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rhésus - vîrus lyrics

sang sur les mains censure les miens
j’enrhume un genre humain
le problème c’est qu’y en a qu’un…
sang sur les mains censure les miens
j’enrhume un genre humain
le problème c’est qu’on a du…
sang sur les mains censure les miens
j’enrhume un genre humain
le problème c’est qu’y en a qu’un…
sang sur les mains censure les miеns
j’enrhume un genrе humain
le problème c’est qu’on a du…
sang sur les mains censure les miens
j’enrhume un genre humain
le problème c’est que…
faire du terrain sépare deux frères utérins :
on crée ce qu’on craint
on se met à l’écart, on s’y plaît :
quand on nous y met, on s’en plaint

pointés du doigt depuis à peu près le “c’est eux, hein !”
tiens, fais le 17 call 911 qu’ils voient un peu de quel sang on se chauffe
chez eux, ils composent le 22, tel vin avec telle viande
l’amour, c’est un peu comme la drogue, si t’en veux, il vaut mieux que t’en revendes
quand on est cantonnés dans ce rôle, qu’est*ce qu’on fait ? bah on s’imite
contrôle to crawl, contrôle ton crawl ! on vole, on baise où tu pique*niques
a l’abri du soleil, un saule : ton préféré des arbres utiles
on a toujours trouvé ça drôle de vous souhaiter : bande d’abrutis !!!
de vous voir tout sourire, brin de persil, dire merci
a des déçus des drogueries, des bacheliers qui ont eu 9 et demi
je pense donc je sue, je sue donc je pue, je pue donc tu fuis
tu fuis donc je suis, celle*ci c’est pour moi, y a pas de quoi, je vous en prie…
… zonne, pour mon stage de troisième, l’a fallu qu’on me pistonne
j’ai de suite compris le principe des principes qui se déboutonnent
t’étais de bout, t’es débouté : merde, y a plus de rhum pour les prud’hommes
drh, chargés d’comm sont ceux à qui on jetait des bouts de gomme
parce qu’ils la prêtaient pas à celle qu’on qualifiera de calligraphe
sans cahier, à qui je prêterai ma cotte de mailles quand elle se les caillera
si on déborde du quadrillage, marche au milieu de la calle
c’est que l’empaillé du mois touche bien trois fois le prix de ton loyer
mi*travailleurs mitraillé, je rêvais d’une vie en claquettes, quand je les ai
je rêve d’une vie pieds nus, quand je suis pieds nus, j’ai froid aux pieds
bref, palper des faux papiers, déployer des plaidoyers
le proprio cherche un profil de fonctionnaire bien payé
j’étais parti pour turbiner mais imagine si tu te méfiais
un lendemain de biture bi*turbo, le visage bituméfié
pris en otage par tous ces chemins qu’on a photo*empreintés
je sais pas si c’est du sabotage mais en tout cas c’est sa beauté
reste plus qu’à inventer un alphabet des rues mâles*alpha*malfamées
t’as cru qu’y avait qu’à se baisser : ne jamais reclamer !
je t’avais dit qu’on est marrants : cracher sur le schéma de plein de parents
un schéma prémâché dont on dépend quand il faut un garant
rentrer dans l’errance…
rentrer dans l’errance…

cette nuit, j’ai fait le tour du cadran, j’ai fait le trouduc ardent
debout là*dedans ! debout là*dedans car dans cinq, six ou sept armadas de rouen
elles ont lieu tous les quatre ans, t’as qu’à te renseigner, c’est trouant
je saurai toujours pas réparer le trou du cardan
c’est le combientième de quart*temps ? on marcel*cerdan*serre*les*dents
le passage dans la cour des grands : au moment*même où le môme ment
on côtoie tellement pas ces gens, ces gens siégeant sous serment
que le secret professionnel s’opère bien tout naturellement
car on chuchotte dans les rues quand ils chuchottent dans les restaurants
maintenant qu’ils décryptent le verlan, ils se demandent si j’ai lu le coran
si l’autre est à mon image avec ses chants malodorants
ou si j’ai ingéré gélules d’édulcorant… beh nan
c’est la double peine quand tu te repens

- virus lyrics

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