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lit de mort iii - vii lyrics

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[intro]
run run se fue pa’l norte
no sé cuándo vendrá
vendrá para el c-mpleaños
de nuestra soledad

[couplet 1]
dans les montagnes du sud-est du mexique
c’est la foret lacandone qui se lève et nous explique
que la valeur d’un homme ne se compte plus en argent
il n’y a pas de chemin, le chemin se fait en marchant
ils ont peur que l’on apprenne à se gouverner nous même
enfanté par la terre, notre père est un soleil
janvier 94, les indiens zapatistes
un demi millénaire que l’indigène résiste
le popol vuh, les manuels de guérilla
il y a poétique du livre sacré des mayas
j’y vois dans les combats de la sagesse immémoriale
des tzeltal armé de vieux fusils de bois

[refrain]
de una estación del tiempo
decidido a rodar
run run se fue pa’l norte
no sé cuándo vendrá

[couplet 2]
est-ce possible ou pas de se réveiller sans la peur ?
de ressentir avec la tête et de penser avec le cœur ?
quand la vallée du chiapas n’acc-mulait que la tristesse
ne parlons que de cervantès et de partager les richesses
nous sommes dans le royaume des arbres, pas celui des humains
décembre est l’histoire du livre qui n’avait pas deux mains
-ssis sur les racines immenses qui se hissaient du sol
le chant du singe hurleur quand nous partageons le posol
un bâtonnet de colle, un camaïeu de lueur verte
souvenez vous que nos ancêtres ont survécus à la conquête
dans les hauteurs chiapanèque, le nombre est le leveur de lutte
nous sommes l’ombre de zapata posée sur l’amérique du sud

[refrain]
de una estación del tiempo
decidido a rodar
run run se fue pa’l norte
no sé cuándo vendrá

[couplet 3]
digne et rageuse, nous sommes la couleur de la terre
de l’invasion militaire à notre exile communautaire
l’éloge de la faiblesse, l’ezln et l’étoile abrités dans les profondeurs de la forêt tropicale
ceux qui ont caché leur visage pour que nous les reconnaissions
ont quitté leur village pour l’armée de libération
un art de la défaite, de l’infériorité nos voix vont du bas vers le haut quitte à défier la gravité
nous renaissons dans le vacarme de leur monde qui s’écroule
et les siècles qui s’écoulent ont métamorphosés nos armes
si l’hacienda n’appartient qu’à l’oligarchie les rêves n’attendent que nous pour enfin sortir de la nuit

[refrain]
de una estación del tiempo
decidido a rodar
run run se fue pa’l norte
no sé cuándo vendrá

[outro]
de una estación del tiempo
decidido a rodar
run run se fue pa’l norte
no sé cuándo vendrá

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