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le trou - souldia lyrics

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[verse 1]

quelle heure est il et quel jour on est ?
je suis seul au monde, je suis déboussolé
cellule numéro 4, vilaine impression de suffoquer
j’ai joué mes cartes, j’ai cette odeur d’urine qui me pu au nez
mesdames et messieurs, pour vous ce soir le prince de la honte sera couronné
21 jours de réclusions pour coups et blessures
apprendre à survivre entre 4 murs, l’honneur, le respect, pour nous c’est précieux
les screw mon descendu par le chignon
les menottes au poignets, les gaz lacrymogènes
j’avais le visage face au plafond, ils me frappent, ils me cognent, sur le sol ils me traînent
dans un trou puant sans mes vêtements car pour eux je ne suis qu’un perdant
les gardiens ne font plus la différence non, entre un humain et entre un serpent
seul dieu les feras répondre de leurs péchés
laisser moi dans le crachat, le sang séché
ils peuvent m’enfermer, mais ils ne peuvent m’empêcher de pleurer, de rire, de respirer, de penser

[refrain]

donc j’ai atterrie là, là ou les droits de l’homme n’existe pas
dieu seul sais comment ça finiras, c’est abou ghraib, gros c’est pas ibiza
jusqu’ici tout va bien (jusqu’ici tout va bien)
l’être humains s’adapte (l’être humain s’adapte)
j’ai traversé les vents, les marées, mais ils ont fait couler ma barque (ils ont fait couler ma barque)
j’ai gravé mon nom dans une cellule dépravé, j’ai laissé ma marque (j’ai laissé ma marque)

[verse 2]

après la première semaine les choses se corses
quelques marques de bagarre sur le corps
chien galeux, plus le temps p-sse plus je mord
je côtoie la folie, j’ai perdu le nord
un vulgaire animal, un singe dans le zoo
je ne suis plus la mentalement, non je souffre
j’ai le sourire, je me tiens debout
je n’est rien à vous dire, laisser moi dans le trou
les clés des gardiens qui résonne dans l’aile
envie de m’évader lorsqu’on m’enferme
j’ai la colère qui monte en flèche
toujours les mêmes 4 murs à contempler
ma barbe pousse comme les plants dans ta piaule
j’ai la crinière d’un vieux lion dans la fausse
un public impitoyable, l’impression d’avoir un monstre dans la peau
c’est ici que tout s’arrête (stop)
ma life est sur pause (ma life est sur pause)
pas le choix de faire avec, je suis dans le trou du cul du monde
je fait quelques push up sur le plancher froid
non, ne partez pas tout d’suite, attendez moi
je suis là, je suis prisonnier dans le noir
je suis dans le trou, mais je marcherais droit

[refrain]

donc j’ai atterrie là, là ou les droits de l’homme n’existe pas
dieu seul sais comment ça finiras, c’est abou ghraib, gros c’est pas ibiza
jusqu’ici tout va bien (jusqu’ici tout va bien)
l’être humains s’adapte (l’être humain s’adapte)
j’ai traversé les vents, les marées, mais ils ont fait couler ma barque (ils ont fait couler ma barque)
j’ai gravé mon nom dans une cellule dépravé, j’ai laissé ma marque (j’ai laissé ma marque)

[verse 3]

rayons de soleil par la fenêtre
je suis dans une dimension parallèle
j’ai perdu tout mes repères et ma tête
aigle royal, mal à l’aile
je suis de ceux qui manque à l’appel
ils ont mis leurs poison dans mon cabaret
j’ai avalé le médicament du gars d’accoter
j’ai l’impression que mon cœur arrête
j’ai besoin d’un café chaud, d’une cigarette
20 jours plus tard, je n’sais plus s’qui m’arrive
le matin, le midi, le soir, c’est pareil
je n’est plus d’encre, je n’est plus de salive
la nuit je les entends torturé le jeune dans la cellule voisine
on apprend à se connaitre
la vrai solitude je l’est vécu fois mille
que ce soit le trou, la réclusion, les oubliette ou le mitard
pour moi ça reste une tombe, une façon de disparaître sur des milliards
cris de mort et bruits de serrures
les fantômes des anciens qui s’coite ma cellule
un paradis perdue pour pirate égaré sur la mer morte trop loin de la verdure

[pont]

un sac de merde pour la société
ils mon enfermer, ils se sont protéger
isolé des autres détenus, dangereux individu, je suis un exclu
ici c’est le trou (ici c’est le trou)
une façon de disparaître (une façon de disparaître)
la prison n’est qu’un p-ssage, suffit de redresser la tête

[instrumental]

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