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pain bénit - trz lyrics

moi j’ai toujours partagé mon khobz, dans la richesse comme dans la pauvreté
j’ai vu leur dos et leur veste se tourner, ?? moi j’suis resté vrai
mineur j’les voyais rentrer à l’école, les nerfs à vifs et guidé par la dalle
des trous dans les poches, quand t’allais dormir, j’pouvais pas trop donc j’restais dehors
combien de fois j’ai chialé solo dans mon hall ? en espérant qu’allah me réservait un sort
subhannallah j’ai jamais goûté la taule, du poids sur les épaules gros j’ai du rester fort
beaucoup m’ont trahis je leur en ai voulu, mais les temps changent et les choses évoluent
hendek à tout moment le feu peut jaillir la lumière des ténèbres est bre*som comme la lune (eh)

essayes de parler à mon cœur, c’est sûr il va te laisser en vu
essayes de parler à mon âme, c’est sûr elle va te laisser en mute

j’ai voulu dire la vérité, mais y’a personne qui m’a cru
dès qu’ils voient ma mentalité c’est plus fort qu’eux ils préfèrent parler de mes lacunes
pendant qu’ils attendaient ma chute, j’les observait sur une montagne de péchés
naïf ils étaient car j’étais derrière eux, j’entendais sheitan jouer de la flûte
une teille à la main, et très éméché j’rigolais aux éclats comme si j’étais heureux
les yeux rivés vers le ciel je m’en irai, en leur souhaitant meilleurs vœux
les mêmes qui me demandent quand je vais cé*per
les mêmes qui donneront jamais la ce*for
les problèmes, la rue m’ont bousillé sévère, besoin de calme dans un nouveau décor
élève indiscipliné, rempli de haine mais toujours souriant
la tête ?? de soucis, j’suis resté silencieux vidé de tout sentiments
perds pas ton temps à essayer de comprendre, gagnes en plutôt à essayer d’aimer
fais tes projets dans le plus grand des silences, donnes à ta famille et respecte tes aînés
tu verra à quel point le bon dieu est grand, qu’il nous a tous donné une destinée
que le plus dangereux c’est le plus intelligent et que s’donner un genre c’est complètement khenez
et même quand ça n’allait pas, al’hamdoullilah j’me suis jamais plains
j’ai compté les jours, en bas des tours j’ai pas trouvé l’amour, j’ai cherché le gain
j’ai manqué de sous donc j’ai fais mon pain, la lumière est belle mais un jour elle s’éteint
y’a qu’en restant le même que j’me sentirai bien parce que manquer de tout c’est déjà manquer de rien
j’aime pas raconter ma vie parce qu’en parler ça fait que d’me rappeler
des mauvais souvenirs que j’peux plus encadrer, si tu m’vois sourire c’est que j’suis sûrement ivre
on a jamais bossé pour sonne*per c’est ???????
toute ma vie j’ai traversé ma ville, très tard la nuit la froideur du fer glaçait mon ventre
quand y’a du buzz, les ennemis sucent, les faux amis iront changer de camp
ceux qui gé*chan disent que t’as gé*chan
quand t’es en hess’ t’es un bon t’es til*gen (eh)
les années passent, j’fais que d’redoubler d’vigilances
a deux doigts de péter un câble, à deux doigts de frôler la démence

j’vais mourir comme je suis, j’men bats les couilles de l’avis des gens
j’demande pardon à ?? parce que le jour de ma mort ça sera la délivrance
j’me vois pas briller dans ce pays parce que yarbi est égal cassos délinquance
enfant déchu déçu perdu d’la république, j’fais chuter le prix de l’immobilier à outrance
sale fils de putain tu crois qu’on rigole? ici tout est noir tout est réel
y’a plus d’espoir nos mères sont si seules, l’ambiance est froide comme un lit d’hôpital
nos mains sont si sales, très tard on s’isole, geu*dro et pillaves nous mettent la camisole
les ient*cli appellent y’a que ça qui régale, mais on aimerait partir le front sur le sol

- trz lyrics

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