j'y arrive pas - salif lyrics
[couplet 1 : salif]
des fois, on s’demande c’qu’on a à part notre tèce
c’est ensemble qu’on partage nos peines
et surtout qu’on partage notre pêche
j’sais bien, c’est ma vie qu’je crame
mes rêves sont partis dans les flammes
plus j’avance sur la route et plus une partie d’moi s’efface
c’est vrai, dans l’tier-quar on s’retrouve entre fous
le résultat d’tout ça c’est un p-ssé souvent trop flou
pourquoi j’m’en sors pas ?
p’têtre que j’ai pas -ssez d’shneck
pourquoi j’en suis arrivé là ?
pourquoi j’ai tab-ssé c’mec ?
j’sais plus, j’ai rien qu’des textes et des prétextes
pour ensevelir le mal
des rimes pouvant servir de dalle
à des gosses pour qu’ils marchent tout droit
toujours les mêmes soucis, les mêmes trucs qui te hantent
le gent-ar, le gent-ar, plus t’en parles, plus t’y penses
c’est le train-train quotidien
on traine, fume un joint et puis on rentre
c’est l’ignorance qui pille nos rangs
comme des brebis on rampe
l’époque des bang-bang, des p’t-ts qui veulent être vieux
c’est pas du respect mais les crocs qu’ils ont dans les yeux gros
[refrain]
me demande d’changer mes potes et leurs méthodes de vies
façon j’y arrive pas, j’y arrive pas
me demande pas d’changer leurs codes ou leurs modes de vies
façon ils y arrivent pas, ils y arrivent pas
le mépris, les fachos, les cris, les barjots
[?], les -ssoc’
car ici rien n’a changé
[couplet 2]
j’observe mes soces j’vois qu’on a qu’une ambition
c’est devenir riche sans rien foutre et faire péter le million
en plus, tu p-sses du rire aux larmes, tu peux pas vivre au calme
façon, en bruit d’fond t’as toujours l’son des gyrophares
tu p-sses, si t’entends rien alors y’a un truc qui cloche
y’a du avoir un keuf chaud un coup d’gazeuse et une riposte
normal, j’porte pas pas d’jugement,j’dis même pas qu’c’est la merde
eux, n’ont rien à faire, n’ont rien à foutre, quasiment rien à perdre
laisse pas une trainée d’p-sse, on fait tous chier les flics
je sais c’est triste, les plus zélés visent les bénéfices
y’a plus d’acquittés nan, y’a plus d’tié-pi ici
l’amitié et la vie de c sont dictés par la frénésie
la prison fresnes évite, tu parles
tu crois qu’les frères hésitent à presser sur le clic
et t’trainer sur le bitume, c’est ma haine que j’décris
faite de peines et de cris, on vit les nerfs dans les tripes
mais t’inquiètes, on a l’habitude mec
[refrain]
me demande d’changer mes potes et leurs méthodes de vies
façon j’y arrive pas, j’y arrive pas
me demande pas d’changer leurs codes ou leurs modes de vies
façon ils y arrivent pas, ils y arrivent pas
le mépris, les fachos, les cris, les barjots
[?], les -ssoc’
car ici rien n’a changé
[couplet 3]
mais en réalité y’a trop d’étapes
avant qu’tu penses à ta conscience
en réalité on fait du rap
mais les gens savent pas c’qu’on pense
rien à cirer d’être au top
négro j’pop, rime
fait vibrer l’anti-pop
ils aimerait que j’f-sse un truc gentil
genre [?] pour le grand prix
tant pis pour les gens qui dorment
j’suis le type de l’autre équipe
le portait type de l’anti-cop : le bandit
pas d’antidotes à tous les problèmes qui s’posent
y’a trop d’ecchymoses sur les cuisses et dans la tête des mômes
si on continue à prôner trop l’laxisme
ils feront des rodéos à 7, rouleront d’gros bédos à 10
mais qu’est-ce tu veux ma zik reflète ma vie
au moins l’temps d’un t-tre
chante ainsi un hymne synonyme de désespoir
avec les couilles et le style, le taux d’adrénaline qu’il faut
rentre dans ma zik, rentre dans ma vie,rentre dans mon reality show
[refrain]
me demande d’changer mes potes et leurs méthodes de vies
façon j’y arrive pas, j’y arrive pas
me demande pas d’changer leurs codes ou leurs modes de vies
façon ils y arrivent pas, ils y arrivent pas
le mépris, les fachos, les cris, les barjots
[?], les -ssoc’
car ici rien n’a changé
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