cendres éternelles - shado (fra) lyrics
j’me sens proche que de la terre
à l’humain, je préfère les espèces
en relation avec l’univers
on court après des taffs, car faire beaucoup de pez, presse
on y va pas nan les enfers viennent
la nuit ma partie méchante m’interpelle
donc ça n’arrivera pas sans qu’j’intervienne
(ça n’arrivera pas sans qu’j’intervienne)
le rythme de mon train dе vie, n’fait que ralentir
j’vois lеs autres avancer, moi j’suis avant hier
j’me sens contraint de vivre, j’vais pas mentir
j’passe mon temps à penser, des remparts en pierres
autour de mon cœur, car il est fissuré
j’me torture à penser à ceux défigurés
par les obus de la guerre, ceux plus de la terre
et j’fume la verte, arrêter : défi surréel
de toute façon la drogue est mon adversaire
de mon âme, elle m’a destitué
j’dois la connaître pour la faire taire
faut toujours rester proche de son ennemi juré
comment sortir de la merde, ce n’est stipulé
ils les habitue à ça dans l’ter*ter
manipulé, à faire fructifier l’biff, mais plus il est riche, plus l’homme devient pervers
j’subis, vida, j’ai pa*as, les r’pères
j’me sers que de 4% d’mon veau*cer
j’survis, j’vis pas, j’sais pas quoi faire frère
car j’sais qu’on s’lasse toujours de c’qu’on possède
combien d’fois j’me suis dit : “cette fois c’est la dernière”
y’a trop d’souffrances dont faut qu’j’me libère
rien à foutre du nouvel an, d’mon anniversaire
j’ai pas b’soin d’ça, pour me détruire, j’réitère
chaque jour d’chaque année, j’ai toujours un bob
j’ai toujours le temps, quand il s’agit d’une canette
toujours à planer, j’fais qu’rej’ter en bloc
l’existence d’un sens, de mon être sur planète
la mort elle m’a traqué, cette ambiance est glauque
des rivières de sang, d’innocents coulent en cachette
j’suis à 2 doigts d’craquer, de m’acheter un glock, pour me l’mettre sur la tempe, appuyer sur la gâchette
et j’sens ces idées sombres qui s’arrêtent
quand j’repense à ceux, qui vont souffrir, quand j’vais disparaître
la douleur partira, il paraît
on s’ra jamais parés, à c’que peuvent nous faire nos proches, ça vient toujours de celui qu’on estime le plus
chaque jour, j’fais des aller*retour en boucle comme une ligne de bus
j’me sens proche que de la terre
à l’humain, je préfère les espèces
en relation avec l’univers
on court après des taffs, car faire beaucoup de pez, presse
on y va pas nan les enfers viennent
la nuit ma partie méchante m’interpelle
donc ça n’arrivera pas sans qu’j’intervienne
mais je renaîtrais des cendres éternelles
le temps f’ra les choses, il rétablira l’ordre
est*ce que l’équilibre c’est faire passer sa vie d’abord ?
j’t’appellerais pas mi amor
car la naissance d’mon cœur a aussi été sa mise à mort
dans le vide, j’ai perdu la force, eh, eh, eh
sans qu’j’réalise, l’amertume s’est formée, eh, eh
mon esprit est en pleine confusion
mon cerveau fait le tri de toutes ses contusions
pendant qu’mon âme est triste, certains vont fusionner, chacun son heure de gloire, c’est ma conclusion
cass*ded à tous ceux qui font du son
pour mieux s’comprendre et évoluer
y’en a qui sont écoutés jusqu’à montluçon
pourtant du fond, ne sont préoccupés
j’commence à comprendre ce qu’ils disaient tous
rester passif, ça fait pas avancer les causes
faut couper à la racine, avant qu’les obscures idées poussent
rien ne sert d’fuir la vie ça ne va pas arranger les choses
j’fais que bosser avant j’étais posé
il m’faut des euros, et ça m’rendait névrosé
j’ai des maux, c’est navrant, mais j’vais doser
dans l’ocb, kho, j’fais des proses et des projets
j’ai centaines de prods, j’mets des roses, sur le rode
j’me dois d’faire du crade, j’en ai ras l’bol de l’alcool, ras l’bol, d’être en rade, si j’mets pause, tout s’érode
attendre c’est comme si tu t’enfermais tout seul en cage, rdv devant l’escalier
puis, l’hôpital, la mort, j’donne ma force, à tous ceux dans c’cas
gardes espoir le temps c’est la clef
faut pas chercher la paix, c’est là qu’tu vas l’égarer
après des années j’ai retrouvé l’goût de la vie
j’ai accepté que tout n’est pas de ma faute
mais j’ai toujours des doutes cela dit
très élevé est l’coût de la weed et le coût de la tise
mon esprit créatif*, je l’emmène en voyage au bout de la nuit
sniper sur le toit, c’est impossible que j’loupe la cible
j’me sens proche que de la terre
à l’humain, je préfère les espèces
en relation avec l’univers
on court après des taffs, car faire beaucoup de pez, presse
on y va pas nan les enfers viennent
la nuit ma partie méchante m’interpelle
ce n’est pas arrivé sans qu’j’intervienne
mais j’ai ressuscité des cendres éternelles
le temps a fait les choses, il a rétabli l’ordre
est*ce que l’équilibre c’est faire passer sa vie d’abord ?
j’t’appellerais pas mi amor
car la naissance d’mon cœur a aussi été sa mise à mort
dans le vide, j’ai pu r’trouver la force, eh eh eh
sans qu’j’réalise elle s’est ouverte la porte
dans le vide, j’ai pu trouver la force, eh eh eh
sans qu’j’réalise elle s’est ouverte la porte
mes anciennes habitudes, et envies, j’égorge eh, eh, eh
j’garde en tête que la solitude et l’ennui m’ont forgé eh e
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