outro - seven (jcr) lyrics
[partie i: outro]
[intro]
ok, enregistrement n° 59
nous sommes le 30 août 2011, il est exactement 5h23 du matin
test d’expertise sur le cobaye n°7
j’enclenche les machines
positionnement de l’individu dans la cellule acoustique
cet individu souffre semblerait-il du syndrome de l’expression frénétique
nous allons donc procéder à une -n-lyse en condition optimale
mise en route
[couplet 1]
j’ai pris l’temps d’mettre mes pendules à l’heure
c’est ma tournée d’bic que j’me confesse, j’écris
voici la rage qui m’anime, ma mine
à chaque ligne commet des meurtres
et ma team magnifie la rime, tu connais les mœurs
on avance tête haute, tout en faisant profil bas
dans l’ombre, on lâche nos rimes crades
nos bics parlent, nos vides pages
j’tâche de représenter, c’est pourquoi j’vous lâche un vrai débit
j’taffe en indé pour vous laisser une tâche indélébile
authentique, du moins, j’essaye de l’être en espérant que ça vous parle
pour certains, ma musique est un coup bas, rien à faire, écoute ça
j’plaide coupable, j’reste cool gars mais depuis l’départ
j’tranche les débats comme un coup d’sabre
[couplet 2]
j’répète, j’reste authentique en espérant que ça vous parle
pour les faux, ma musique est un coup bas, rien à foutre, écoute ça
j’plaide coupable, j’reste cool gars mais depuis l’départ
j’tranche les débats comme un coup d’sabre
et j’nous vois cloîtré dans l’béton, les murs de ciments
j’veux c-sser les briques mais pour l’instant j’peux briser l’silence
ressers moi un verset, la coupe est pleine
j’en ai gros sur la patate et le rap m’évite d’en faire tout un plan
ressers-moi un deuxième verset, à la tienne, à la vie
il faut que j’boive le calice jusqu’à la lie
ouais et c’est ça l’ami, j’escalade la rime ma thérapie
autant vous dire que j’suis déjà plombé
donc j’kick jusqu’à la nuit tombée
j’fous l’zouk et même si j’arrive tout cool, moi j’bouffe tout
on roucoule pas
ce sera p’t’être inspiré par des coups d’blues
si vous aimez pas et ben j’m’en fous, j’l’ouvre
j’vous coule, j’vous cloue, j’vous retourne
mais pousse couz’, j’suis à bout d’souffle
[couplet 3]
et pourtant pour beaucoup, j’reste un simple bouche-trou
un bougnoule, un amateur de fou fou
c’est plus du rap, c’est du kung-fu où j’joue
parle pas ou shoot, mets ton pare-balles
comme caba, on te roue d’coups
la boucle tourne en rond comme un tourniquet
loin d’jouer les vandales, vois donc ce que le micro m’empêche de faire
battre le fer tant qu’il est chaud, frère c’est mon art, j’ai l’flair
la flamme et beaucoup plus d’une flèche à mon arc
la boucle tourne comme une toupie et j’ai du mal à rester tout peace
trop d’soucis, faut qu’j’évacue à tout prix
de c’monde, du mal à suivre la mode
heureus-m-nt les mots de mon mémo
ch-ssent mes démons et soignent mes maux
une douleur aiguë comme un cri d’gosse
à l’époque des kriss kross
on rêvait de toucher les étoiles en faisant du fric propre
et j’flippe pote, depuis que j’ai quitté l’afrique
j’bloque, j’regrette ma vie d’gosse, mes rêves s’effritent comme des crisp rolls
[couplet 4]
j’m’isole dans une boite noire, j’cogite et j’gigote
pas d’blagues au micro chicotte
logique, donne moi un bic et j’m’y colle
un bic et j’bricole un hit de hip-hop
cousin, j’ai les crocs, laisse moi croquer l’instru à pleine dents
laisse moi vider mon sac, vu que tu m’as pris la main dedans
et c’est maintenant qu’ça s’p-sse et j’place ma dédicace
à ceux qui prouvent que le rap n’est pas mort, il est en maintenance
en même temps, j’pense plus qu’mon mic percute
en 2011, le prologue ne sera qu’un aperçu
dans les allées du rap, j’ai croisé des âmes perdues
et ça m’perturbe, moi qui rêvait que cet art perdure
j’en ai marre moi
tellement underground qu’il faut croire
que j’écris mes textes dans un trou à rats
et j’vous vois pas, alors de vous à moi
j’tappe l’incruste sur la libye comme l’occident au pays de l’or noir
[outro]
j’fais du brouhaha et joue les fous à part
j’sais plus dans quel but, vu
que c’est pas pour l’cash ni pour la gloire
j’vous épate malgré mon aspect, le r.a.p., j’me voue à ça
voici mon profil sur face b
[partie ii: freestyle de crackeurs]
[intro: seven]
tu croyais que j’allais partir sans faire poser mes potes ?
