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tetris vs. neyah - roar (battle rap) lyrics

tetris vs. neyah lyrics
[paroles de “tetris vs. neyah”]

[round 1 : tetris]
merci d’l’accueil et, désolé, toi, tellement qu’tu es têtu
tout l’temps, tes matchs commencent par : “pour ce battle, j’étais opé'”
quoi ? “j’étais opé'” ? dès qu’tu te lances, tu t’exécutes
car, si tu dis : “j’étais opé'”, c’est qu’sur l’instant tu ne l’es plus
rentrer comme ça, c’est culotté, en une séquence, tu perds tes burnes
ça montre aux gens qu’tu es crédule, faudrait qu’tu censures tes préludes
car, plein de fois, j’t’ai vu choker, ça y еst, maintenant, tu es prévenu
si, quand tu l’fais, t’еs plus opé’, ça sera vraiment dur dès l’début
moi, pour c’battle, j’étais opé’, et j’le suis encore
pour celui d’avant, j’étais au pieux, d’ailleurs, p’tit temps mort
j’ai atterri à lisbonne avec l’estomac vide
premier métro, taxi, on s’jette dans un restau’ d’la ville
j’rentre à l’hôtel, j’sens de très fortes fatigues
genre c’était comme la grippe
j’me lève, la tête dans un étau, j’panique
j’annule le match, j’étais presque au tapis
je rentre à mars’, d’emblée, les doc’ m’avisent
m’annoncent des choses pas cleans
bref, tu veux savoir pourquoi diego m’a pris ?
car j’ai trop d’trucs dans l’ventre, et c’est pas moi qui l’dis, non, c’est l’échographie
vu qu’il parlera d’mon absence, je m’adapte à ses pièges
j’fais mon come back sans attendre, être malade, ça fait ier*ch’
là, j’te partage ma faiblesse car j’déteste
devoir rester dans la chambre comme la balle d’une kalach’ m*rs*illaise
pour l’paradis, j’t’offre un pass gratuit
si j’règle ce beef, vous allez voir sa poitrine fumer comme un pastrami
nique tes gun bars, l’ami, jamais tu blesses les cœurs
t’es pas ce type si vif, tu tires pas d’balle réelle
si tu veux k!ll syzif, apporte un texte meilleur
quand j’livre mon matériel, ça finit pile ici et j’te parle pas d’pacemaker
là, j’suis le best player
mais trop de jaloux, j’ai besoin d’amulettes
dès que ce chat l’ouvre, j’entends pas tout, même tes gars trouvent mes presta’ plus nettes
savourent mes textes à tue*tête
sale fou, si tu crois faire parler la poudre, elle reste grave muette
pendant qu’tu cherches des armes sur l’net, vingt*quatre sur sept, bin j’assure l’set
j’te prends pour de l’entraînement comme un bas d’survêt’
tu fais monter plein d’cat sur scène pour pistonner ta ligue
des chats armés qui viennent s’venger d’mes pistolets à billes
donc mignonne est ta team
dès que j’écoute c’que ces gosses imitent, je vois beaucoup d’jacteurs, y’a plus d’old school rappeur
t’es l’chef d’un jeune groupe qu’a pas d’bonnes lyrics
donc c’est sur les genoux que votre boss finit : ça, c’est osgood*schlatter
dès l’premier round, t’as peur, ramène les armes tantôt
j’contrôle c’qui sort de ton métal comme le faisait armando
t’étais p’t*être opé’ avant c’match mais, là, t’es pas tant chaud
normal, tous ces métaux dans ton back t”ont donné froid dans l’dos
[round 2 : tetris]
toujours sur la carte, si une balle part
j’verse du napalm, on n’a pas vraiment les mêmes panoplies
sors pas un tas d’cracks, j’te ken en live, voir en face cam’
mais j’suis là car j’veux pas qu’tu sentes ma haine via l’ordi’
j’t’ai hébergé dans mon appart’, donc t’es qu’un bâtard
si, comme 2taf, sur moi, tu lâches que des saloperies
il est temps que sacha et ce chat sachent qu’j’ai pas fait de
sale crasse, à part sur l’canap’ sur lequel t’as dormi
y’avait d’la cyprine sud*américaine, asiatique plus algérienne
des gos très assidues avec l’hygiène
et, pour continuer ses pratiques
il a fallu que j’astique cette odeur de lyonnais raciste sur ma méridienne
là, t’as la veste qui schlingue, ça fait l’bonheur d’la foule
t’as des méthodes qu’seuls les copieurs approuvent
sans l’aide des autres, t’es pas auteur d’phases lourdes
toi, si ça te check l’épaule
c’est pas qu’ta perf’ est bonne, c’est pour sentir l’odeur d’la mouille
