçois v’là les coups d’fil quand j’nique
et c’est ça qui me bagarre, déphasé si je marche droit
j’apprécie le rap, est-ce mon faciès qui te fâche, papa ?
des rimes de bâtards qui atterrissent, je gratte, jacte
t’atterris, j’veux pas de ta playlist, moi, j’suis pas à la page
quoi ? t’as pas le choix avale ça, nan
bats toi chaque fois que t’as la rage em-
-barque ton mic p-sse à l’appart, prends
pas ton time, ça p-sse à l’acte, trente
gars sans maille dans la chambre grattent
ils s’enjouaillent dans l’art en s’p-ssant le mic
marchent en haillons, s’réunissent en cercle soudés
étudient l’enfer, voient les démunis se faire bouffer
t’es peut-être sourd, ta belle pouf te laisse couler
et dès qu’ta tête tourne, vole tes sous pour t’étouffer
ça lâche différentes manières de rapper selon nos clans
jusqu’à ce qu’une caméra débarque pour gâcher ce bon moment
mais il parait que les fanatiques aiment bien
t’as pas pigé, sale -ssisté, ma patrie c’est le 15
mec, je vais te parler du tracas qui m’étreint
a chaque idée que j’rappe, la qualité d’la rime est loin
au-dessus, dans tous les coins que j’occupe
on roule des joints en rêvant de foutre des poings au stups
[couplet 8 : lemdi]
comme quand étant pet-t j’allais chercher au quartier mon bout d’sh-t
l’ambiance qui règne de nuit indisposerait plus d’une pt-te fiotte
premier quartier de lune dans mes oreilles un boom tchack
pour encaisser le choc ou apprécier chaque pulsation
ça coûte, choque, mais rien ne me stoppe
oublie tes goûts d’chiotte, j’écoute du blackmoon, j’suis buckshot
j’ai grandi mais sans coup de chatte et sans gros chèque
toutes les meufs chillent comme si elle valaient mon bout d’sh-t
une bande de flics, le val mobb devenu leur trip
en un clic te nique malgré toute ta technique
l’auto-défense devenue si mécanique
tout le monde possède une arme, une lame ou un brolik
la période est magique pour ma musique, je m’applique
c’est tout ce que je sais, j’suis perché et mes trésors sont cachés
j’ai pas craché dans la soupe, je suis clashé par ma ville
bercé par un riff, tranquille, je fais mon style
[outro : scratchs]
hey listen… dj lumi
hip-hop… can you feel it ?
skl… freestyle ou thèmes
danger ! xxx
chercheurs de flow en équipe… nekfeu…
fidèles au poste… danger !
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