fukushima daiichi - toam lyrics
partie 1 :
tu meurs ? emoji qui pleure
tu pleurs ? emoji qui rigole
contraction de l’iris
c’est pas un système c’est une sitcom
y’a plus rien qui m’irrite
y’a plus rien qui mérite mon attention
la haine est forte, mais
l’amour est mort check la tension
on est en vie c’est l’essentiel hein ?
se contenter c’est l’essence même hein ?
faut viser plus haut, faut viser plus haut
oui mais comment on fait sans ciel hein ?
pourtant ce matin j’ai vu l’aube, j’ai cligné des yeux j’ai vu l’eau ! hein ?
bordel, je crois que la vague m’a emporté
et tu peux crier personne t’entends quand tu coules
y’a pas de réseau ici pourquoi tu tentes un call ?
plus tu descends plus c’est noir et moins y’a d’espoir
et dans ta chute tu vas sentir des tentacules
bordel, je crois que la vague t’as emporté
hein hein
bordel, je crois que la vague t’as emporté
partie 2 :
j’ai plus d’émotions
j’arrive plus à pleurer j’arrive plus à sourire
ça doit faire 3 ans que j’ai pas eu un fou rire
je devrais aller voir un psy par précaution
mais f*ck aller voir un médecin
il va juste me prescrire d’avaler des potions
dans ma tête on est cinq
on a tout cassé mais aucun d’entre nous ne veut payer de cautions
tant pis c’est la merde, tant pis pour la guerre
tant pis pour les gosses qui taffent dans la couture
tant pis pour les migrants dans la mer tant pis pour les coups durs
tant pis pour le sang tant pis pour les fourrures
tant pis pour les sans*abris qui meurent l’hiver
tant pis pour l’essence qui coule dans la rivière
tant pis pour la terre toutes façons c’est foutu
f*ck
les violeurs pédophiles qui gagnent des césars
les gouvernant qui vendent des armes dans mes rêves je les démarre
et je revends leurs organes au marché noir
moi je suis pas un raté comme les bloqueurs de fac
les voleurs de phases, ou les stalkers de femmes
j’ai un honneur je le garde, mais tu peux m’appeler
si y’a odeur de maille, t*o*a*m
j’ai trop la haine, comme un fraudeur de tram
quand contrôleur le charge je suis pas chômeur je taff
comme un moteur de gamos
on tire sur des pédos abjects, eux ils tirent sur les bédo de la veille
tu veux lutter va dans la ur’
et si y’a une pétition tu la signes
je connais des hommes blancs pour qui c’est dur
mais je connais pas de femmes noires pour qui c’est facile
je te le dis d’office
hein, le violeur est toujours fautif
hein, hein, éduquez vos fils
hein, au lieu d’enfermer vos filles
hein hein, putain c’est nocif
hein, viols sont couverts par la police
hein hein, système misogyne
qui galère encore à trouver le cl*toris
[pont]
le bpm est de 168, c’est plutôt rapide comme bpm hein il faut vraiment suivre la rythmique
partie 3 :
j’arrive comme
barthez, m*rs*ille, lob, chaos létale, comme pauleta
stop, pas d’money time
c’est maintenant ou jamais
c’est maintenant ou j’la mets
elle veut f*ck, bravo pétasse baisse mon froc ! allô que tal ?
appel de mon banquier pourtant de janvier à janvier
mon argent est propre, salaud d’mé*ca
le cash vient de spotify et deezer, donc occupe toi de tes dealers
qui savent pas vendre leur stock pas au détail
j’ai un égo j’vends du fuego pas d’la flotte à votre bétail
quitte à manger des conserves. tu penses que c’est top ? pas trop dégage
et si t’aimes pas mes concerts, bah t’as qu’à emmener tes potes à l’opéra
j’aime bien cette go, elle a un del’, elle est belle et chargée
jamais dans le faux, et elle m’appelle que quand mon tel est chargé
elle m’invite dans sa maison, je crois bien qu’elle est charmée
vu qu’elle stream mes sons, sans jamais les télécharger
j’ai du talent et des fois, je pense que je mérite plus
que toutes ces putes, ils méritent juste de prendre des phalanges et des doigts
allez range ta langue et tais*toi
on s’en fout de ta vie. ton jour arrive
« toam, le phénomène, la tornade, le tsunami »
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