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requiem pour un massacre - vii lyrics

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[intro]
“eh ! ouvre les yeux, sors de ta voiture de fonction et promène-toi dans la rue. t’as vu comme les gens ont l’air heureux ? on dirait des bêtes traquées. faut les voir le soir avachis dans leur fauteuil, blêmes et apathiques devant leur télé. en train d’écouter un zombie qui leur parle d’un bonheur qu’ils ne connaissent plus depuis longtemps. balade-toi en ville, et tu verras toute cette merde, et cette m-sse de gens informe, parquée dans les magasins, et programmée comme des robots pour se bousculer sur les escalators. ils s’ignorent tous, et chacun pense qu’il est à un centimètre du bonheur. bonheur qui restera pourtant inaccessible.”

[couplet 1]
les corps se convulsent sous les volts et les coups
leur confier les manettes, c’est faire voter les fous
les faucons va-t-en-guerre pour le libre marché
placer les généraux, soeharto et pinochet
les gourous de papier pour des jeunes sans repères
des conspirationnistes en révolutionnaires
chacun son avant-garde, la farce est douteuse
la fin de la guerre froide, la défaite est coûteuse
hécatombes en cascade, désastres utopiques
les docteurs folamour et leur bombe atomique
on p-sse à la guerre sale, sa propre logique
l’ébola dans une arme bactériologique
modus operandi : mettre un peuple à genoux
succès garanti de bagdad à kaboul
les ch-sseurs de sorcières, les j.edgar hoover
c’est l’impérialisme à visage découvert

[refrain]
l’an zéro, les réseaux, les nouveaux libéraux
les lobbies financiers et les tris latéraux
le doigt sur la détente, le profit c’est la course
les plus violents conflits seront cotés en bourse
les lendemains déchantent, les hauts dignitaires
nous mettront sous la botte d’une junte militaire
partager les marchés comme des butins de guerre
quand le secteur privé et l’armée vont de pair

[couplet 2]
des martyrs parqués dans des cellules
des bombes en décibels, amère est la pilule
des gordon gekko, le sourire des bourreaux
ils te feront la peau de derrière leur bureau
des salopes en prada, des cadavres et du fric
troisième intifada dans les rues de wall street
la démocratie, des frappes et des raids
ils nous viendront en aide selon l’oligarchie
mais le fossé social devient vertigineux
des quartiers cotés jusqu’aux taudis miteux
la dignité se vend au marché d’esclaves
c’est ici qu’on en bave quand leur pouvoir s’étend
ils ne prient pas satan mais seulement le veau d’or
l’opération condor, c’est la soif de l’argent
les conservateurs, les marchands du temple
pour les agitateurs : un canon sur la tempe

[refrain]

[pont]
“- nous vivons en démocratie : j’n’ai pas à me justifier de posséder quelques biens que j’ai payés de mon travail
– faux, nous vivons sous la dictature du capital.”

[couplet 3]
au carrefour des cultures, ici tout s’entrechoque
des traitements de choc pour des placements futurs
le noir des couloirs, ceux de guantanamo
les gégènes de bigeard, le chant des dynamos
les tristes étendards, les nations brûlantes
la nouvelle extrême-droite et ses doctrines puantes
des tueries de tsahal aux touaregs du sahel
les colons fanatiques aux frontières d’israël
l’apartheid à gaza, vivre en terrain miné
des ayatollahs pour t’endoctriner
tradition de notre âge, un sommeil sans réveil
et la connerie humaine se porte à merveille
cécité de l’esprit, péril et progrès
avec ou malgré, relever le défi
les paradis fiscaux, les comptes à singapour
l’enfer est inutile quand on a le darfour

[refrain]

[scratchs x2]
dying over money and relying on religion
no respect for the people’s right to privacy
privacy
i’m sick of working for crumbs and filling up the prisons

[outro]
“j’ai une nouvelle pour toi, patron : la machine est en surchauffe. nous, on est les précurseurs, mais votre temps touche à sa fin. votre technologie vous a donnés votre pet-t confort, mais les autres ravalent leur rage. tous ces gosses là-bas, ils ont la rage, ils crèvent dans leur bidonvilles et se gavent de films d’action américains. et ça c’est loin de chez nous, mais ici, les maladies mentales sont en hausse perpétuelle ; toujours plus de serial k!llers, de suicidaires, de violence gratuite. c’est pas avec du shopping ou des consoles de jeu que vous pourrez les endormir. et les antidépresseurs finiront par ne plus agir. les gens en ont plus que marre de votre système de merde.”

paroles rédigées et expliquées par la communauté rap g*nius france !

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