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les égarés - stick lyrics

[intro]
l’impression d’avoir grandi dans le village des d-mnés
la vie a dégradé nos visages d’égarés
l’impression d’avoir grandi dans le village des d-mnés
la vie a dégradé nos visages d’égarés

[couplet 1 : stick]
je suis bon qu’à rapper les chroniques d’un monde qui aurait dû déjà mourir
je dépanne une clope au voisin qui a le bracelet électronique
elle est comique cette chienne de vie quand elle veut pas te mordre
j’étais pendu à ses lèvres mais j’avais pas de corde
des fleurs qu’on m’a jeté ne restent que des pétales fanés
pet-t j’écrivais au secours avec des pâtes alphabets
affalé sur un trottoir, sous un ciel couleur pétrole
à boire le rhum à la bouteille, croire que la douleur est drôle
la vie est une couleuvre énorme à avaler
on est plus ou moins ravagé selon la douceur des drogues
obligé d’affronter le monde quand mes écouteurs déconnent
je sais plus à quel saint me vouer quand elles découvrent leurs épaules
et toutes leurs écoles m’ont juste donné envie de prendre la fuite
dieu soit loué : le vieux est soit bourré soit en train de prendre sa cuite
et je vous hais, mais dans mon verre de cognac
l’envers de mon reflet chante l’enfer sur un air démoniaque

[refrain : sendo (toute proposition de transcription est bienvenue)]
je m’écarte ma pauvre, sur la prod et dans mes gammes
dans les crânes et sous la peau je me pogne, tout me paraît grave
graille, mes crailles s’ouvrent et sous ma porte c”est crade les sous approchent
je m’égare, devant ma porte, sonne pour des grammes
papote, les caves s’-ssomment, en somme tout se dégrade
l’illégal rançonne ma poche, ouais je garde [?]
mes proches s’écartent, je m’égare même dans ma zone

[couplet 2 : stick]
dieu se tait, le diable murmure dans mon oreille gauche
téma le futur, pas sûr qu’on ait p-ssé déjà le plus dur
on a tiré un trait sur l’époque d’alice
ça sent l’apocalypse à plein nez sans même que la c0ke agisse
vodka, sh-t, mdma, on s’agite, même des [?] sont tragiques comme des fins de mois sans trafic (sans trafic)
nos cerveaux limités étaient déjà bousillés depuis [?]
j’ai fuit la messe, hérité, la trinité c’est dieu qui la baise
y a jamais personne qui répond à l’appareil
on est pas vraiment différents mais on est tellement pas pareils
avant je rêvais de foutre le feu, maintenant je rêve d’évasion
j’ai perdu la flamme, je la retrouverai à ma crémation
à ma création ma sacrée nation paraissait enchantée
par l’aberration qu’elle venait d’enfanter
on est le fruit de leur génération désenchantée
élevée dans des t4 remplis de blattes ou des maisons hantées

[refrain : sendo (toute proposition de transcription est bienvenue)]
je m’écarte de ma porte, sur la prod et dans mes [?]
dans les crânes et sur la pochette, je me pogne, tout me paraît grave
graille, [?]
c’est crade, [?] les sous approchent
je m’écarte devant ma porte, sonne pour des grammes
papote, les caves s’-ssomment, en somme tout se dégrade
l’illégal rançonne ma poche, ouais je garde [?]
mes proches s’écartent, je m’égare même dans ma zone

[couplet 3 : stick]
je regarde les cieux que quand je p-sse un pack de 6 sur les arbustes
en espérant qu’une comète vienne décimer toute ma race
je me dis que dieu n’est qu’un ami imaginaire pour les adultes
ils me faisaient coller des gommettes, je rêvais de tuer toute ma cl-sse
faut que je me f-sse une raison même si le doute me hante
aucune soucoupe volante me ramènera à la maison
p-ssent les mois et les saisons, le vice grandit, les p’t-ts s’excitent
et on joue au jeu du pendu avec des dyslexiques
difficile d’être croyant quand personne croit en toi
jésus doit ressembler à mon conseiller pôle emploi
et je l’imagine fumer sa couronne pleine d’épines
en pleine déprime
avant de se trancher les veines sur du led zeppelin
elles étaient laides ses filles, on les voulait quand même
je ferais des chansons à l’eau de rose si je voulais qu’on m’aime
bon qu’à bédave, c’est pas que j’ai un cœur en pierre
mais si j’avais le das, j’essayerais de baiser la terre entière

- stick lyrics

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