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le coeur d'un homme - rohff lyrics

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[intro]
il y a trop de sensations à gérer ici, l’amour, la haine
pour certains les drogues, l’alcool
hein !
les fantômes du p-ssé nous traquent, ewa

[premier couplet]
pourquoi ai-je si mal au ventre, moi qui m’vante d’être un bonhomme dur
pourquoi ai-je si froid quand il vente, quelque chose me torture
me bouffe l’oxygène, plus d’appét-t quand j’déjeune
p’t-t à p’t-t j’ressens les coups comme si j’étais plus jeune
j’sais plus où m’mettre, dois-je admettre être affaibli ?
caché entre les lignes de ma lettre
perçois mon mal-être, en cette lettre
douleur atroce, j’perds mes forces, j’craque tellement j’suis croc
en train d’craquer, j’tire une tête de croque-mort
l’amour m’a drogué, le cœur pourtant anesthésié
elle a trouvé le nerf vivant
overdosé mon cœur un mort vivant
j’voulais faire bien pour changer
m’éloigné des dangers, comme un voyou se ranger
rongé par l’p-ssé, triste vécu
j’révais d’affection, d’protection, pour m’sentir en sécu
blasé par la routine qui m’use, blasé par les boites de nuits
toujours -ssis quand tu t’amuses, fatigué des mauvaises news

[refrain x2]
les fantômes du p-ssé me traquent comme un schlag, sorti de cure, à qui on propose du crack, faut pas qu’j’craque
remue pas l’couteau dans la plaie, quand j’perds tout mon sang
le regard perçant, quand tu m’vois tu l’ressens
les fantômes du p-ssé me traquent comme un schlag, sorti de cure, à qui on propose du crack, faut pas qu’j’craque
remue pas l’couteau dans la plaie quand j’perds tout mon sang
le regard perçant, quand tu m’vois tu l’ressens

[deuxième couplet]
j’moisis pas en prison, mais j’cohabite avec la poisse
mon p-ssé braque mon présent, le futur bloqué dans l’sas
ress-sse les souvenirs, les bons les mauvais délires
recyclé en b.e.p car j’ressemble à mon avenir
pendant qu’j’explose de rire tu peux compter mes chicots
on m’a dit reste comme ça, c’est toi c’est l’charme du ghetto
si j’avais pas vécu ici j’aurais été quelqu’un d’autre
si j’avais pas manqué de mon père j’aurais fais beaucoup moins d’fautes
mais avec des si, on coupe du bois crois-moi
j’ai d’quoi raser l’amazonie, moi, mkouboi housni
chacun sa notion d’la vie, ses p-ssages à vide
sa maturité, ses intérêts, ses poches vides
que dieu nous guide
entre croyant, et non-croyant
comme un débat entre voyant et non-voyant
mais voyons, toutes les té-ci veulent s’en sortir comme samy nasri
marqué à vie, j’compte plus les rayures sur ma carrosserie

[refrain x2]
les fantômes du p-ssé me traquent comme un schlag, sorti de cure, à qui on propose du crack, faut pas qu’j’craque
remue pas l’couteau dans la plaie, quand j’perds tout mon sang
le regard perçant, quand tu m’vois tu l’ressens
les fantômes du p-ssé me traquent comme un schlag, sorti de cure, à qui on propose du crack, faut pas qu’j’craque
remue pas l’couteau dans la plaie quand j’perds tout mon sang
le regard perçant, quand tu m’vois tu l’ressens

[troisième couplet]
c’est dur comme donner d’l’amour, recevoir peu en échange
ou qu’on consomme ton humour, et qu’ta tristesse dérange
manque de respect, peu d’gentillesse sauf quand ça t’arrange
c’qui m’rend si nerveux, étrange, c’est tous ces soucis qui t’rongent
et qui t’plonge dans la solitude, malgré la foule
tout le monde pense qu’à sa gueule, et ton besoin s’fait refoule
tu t’replies sur toi même, et c’qui m’fout les boules
c’est que tu m’fous la haine, alors qu’j’aspire à être cool
j’suis dans l’sous-sol de l’amertume, mais tu me captes pas
ne jactes pas sur ma vie, c’est qu’tu m’acceptes pas comme je suis
j’reviens d’loin, épargne-moi tes caprices
il y a du mérite, j’tiens la route avec mes deux pieds motrices
grâce à dieu, j’surmonte les épreuves, ma preuve de science est de preuve
salam aux frères qui font des rappels
car ils font tous c’qu’ils peuvent pour t’sauver, mes idées sont neuves
quand j’vais crever, mes œuvres, mes musiques seront veuves

[refrain x4]
les fantômes du p-ssé me traquent comme un schlag, sorti de cure, à qui on propose du crack, faut pas qu’j’craque
remue par l’couteau dans la plaie, quand j’perds tout mon sang
le regard perçant, quand tu m’vois tu l’ressens
les fantômes du p-ssé me traquent comme un schlag, sorti de cure, à qui on propose du crack, faut pas qu’j’craque
remue par l’couteau dans la plaie quand j’perds tout mon sang
le regard perçant, quand tu m’vois tu l’ressens

[outro]
tu l’ressens
façon d’marcher, dégaine, façon d’regarder, on s’reconnait hein. les fantômes du p-ssé te hantent, te traquent comme pacman. cavale, cavale, il y a les gloutons derrière

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