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les voûtes - stupeflip lyrics

[intro]
* “le canada est très à la mode en ce moment, ça arrive, y’a des modes comme ça.”
* “oui, bernard
eh bien, euh… dernière intervention, bernard, aujourd’hui à nouveau premier, l’affliction…
disons au revoir et à la semaine prochaine.”
* “d’accord.”

[couplet 1]
les souvenirs s’envolent et ça taille une de ces gueules
pourquoi le temps file si vite ?
pourquoi les gens se sentent seuls ?
où sont les années passées ?
pourquoi tu m’as pas rappelé ?
quel jour on est ?
qu’est*ce que j’ai fait d’mon calendrier ?
putain, mais qu’est*ce qui s’passe ?
le temps fond comme une glace
j’ai dû rater un truc
c’est quoi ces traces dans la glace ?
et j’vois les autres vieillir, leurs artères se bouchent
les check*up c’est lâche, j’en vois qui tombent comme des mouches
et les esprits s’durcissent, j’crois bien que rien n’va s’arranger
les cœurs s’flétrissent et, ça, j’te jure que ça rend le ju… triste
comme la disparition des smarties
j’regrette les tickets verts et les diggies des nineties

[refrain]
le temps passe vite sous les voûtes pétrifiées du monastère
les bibelots prennent la poussière, dérisoires sur leur étagère
c’t’objet te survivra, mec, car il est fait de fer
une matière bâtarde beaucoup plus dure que tes artères
le temps passe vite sous les voûtes pétrifiées du monastère
les bibelots prennent la poussière, dérisoires sur leur étagère
c’t’objet te survivra, mec, car il est fait de fer
une matière bâtarde beaucoup plus dure que tes artères
[couplet 2]
pourquoi ju avait dit ça ?
j’ai vraiment été con, là
mais le bonheur s’est envolé, on s’rend pas compte quand on l’a
le temps, ça passe ou ça casse
mon quotidien est mécanique
des fois j’me sens vide comme une boîte de cacolac
on est qu’des morceaux d’bidoche, mioche
tout part en sucette
tu veux laisser une trace mais ce s’ra qu’une paire de chaussettes
les gens ça claque
fin des cycles inéluctables
ils finissent bousillés comme une fringue aguerrie seule
pa’ce*qu’on est fait de chair molle, biodégradable
des machines fragiles en mode gradoux pitoyable
et qu’est*ce qui va nous survivre ?
les chaises, les canapés
les poignées d’porte, les lampes et les cendriers

* “oui, bernard
eh bien, euh… dernière intervention”…

- stupeflip lyrics

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