agentdocteur - tetroit lyrics
agent :
j’ai compris ma mission, j’ai pas besoin d’comprendre
c’est quoi les bails en palestine
ce monde chaotique une décharge à ciel ouvert
mais au moins mon appart est clean
y’aura pas de marche arrière
j’mise tout sur ma carrière, black mirror dans la rétine
tu mises tout sur tes pattes arrière
et j’t’ai offert des roses comme un rempart d’épines
pulsation tant qu’ya des rimes
illumination quand tu sens la résine
moi j’veux te voir nue j’veux pas qu’tu t’égosilles
moi j’parle tout le temps de cul car c’est mieux que l’héroïne, ouais
tout s’négocie tout est possible
tant qu’tu restes doux et docile, tu crois toutes ces sottises
ciel la limite mais le ciel est jaune comme la chine
j’ai l’matricule j’apparais dans les particules fines
tom, tom, c’est le name, ouais c’est l’deuxième
ha j’ai c’te haine, mais j’suis qu’a.g.e.n
j’vais me suicider, faut jamais propager le gène
ag2r, mgen, ça y est
j’suis dans l’building, 49ème, je déclare paris je t’aime
cape noire et chemise, barbe d’une semaine
j’suis ce que tes remps veulent que tu deviennes
mais tes remps n’ont rien fait, juste baisé pendant leur lune de miel
j’baisse la vitre, respire le mal
j’baise la vie comme une actrice de merde qui se dit pas prise de tête
sur la terre lisse en service, interligne 1.5 au*dessus des interdits
signe de tête oui je taff pour ces fils de traitres
agentom, l’oppresseur connaisseur des process, veau*cer dans l’processeur
gentil garçon modeste mais de quoi t’aurais peur ?
j’vais juste causer l’attentat sur ces gens lamentables qui changent à magenta
l’agenda s’remplit au sortir du placenta
autant de crasse qu’on a allaité
tu vas pas rêver avec moi tu vas pas m’aimer, j’te veux à mes pieds
j’ai menti tu vas jouir à peine
si t’aimes pas mon histoire, t’es gentille, va écrire la tienne
moi je vois tout, le dégout dans mes viscères, je l’avoue
partout dans les faits divers j’cache le visage de la vraie misère
la saison pure c’est l’hiver quand la nature délibère
mise en scène, zone résidentielle
a l’évidence j’suis emprisonné
j’attends le vraie silence de la délivrance pour fuir cette peste
répugné par votre pestilence
ouais, j’me suis fait à l’idée, ce monde, cette réalité
cette plaie, peu importe comment l’appeler
j’la hais, elle sent la merde
et j’ai trop peur d’être infecté
docteur, qu’on appelle un docteur
docteur :
vos sœurs ont toutes fait pipi dans l’flacon
toutes imbuvables, imbuvables, imbuvables
docteur rien à foutre j’officie sans blason
alchimie sur un buvard, un buvard
médecine des bas*fonds, héroïne dans l’plafond
ceci m’est imputable, imputable, imputable
stéroïdes et spasfon, triste vie sans passion…
maladie incurable, incurable, incurable
né dans les ruines du bonheur
j’ai fait mon baptême à l’huile de moteur
gren0ble, pas d’everest on fuit les hauteurs
on reste on respire la bruine des polders
or moi, depuis tout p’tit j’voulais être docteur
mais père m’a dit fiston, tu deviendras rockeur
mère m’a dit enfile ton blouson, deviens docker
alors je sentis grincer les pistons mon gros cœur
tous les soirs, devant la télé, jusqu’à point d’heure
des gels extra blondeur, crèmes anti*rondeurs, sourires trompeurs
j’voulais d’être l’enculé qui rédige les prompteurs
et voir les lions d’fort boyard éventrer les dompteurs
y en a qui disent que j’suis pas docteur : grave erreur !
docteur, aussi vrai que cantat est boxeur
que tu sois notaire ou la plus tringlée des call*girls
j’en sais plus sur ton compte que l’plus cinglé des stalkers
c*cktail d’endorphines, dopamine, un peu d’head and shoulders
j’lis dans dans ton crâne comme dans un mauvais faulkner
quand j’entends « haut les coeurs »… ça me donne des haut*le*coeur
fermez vos gueules suintantes de johnny walker
y a*t*il un docteur, un mengele dans l’avion
j’remonte des profondeurs, aileron dans un lagon
y a*t*il un docteur, un mengele dans l’avion
j’remonte des profondeurs, terreur dans le lagon
y a toujours un mec en blouse dans la zone où s’érige le tyran
va braconner ta mère en brousse, bouge tes miches de gitan
moi, j’exige le silence quand j’rédige le bilan
j’méprise le vivant profane le mort ivre sur le divan
hahaha je dérive… just trollin’ ya (just trolling)
régime birman, j’bouffe du rohingya
scalpel, zippo, c’est l’heure du cohibat
en costume de corrida quand vient l’heure du coming out
pourquoi on devrait préférer les hommes au vih ?
plus on vaccine dans les slums plus on lacère les paysages
ton enfant est n’est qu’un triso, pourquoi ferai*je des périphrases ?
okay, j’suis qu’une grosse pute mais j’suis périssable
ptetre que je t’ausculte, ptetre que j’te dévisage
j’irai droit au but, j’guette que ton héritage
quand j’te vois j’te vois vieille, j’te vois rater le virage
quand j’me vois, j’vois l’agent, le docteur juste un rouage
parmi les rouages, parmi les rouages, parmi les rouages, parmi les rouages…
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