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tudobang#2 - sper-k lyrics

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[partie 1]
ça baraude dans la zone
gros pétard au bec
on s’voit tout à l’heure j’peux pas penav au tel
j’ai plus d’o.c.b. j’cherche un pakat open
j’ai la frappe à kaka, j’ai la frappe à robben
j’ai beaucoup moins d’potes mais de qualité
j’ai mes couilles dans l’froc j’suis pas calibré
tes rappeurs sans drogue ils ont pas d’idées
moi j’ai des rimes en stock j’vais les fatiguer
sur la vie d’ma race j’suis dans l’del
dans ma cristaline un c*cktail
fait belek la rue c’est mortel
demande à dingerie c’est tarpin bordеl
j’allume mon teh, j’éteins mon tеl
le chef fait mon grec et moi j’bois mon thé
dans la rue tu crois qu’tout l’monde t’aime mais beaucoup t’aiment moins quand ils t’voient monter, oh

toujours garder la mentale
j’sais mailler j’sais pas lever la moto (nan)
dehors j’ai perdu mon temps mais j’ai confiance en dieu du coup j’attends mon tour
j’suis venu, j’ai vu
et j’ai capté qui sont mes amis
qui partage le pain même quand c’est la famine
si t’es plus là qui prendra soin d’ta famille ?

ouais j’ai le coeur cimenté
dans mon passé j’ai morflé
la nuit tard j’suis dans le binks, j’suis pas dans les bras de morphée
on a pas la vie de rêve pour l’instant
si moi j’suis l’élève la rue c’est l’instit
on m’a dit le succès ça dure qu’un temps
mais j’compte bien le faire durer comme un stick

déters on fera toujours plus de seille*o, seille*o
moi je n’ai pas de piston
j’ai les bons tuyaux, tuyaux
p*sse du sheitan dans les boyaux
tellement d’en bas que des fois je m’y plais
toujours la même, tous les jours c’est replay
ces bâtards remuent l’couteau dans la plaie
mais si j’leur en sors un ils vont parler anglais
une fois tu m’as menti ?
ok, toute ma vie je n’te croirai pas
comme un requin j’attaque par en bas
tant qu’le sommet n’est pas là on s’arrête pas
che*mo est la street
le mauve met la trique
paro est la clique
quand je ppe*ra je m’applique
j’ai des bouts d’instru coincés dans mon palais
il t’fallait un truc, on avait c’qu’il t’fallait
parce qu’il nous fallait des sous pour s’en aller
j’suis plus le même depuis qu’j’ai vu maman chialer
combien m’ont aidé ?
combien m’ont sali ?
combien changeront pour des tass’ pour du khaliss ?
combien vont rester vrais jusqu’à la fin ?
j’vois la vie comme un jeu, j’vois la vie comme une qualif
j’suis ralenti par ma peine
j’suis motivé par ma haine
j’ai beaucoup d’choses dans la tête
s’tu veux d’l’inspi j’en ai à la pelle
faut l’oseille pour l’ferrari
faut l’oseille pour faire appel
ça fait deux fois qu’elle a ri
d’après la règle bah j’vais la ken

[extrait du film “la cité de dieu”]
c’est une voie sans issue les gars, y a pas d’avenir
faut faire des études pour vous en sortir
la favela elle est pourrie par la corruption des flics et la délinquance
moi c’est sûr, j’vais quitter la favela
tu sais te battre toi ?
j’aime pas me battre, j’suis plutôt du genre peace
mais faut pas me chercher
[partie 2]
on a tous des soucis dont on n’parle pas
on a tous un truc dans la sacoche
un paquet d’clopes, un briquet, un she*fla
j’sais qu’les amis s’éloignent quand la sère*mi s’approche
j’ai que des frères de sang
ils en ont fait couler pour moi, pour eux j’ai fait la même
moi et ma paire de gants
devant l’block posé dans le froid j’attendais qu’tu rappelles

si t’as fais l’bon, j’te renvoie l’appareil
si t’as fais l’con, bécane et casque arai
t’es chaud ah bon ?
avant t’haussais pas l’ton
la mer c’est loin, j’vois la mort du balcon
plus j’grandis et plus j’ressemble à mes rents*pa
si tu m’as pas connu à terre, j’te fréquente pas
t’aurais parié qu’j’allai rester en bas
et maintenant y’a du sper*k sur ton écran plat

avant c’était nous les petits, aujourd’hui c’est plus la même
dans la ville y’a des embrouilles belek à qui tu ramènes
j’ai plus l’âge de couper des lamelles, mais j’ai pas vendu ma puce, tu connais on sait jamais
mano, j’fais ma musique avec les tripes j’attends pas qu’sony ou warner viennent me signer
fonsdé sous filtré à deux doigts d’halluciner
j’vois l’oseille rentrer là j’commence à jubiler

j’ai pris du recul, pour mieux les sauter
sous vodka redbull je perçois mieux ta beauté
la rue c’est pas beau, les anciens finissent cokés, suffoqués
par toutes les dingueries qu’ils ont stockés
la vie un livre j’ai bloqué sur l’sommaire
viens pas cambu y’a c’qu’il faut sous l’sommier
peu d’vrais bonhommes mais y’a beaucoup d’commères
ils ont rien semé, ils veulent tous être sous l’pommier

y’a qu’ma mif et mes ennemis qui sont dans mon coeur
ces derniers j’dois les fumer pour faire de la place
pas toujours la joie, y’a des hauts et des bas
mais j’suis fier de l’enfoiré que j’vois dans la glace
j’suis pas glocké j’ai barre de fer
j’entends leur menaces c’est des barres de rire
j’te vois tous les soirs, t’es khabat le frère
c’que tu critiquais t’as fini par devenir

petit j’avais des rêves j’les ai pas lâchés
la réalité veut m’les arracher
la rue ça pue j’vais m’en débarrasser
pas finir en calèche ou kalashé
j’suis en tchop avec guevara che
les faux j’élimine bon débarras
fais belek, à qui t’es attaché
il t’insulte ta mère quand t’es pas là

le bien et le mal j’ai vu s’associer
à la race humaine je n’aime pas trop me fier
comme némo j’ai nageoire atrophiée
un p’tit conseil ne sois pas grossier
j’ai vu des p’tits morts marcher outillés
gros c’est fini l’époque des boucliers
j’me suis promis qu’j’arrêtais la pillave
mais comme j’étais bourré j’ai oublié

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