5.50 - rimkus lyrics
5.50 lyrics
[paroles de “5.50”]
[couplet unique]
tellement d’choses à dire, tellement d’gens à sortir des problèmes
j’suis là pour le pire, pour le meilleur, j’les laisse kiffer eux*mêmes
tellement d’choses à brailler, quand j’vois l’autre qui s’est mis sur la paille
à fumer son poto dans son foyer parce qu’il avait tamponner sa femme
après ça, c’est dur de garder la forme, les enfants au parlu, ça donne la forcе
est*ce que la cause еn vaut les conséquences ? dans sa cellule, il rejoue la séquence
d’habitude, on s’encule pour les finances ou parce que y en a toujours un qui dénonce
aujourd’hui, j’vois des mecs marcher au quartier alors qu’ils ont même pas gardé le silence
les époques changent, ouais, les époques changent, le respect s’est perdu, les petits s’vengent
effacent les grands en haut du tableau à coup d’éponge
p’t*être un mois après l’enterrement, on tourne la page
et donc, les larmes de toutes nos daronnes, fils de pute, c’est qui qui éponge ?
quand est*ce que la rue va se lasser d’nous ? j’ai combien d’fois laisser la musique pour elle ?
mais j’crois que même si j’vendais des millions, j’aurais à l’reprendre à fond, le tunnel
j’regarde maes et j’me dis qu’on est trempés, qu’on aime trop la rue, la mif, pour la tromper
qu’elle tendra la main chaque fois qu’on va tomber jusque dans la tombe
d’ailleurs, la mif, en parlant d’la musique : j’ai trop déçu et raté des occas’
j’voyais sch monter en showcase, en direct du carré, j’compte les bouteilles, pendant qu’le poto jouait “champs*élysées”
j’pense aux heures d’studio qu’j’ai pas fait, menotté à l’arrière d’la b*n*lisée
malgré ça, lacrim a jamais lâché, j’serais toujours loyal et redevable
le travail, personne ne va m’le mâcher, sortir mes proches de là : c’est mon devoir
“j’me rappelle, mon frère”, c’est c’que tu m’as dit, m’as toujours mis bien, toujours motivé
cette fois, c’est pas tomber dans l’oreille d’un sourd, c’est ça ou aller cher*cher à la source
et pour nous signer, fallait mettre le tarot, tu sais d’où on vient, les p’tites sommes nous font pas bander
six chiffres au moins pour nous tenter, reviens quand t’auras la plata, on mange pas les miettes du gâteau
j’atterris chez sony, chez rec mais plus d’envies chez believe
tu sais, c’est paro’, nos contrats vaut bien la maison du meilleur baveux du barreau
et qu’on m’parle pas d’chiffres, pas d’hits, pas d’streams, pas d’première semaine
t’sais qu’dans ma poche, j’ai l’biff pour être dans l’top spotify pendant quatre semaines
pas d’concours de bites, un album de fils de pute, gros, c’est ça l’but
et plus rien à perdre, j’ouvre des portes au pied d’biche, bats les couilles qu’ça pète
si ça pète as*p, dis*moi, y aura qui ? est*ce mon équipe est solide ?
est*ce qui j’finirai en soliste ? est*ce que moi*même, j’en ai envie ?
est*ce que moi*même, je suis solide ?
j’suis déjà sur l’deuxième projet, envoyer un deuxième crochet
j’réfléchis même au prochain, troisième patate, trop d’cases à cocher
j’viens d’là où s’en sortir sans s’donner les moyens, c’est dur
donc on a volé pour avoir les moyens d’acheter la pure
le pote est d’sortie, une putain d’longue peine
même pas vingt*quatre heures dehors, il s’est fait rafaler, cette trompette
la guitare rend muet les trompettes, j’regarde mes amis comme des trompe*l’œil
la confiance mène à des doublettes, j’lui tend la mano, il veut tout l’bloc
une mentale à f’nir comme 2pac, j’ai bien trop écouter, “f.u.c.k ton pote”
pour lui laisser l’tarot d’une boîte dans les mains, sans penser qu’il va faire des math’
je le sais, ouais, c’est moche puis, j’ai mon neveu qu’arrache tout, dehors
j’sais pas si mon rôle, moi, c’est d’le stopper ou d’le laisser voir qu’on a rien sans rien
et quand ma rœu*s le cher*cher au ste*po, j’me dis qu’en faite, j’aurais p’t*être dû l’stopper
et puis, j’me rappelle qu’on a rien sans rien, qu’on vienne me montrer où j’me suis trompé
tu crois qu’on est p’tit, va ? c’est la psy’ qu’on assoit sur le divan
la mentale et la dégaine d’un dit*ban, pas celle à qui on demande un dix balles
augmentation des prix d’la gue*dro mais vu la demande, c’est pas aussi cher
des litrons flottent, à cause des garde*côtes, même le pêcheur remonte des ballots sans connaître les tarots
là, y a tout la cité au ballon, j’repense à jean*mi’, à sani
j’les citais déjà en 2016, rebeu, là, t’as pris des années
douze coups si t’as pas la réf’ et puis, j’en place une à ref
et puis, aux familles dehors, parce que, poto, c’est la même, libérez abdelahmen
j’passe devant la mosquée, chaque jour, sans même y rentrer
j’crois qu’le paradis, j’vais l’voir de loin, c’que m’as dit l’padre
j’suis dans des sales affaires, dans d’sales draps mais y a du sale à faire
j’remets tout à demain, même si j’suis sûr que ce s’ra comme la veille
pourtant, même dieu m’envoie des messages, envoie un motard sur le tableau d’bord
m’a forcé à l’mettre un taquet sur le pont et découvrir un tracker posé par les porcs
en vrai, je sais même pas si c’est les porcs ou bien, si c’est un qui veut me faire
mais l’occasion, gros, c’est comme les portes : c’est toujours mieux quand elles sont mées*fer
j’ai toujours esquivé l’placard, c’est pas demain qu’j’irai, bâtard
aujourd’hui, les keufs font plus d’efforts : écoute, tracker, ça joue les forts
sans parler des indic’ qui donnent des infos, sans eux, y a personne à pousser au cachot
vivons heureux, vivons cacher, plus rien à cracher
[refrain]
faut la même si j’venais à renaître
bien trop habitué aux ténèbres
j’suis dans les blèmes*pro, ils font la fête
cinq minutes cinquante tout en visant la tête
faut la même si j’venais à renaître
bien trop habitué aux ténèbres
j’suis dans les blèmes*pro, ils font la fête
cinq minutes cinquante tout en visant la tête
[outro]
faut la même si j’venais à renaître
bien trop habitué aux ténèbres
j’suis dans les blèmes*pro, ils font la fête
cinq minutes cinquante à finir au tél’
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