jcr, okay
[refrain: seven]
bouge la tête augmente les b-sses, frère, n’aie pas peur
du son du ter-ter pour faire terre les jacteurs
j’ai le bon texte, le concept j’connais par cœur
freestyle de crackeurs, freestyle de crackeurs
tu veux du bon son ? viens tester les saveurs
reste cool mec car j’cloue l’bec des détracteurs
j’ai le bon texte, le concept j’connais par cœur
freestyle de crackeurs, freestyle de crackeurs
[couplet 1 : seven]
okay, les gars, vous êtes où ? j’sais qu’vous mourrez d’frousse
vu qu’ça fout les boules quand mon crew déboule
désolé si j’vous étouffe, j’vous dégoûte
que voulez-vous ? ici, ça joue des coudes
on coule les oufs, pour les rouer d’coups, j’pourrais les shooter tous
hé, inarrêtable comme une coulée de boue
où les les couz’ qui taffent tous les jours pour faire doubler l’tout
j’t’avoue gars que j’suis là pour perdurer
ma bouche crache tellement de couplets
qu’on voudrait me tirer les vers du nez
c’est sev’ qui crame la prod à point sur le grill
mon rap, c’est de la boxe, j’suis venu mettre les points sur les i
j’triche, c’est c’qui les traumatise
si les mc ont l’vertige, j’ai mille et une figures de style acrobatiques
j’maîtrise les b-sses, aiguise mes phases, mes rimes t’éclatent, les beats écrasent
révise tes maths, évite de clasher, vite dégage gros
en face t’es minable, tu sais comment c’est
mon seize est comme un cancer, j’finis sur une phase terminale
[couplet 2 : sima]
écoute le projet du sept, une sorte de gros jet de pierre
de prose et de vers, j’te promets le crochet du siècle
qui brise les oreilles, ces rimes visent le soleil
vas-y mise vite de l’oseille sur le gros nez du sept
c’est trop vrai tu sais, mon crew c’est jcr
infusé en quête d’air car trop de merde diffusées sur les ondes radios
dis à ces cons d’saligauds que maintenant on a l’niveau
on f-ck un bon tas d’mythos
le progrès, c’est comme ça qu’on procède
au cro-mi, des gros seizes offerts, promis, même les pros cèdent
rap hypnotique, on crame les hypocrites
blessé par nos rimes horribles, t’es grogi
mais tes pores saignent
nos sessions studios sont pleines de phases dont tu as l’idée
on met la pression comme sev’ et sa ponctualité
j’xxx des rimes horrifiques dans tes pires orifices
mais sois vite positif face aux crimes auditifs
j’en place une pour n.e.m. (trois lettres)
la famille récite, face à la vie résiste
ne change pas, reste le même
une autre pour julius, aka dxxx, chacal renard
un grave gars comme ça, j’vois que c’est très rare
[couplet 3 : nem & seven]
elle où cette taupe ? nem, il est p-ssé où ?
parait qu’y’ a besoin de moi par ici
affirmatif !
s’il y a un freestyle, j’réponds présent, normal, j’dors mal de toute façon
donc fort aptes aux sessions
à l’ancienne, sans pression, sima fais monter l’son
et comme c’est l’projet d’sev’, il m’faut d’gros projectiles
alliance de prose et d’rimes, des punchlines trop techniques
mais ici, pas d’oseille, travaille pas sur la vue
c’qu’on vise c’est les oreilles, pour qu’on dise que ça tue
et j’suis p’t’être pas hardcore par rapport à d’autres
l-ssé par vos violences, moi j’en suis pas l’apôtre
par contre, j’ai pas d’problèmes quand il faut kicker un truc
quand faut niquer l’instru, là j’m’y mets comme un rut
si j’m’incruste en criant, c’est que j’gratte dans l’silence
j’grave mon blaze dans l’ciment d’un p’t-t air lancinant
installé dans l’divan, j’ai juste besoin d’un p’t-t sample
d’un stick entre, d’un bic quand j’ai envie d’m’y mettre
j’grapille chaque millimètre de ma feuille, si j’m’y perds
c’est pas grave, t’façon les écrits restent
et comme chaque nuit d’ivresse m’inspire bien plus d’dix vers
sur moi ou des thèmes divers, c’est rare quand j’tergiverse
laisse moi quatre temps, quatre temps
j’rappe, j’zappe rarement de parler des carcans qui nous enferment
moi j’essaye d’être sensé même quand ça semble sans sens
entends bien, rien sans rien, chaque mot lancé est pensé
[refrain: seven]
[outro]
voilà
t’as capté dans ta pet-te tête
jcr, s.e.ve.n., s.i.m.a., n.e.m
la boite noire
le prologue, 2011
bande de pet-tes biatch
on vous baise
freestyle de crackeurs
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