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saminem vs. oliver twist - roar (battle rap) lyrics

[round 1 : oliver twist]
à retranscrire

[round 1 : saminem]
t’as dit : “t’es né avec tellement d’plomb dans le crâne qu’elle en a eu la chatte rouillée”
mais, le plomb, ça rouille pas, satané boulet
faudrait peut*être t’en mettre dans l’crâne, histoire de te dérouiller
et t’oses faire la guerre aux gens cérébraux ?
pour toi, l’intelligence est un faussaire, d’ailleurs, elle te fait défaut
on dirait que, du dictionnaire, t’as que la version démo
d’ailleurs, ton gilles de la tourette te rend vraiment dégueu’
mais tu insulterais beaucoup moins si tu pouvais voir les gens dans les yeux
moi, je te laisse être vulgaire, continuer tes puteries
tu utilises des gros mots : normal, c’est les seuls que tu peux lire
t’es le genre de mec qui cherche par paresse tout plein de gros mots commençant par “s”
mais, si tu veux m’insulter, t’as juste à dire qu’on est pareils
ta manière un peu grossière de clasher, ça m’exaspère
tu refuses de le reconnaître : t’es le gosse que tu as eu avec ta mère
mais, quand tu t’énerves comme un fou, dans ta tête, ça claque
mais, si ça se trouve, tu entends qu’une bande son et je suis même pas là
gros, calme*toi sur les mamans, je trouve ça moche et lourd
puis, si tu croises la mienne, c’est elle qui porte tes courses
tu vas encore dire qu’on t’a sucé à la chaîne
c’est horrible, mec, tu n’as rien purgé à part ta peine… et dony s
bref, t’es toujours cru mais t’es jamais cru
mec, atterris, tu fais que parler de cul mais, ce qui est sûr, c’est que t’es fuit par les filles
toi, tu te tapes des murs, pas des milfs
quand tu téma’ les filles d’un regard maléfique, jure qu’elles appellent pas les flics
la situation t’dépasse, tu n’es pas perspicace
c’est toi le véritable inventeur du “putain d’qu*qu*qu*qu*qu*qu’est*ce qu’il s’passe”
ce qu’il se passe, c’est que t’es ivre, gros
donc je prends ton verre, te l’éclate sur la tête : headshot
tu joues les badass, mais sache que l’hk t’y aide, même chaude
oui, tu bois, bois et re*bois jusqu’à voir tout en flou
bon, toi, tu t’en fous, mais…
la détermination sépare l’artiste de l’escroc
quand je bosse, toi, tu bois, on n‘a pas les mêmes crocs
tes potes hypocrites te disent que t’es hyper chaud
moi, je viens provoquer ta mort : dans le dos, on n’a pas les mêmes faux
donc demande*toi quelle image ils garderont de toi avant que mes vers te tuent
tu ne laisseras que des lignes sur le cul telles des vergetures
moi, je fais mon show sans salle, comme artiste de rue
toi, on dirait que tu signes de ton blaze quand tu dis “fils de…”, bref
dieu t’a rendu aveugle et service, tu dois pas critiquer
si tu voyais ta vie, tu te serais suicidé
[round 2 : oliver twist]
à retranscrire

[round 2 : saminem]
j’me demande moins pourquoi le staff du rc t’a pris que par où
tu veux représenter les gars de cité comme maadou mais tu as fini avec des bijoux dans la bouche, comme maadou
tu penses que, dans le domaine, tu vas te faire un nom ? mais non
je te trouvais bon quand t’avais les cheveux longs et blonds
sur instru’, tu es nul, t’as le droit à aucune prétention
le public crie : “une autre, une autre” au milieu de tes chansons
y a des gens qui aiment tes textes mais, dans ces fans, y a que tes potes
tes textes sont à ton image : ils ont moins de sens que les autres
tu penses que tes rimes ne payent pas d’impôt, tu penses que tu sais rapper : faux
si t’enchaînes des seize synchro’, c’est que c’est l’heure de l’apéro
je suis la crème du rc, un délice ; toi, tu es un d*list
ton flow, c’est un délire ; t’apprécier, c’est un délit
on est sûr que t’es aveugle ; moi, j’pense que t’es sourd, des fois
tu fais des phases à tes potes, ils te disent : “ça, tu… l’mets pas”
t’as la tchatche d’un morsay sous coke qui se prend pour lim
avec le flow de bigflo et oli imitant eminem
et tu t’caches derrière ton handicap à chaque fois tu rates un truc
on te dit : “t’es pas dans les temps”, tu dis : “frérot, je vois pas l’instru'”
bref, tu vas penser que je suis un gars crédule
mais, moi, j’pense que c’est contagieux vu qu’ils voient pas que t’es nul
t’essaies de nous attendrir mais ça marche pas, je laisserai pas ton handicap faire son effet
puis si, pour pas tomber, tu t’tiens à la barre, c’est pour témoigner ta version des faits
car t’es une petite cr*pule, genre miniature
contre milo creed, il a dit qu’il savait même pas lire
et il pourrait le prouver face aux guns de ceux qu’il adule
ceux qui ont connu la vie de gangster, la dure
car, toi, quand tu lâches le chien, tu te retrouves seul avec ta canne
quand, eux, ils lâchent le chien, soit c’est un pit’, soit c’est les flics qui cherchent la balle
arrête de croire que tu es fort comme pop smoke, que tu vas sortir le flingue
pour te rappeler que t’es dingue, ta canne fait “toc toc, toc toc”
et les gens pensent que tu es énervé, que tu t’prends pour b00ba
moi, je pense que tu dois juste beaucoup te concentrer pour nous voir
sur scène, tu joues les sales tyrans, t’as l’air d’y croire, c’est attristant
pour moi, tu n’es qu’un sacripant qui se couche dès que ça crie “pan”
d’ailleurs, tu cries un petit peu trop, oliver
tu ferais beaucoup moins le malin quand t’es tout nu dans le hall, l’hiver
t’as connu le grand frisson, fait plus d’un an en prison
mais, vu ton sens de l’observation, ils t’ont pas gardé chez les matons
donc, toi, le bandit textuel, fais un tête*tête avec une pierre
comme montana, débarrasse*toi d’manies comme celle d’être vulgaire
ou tes tic gestuels, ou tes trips s*xuels, ou le fait d’être une merde à peine humaine
putain, faut quand même pas toutes que j’te les énumère
(t’en veux encore, j’peux en mettre)
[round 3 : oliver twist]
à retranscrire