la première fois que j’t’ai vu, neyah, tu savais pas où t’mettre
idem, la dernière fois qu’t’es venu chez moi, je savais pas où t’mettre
il est venu drop ses rimes, hop, c’est dit
vous croyez l’orga’ responsable du fait qu’il y ait plus eu d’roar série, or, c’est lui
cinq heures de train et enfin mon appart’
technique sncf
t’as mis pareil pour cent*vingt secondes d’accap’
après tant d’temps, j’étais fatigué, donc, ta centième prise, je l’ai validée
j’faisais semblant qu’c’était archi frais
étrangement, tu sais pas kicker, tu connais pas l’rythme
chacun de mes beats te laisse en sang, très égratigné
franchement, j’préfère t’aviser, commence pas la ‘sique
car, pour qu’un chat vive, faut qu’il entende les caisses arriver
j’espère qu’t’as pigé, sous la capuche, j’vois qu’une pute abjecte
maadou s’demandait si, quand tu dormais, tu l’avais sur la tête
oui, j’l’atteste, je t’ai vu la mettre, et, vu ta technique
nelson barros pourra p’t*être dire si tu suces avec
tu restes un subalterne, là, t’as pas une super côte
dans les soirées, tu dois t’présenter comme un qr code
t’as dit : “si j’tape “maadou”, j’tombe sur une page pute à clics”
même résultat quand j’tape “neyah”, j’te croyais plus tactique
j’t’ai empêché d’dormir dehors, donc fais pas ta b*tch
là, j’te trouve gonflé sur les bords, comme une pâte à pizz’
j’attends le respect qui m’est dû, tu piges ça
j’sais plus, j’ai commencé ce truc, mais ça fait plus d’une vie d’chat
[round 3 : tetris]
vous connaissez les ligues rap contenders, url ?
beh, irréel, lui, il a créé cat contenders irl
t’as retiré le rpu pour mettre le cti
quand le fn est devenu rn, j’suis sûr qu’c’était lui
tu reprends les names, tu zappes les accords
j’vois pas d’chat très hardcore
que des mauviettes qui partent chasser l’rat mort
pire, là, t’aggraves tes rapports
crois plus qu’ici tu vas passer la porte
car ta prochaine ligue va s’appeler raor
c’que t’élabores dégage aucune passion
vous faites tellement d’entorses au règlement que, d’ici, j’entends vos luxations
trop de clonages dans ton volume d’actions
t’as repris des blases qui passent comme des ashkénazes pendant l’occupation
t’abuses à fond car tu parles souvent d’tes tactiques allemandes
mais, dès qu’seth guex a clashé l’mouvement, t’es parti d’ thaïlande
chaque goutte de sang éparpille ta bande
moi, quand j’t’ouvre le ventre, c’est paritairement qu’j’répartie ta viande, très amicalement
j’la saisis, j’attends pas ma chance
j’arrive à temps, pas d’latence, j’reste trop vif
donc, dans mon veston, pas tant d’lames avancent
pendant qu’les miennes fissurent vos manteaux, comme l’explosif avant l’avalanche
commencez à changer les choses dans vos soupes
j’mange pas c’qu’ils cuisinent, une lame par*ci, une lame par là
donc je récidive, j’plante les clones dans ton groupe
t’entends : “tchi, tchi, tchi” comme pendant l’échauffement au foot
j’ai tellement planté qu’ce soir appelez*moi “l’pichichi”
j’manque de sagesse, faut qu’j’parte dans un p’tit tipi
depuis dix piges, j’suis dans l’circuit, petit
fais pas ton patron, circule
parce que “la lame avance”, mais tetris n’est pas con, il recule
virgule, t’sais, c’est comme ton pote : le flow, faut l’encadrer
hier, vous m’suciez, une fois sur scène, j’sens plus vos langues rapper
“t’as dit que wolff savait manier la magie comme greyback”
c’est wack, puis mon pote sosso la pratique en spectacle
leurs blases sur l’affiche rend ces matous fous, à bloc
vous avez du devenir des chats pour qu’maadou vous adopte
d’la mignonnerie pour d’la clémence, c’est pareil à chaque fois
en votre présence, même les souris dansent le cha*cha*cha
la salsa, la bachata, enfin bref, au moins vingt s’énumèrent
lyricalement, vu qu’t’es flingué, tu perds
c’est plié, j’prédis la fin, j’ai du flaire
donc, sur moi, t’as misé la pièce
c’est pas une consigne aux ingé’ lumières

- roar battle rap lyrics

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