[round 3 : saminem]
ton texte est pauvre, tu es pauvre, tu ferais mieux d’atterrir
dans ton appart’ comme dans tes lignes, il n’y a rien à saisir
il n’a pas fait un battle décent mais, à part ça, le sent bien
il ne voit pas que, dans le regard des gens, il n’est que le sale, le sans*bien
le seul travail que t’as à faire, c’est sur toi*même et, même là, t’as la flemme
tel un enfant d’honneur, tu fais comme les grands mais t’es à la traîne
on dirait que tu bosses à la mine avec tes sales amis
tu les fais passer pour des qataris, d’ailleurs, ils ont pas ri
te cherche pas d’excuse : me battre, c’est un gros pari
sur ce battle, t’as fait tapis : normal que tu t’fasses marcher dessus
mais t’es un mec modeste, tu assures
les autres veulent juste une villa avec vue sur la mer ; toi, tu veux juste la vue
sérieus*m*nt, la vie est une pute
à un moment, t’avais une bonne vision, puis vous vous êtes perdus de vue
je sais, on va encore me dire : “encore des blagues sur les aveugles, je n’apprécie point”
mais, lui, à chaque battle, il vient aveugle et on lui dit rien
t’as une dégaine de daron, des dents qui demandent pardon
un corps qui sent pas le savon, t’es p’t*être aveugle mais moi non
je veux dire : combien tu as sur toi ? rien ; comment tu assures, toi ? mal
face à moi, tu es mal, hein ? mais tu restes le plus con de la salle
tu n’as pas de face, pas de cœur, pas de foie
t’as tellement rien qu’il y a des trucs que tu n’as pas deux fois
donc, oliver, me teste pas, repars la tête basse
ils te voient comme une bête de foire, je t’écoute comme : “qu’est*ce que… quoi ?”
tu représentes tout ce que j’déteste en moins bien, c’est lamentable
j’ai commencé par marquer mes deux points, comme le début d’une phrase en braille
ce soir, j’te lapide sans public, je compte pas rater le coup
à l’inverse de l’acide : plus je suis concentré, moins je fais de trous
et, toi, t’es moins souvent dans les temps, t’as pris deux coups dans les tempes
tu es rapidement énervé mais t’es long à la détente
tout ce que tu racontes, c’est gênant, on dirait que t’as pété les plombs
je sais même plus si tu te bats contre moi ou contre la dépression
“tu t’appelles camille, t’es intelligent” : dois*je vous dire que c’est navrant ?
si j’arrête de choker, vous perdez un de vos trois angles
comme un ennui croissant : entendre vos conneries, ça me gonfle
que j’arrête de choker ? ok, arrêtez d’être mauvais, j’aurais de la motivation
donc retourne faire ton tiercé, tenir le rôle du connard
t’as peut*être le niveau du rc mais t’as pas celui du roar
et : “t’es fort”, c’est ce que dit à à peu près personne
t’es comme wojetk, dans les méthodes, tu lui ressembles
surtout quand il perd forme, fond et charisme
que de l’insulte mécanique
tes textes manquent de structure ; pour moi, il y a rien pour m’accrocher
ça m’aide à comprendre la situation des handicapés
ils sont faciles d’accès mais, moi, j’marche pas là*dedans
regarde le battle rap, c’est sans toi qu’il avance
ce soir, je vais te remettre dans le droit chemin en cognant comme si j’étais ta canne
ils veulent que je fasse sans ton handicap mais, sans ton handicap, tu ne serais pas là
donc t’es pas fait pour ça, arrête de forcer les choses
moi, je viens abroger ces codes qui font qu’apporter des clones
ce soir, tu sers d’exemple, histoire de choquer les autres
si t’entends rien et que tu vois rien, c’est pas que je choke, c’est qu’t’es mort

- roar battle rap lyrics

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