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freestyle rbs 75e session x streetorama - rêve errant lyrics

[couplet 1 : sheldon]
ça commence toujours comme ça, c’est comme avaler d’travers
c’est un peu désagréable mais ça p-sse après l’averse
han, nan t’auras pas la clé d’ma haine
tu vas parler népalais si mes balafrés s’ramènent
quoi, c’est le karaté d’salem
missionnés par le boucher, on va t’ravaler l’faciès
oui le savoir est caden-ssé, sale affaire
viens t’-sseoir sur le canapé d’la chèvre
fuis si j’déborde, j’cuisine les morts pour le goûter
vous êtes cuits si j’ai l’mort
c’est pas moi qui gère le bail non c’est lui qui m’dévore
mais fais belek à ton fiac si zeurti xxx
ouais, quoi mes nuisibles s’exportent
si tu racontes trop ta vie, c’est mes suisses qui t’égorgent
j’entends une voix sombre au fond du puits qui résonne
vite, j’glisse d’ici, t’es qu’une truie si t’es conne
mais les sœurs et les frères rôdent
parc’que les loups sont unis, ton équipe ne met que des airb-lls
oui, j’ai l’goudron subtil, tous mes bougs sont sublimes
j’cultive ces tulipes qui font rigoler les vrais khos

[couplet 2 : népal]
oui j’avance weed afghan, quidam ambivalent
j’ai une oui d’avance cuidado, vie d’plavan fuis l’taff en ricanant
switch avant l’biff tavemps, dictaphone beat a fond
qui qu’t’affronte j’kick sa fente nique la flambe navrante bave en pillavant
tentative d’empathie, dans ma ville antarctique
envie d’en partir en partie car clément patine en pratique
de badtrip en badtrip, antalgique dans l’body
représentatif dans paris j’suis trop fantastique on t’as dit
vie à l’occidentale, petit salop qui s’en tape
tire dans l’tas dix ans d’âge mental dans les choses qu’il entame
vire en trafiquant d’armes? 600 balles qu’il danse ap
mise en garde j’file en balle, nique un tîmen-ba qui s’encr-sse
apprenti tah gandhi, attentif car quand il
a grandi a senti sa grande ville devenir silent hill
ralenti sois gentil, attend l’shit a-t-on dit
non tu n’es pas bon rappeur, amandine t’as menti

[couplet 3 : rêve errant]
dans ma tête c’est mal tricoté, j’ai fait des ricochets
picoré, vivoté, vu mes pensées s’effilocher
picolé, m’ignorer, tu sais qu’en nier l’évidence même
t’es pris dans l’cercle, évitant vers un vil enfer qu’les rides enseignent
on te rie au nez, ton esprit tu n’sais pas l’piloter
stade embryonnaire, par ton cordon tu es ligoté
ralentis prends l’air, la vie n’a pas fini d’picoter
car la souffrance n’est pas avarde, elle tape, s’en bat la race
qu’tu sois d’xxx ou d’palavas, elle tape souvent

[couplet 4 : 1spire]
ouais, appelle-moi pour tes couplets tristes
tout est dit, j’veux qu’ils soient bourrés d’rimes
aucun d’mes bougs hésite à découper l’beat
j’veux pas toucher l’ciel si l’très-haut fout des gifles
faut pas qu’t’écoutes c’qui p-sse petit gars
t’as l’crâne qui crame fissa, j’peux t’faire un cigare d’six grammes
ouais crois-moi c’est préférable, j’suis pas censé bédave
mais c’est pas à cause de moi qu’on a enterré l’rap
ouais j’essaye d’faire xxx pas m’sentir stressé tu sais
j’peux pas cesser d’lutter, marche en silence, exécute-les
j’veux pas être b-tté, frère tu sais
on peut pas s’affranchir des préjugés, ma hantise est décuplée
sale envie d’changer les choses
prends tes médocs, vire tes blèmes-pro on t’prend sans tes défauts
même s’ils abusent j’pourrais venger mes khos
si t’es pas mon gars sûr, t’es pas censé quer-cro

[couplet 5 : harbor]

[couplet 6 : sheldon]
encore une matinée à rien branler
a m’demander c’que j’pourrais dire de neuf, c’que j’pourrais bien t’chanter
rap de gol-mon, fait par des mormons, j’veux
rester seul dans ma cuisine car j’suis le cordon bleu
ouais, ouais la sappe fait partie du propos
polo croco pour mes gavas d’la famille du dojo
reste digne face au colonel
ouais respire, utilise ta colonne d’air
si tu fais l’vide, mec c’était déjà l’vide
du coup c’est stérile, donc y a pas trop d’ovaire
ouais j’reste vif, c’est protocolaire
c’est juste un moment difficile comme la photo scolaire
et le cordage est hors d’age
il risque fort de craquer si il subit trop d’accrocs
tacle à la prostate c’est facile, j’corse la dose
sur la grosse chatte à nadine

[couplet 7 : rêve errant]

[couplet 8 : népal]
j’apparais trop speed, level up ça m’parait logique
j’pratique la danse des ombres sur du mobb deep
rescapé du feu, best-seller, elie wiesel, g’s up
tu trouveras pas ma cr-sse sur deezer
binoclard j’les ai dans l’viseur
j’les frappe avec ma queue, poto, bras croisés comme freezer
tou, tou, omar little, ken ta grosse à lidl
t’arriveras à rien l’nez dans l’sizzurp

[couplet 9 : 1spire]

[couplet 10 : rêve errant]

[couplet 11 : harbor]

[couplet 12 : sheldon]
j’commence le truc avec la rage dans les dents, j’rappe dans les temps
reçois l’appel du féticheur quand il t’parle dans les enceintes
j’pose mon vaudou sur vous, impossible de penser en paix
si vous êtes beaucoup sur nous, vous avez oublié d’être sincères
du coup j’ai oublié les freins ouais, tes boucliers j’désintègre
j’déploie mes pions en les bougeant
ils font des allers-retours en enfer, ils sont tordus comme des boomerangs
l’heure de la morsure et des souffrances, tout fout l’camp
j’ai vu des ordures faire des sous quand mes bougs manquent, han
retiens ma tête c’est mieux
elle apparaîtra dans tes rêves avant qu’on t’pète les beujs
han, belleck aux colonnes de feu
si j’invoque moloch tu vas sombrer, c’est ce qu’ordonne le vœu
ouais ferme les yeuz, c’est que le prologue de c’jeu
qu’les boloss lèchent mes yeuks
comment ça, t’aimes pas les putes avec des collants sales
travelos zombies, on aime le luxe et les grosses en cage
les miens n’aiment pas trop les tiens, allez viens j’te montre
comment ça s’p-sse si on organise un koh-lanta
écoutes les fréquences sombres, putrides
j’culmine, proche de la rédemption
vos avis n’sont qu’une stupide extension de nos avis
tu peux t’mettre la tête dans l’fion
demande à mes bohémiens, c’est quand la colère vient qu’on gifle ça
normal, que ça plaise à des collégiens
ouais, ouais bougez-vous d’là
vous allez m’soûler, tous ces bouffons ont des poussées d’courage

[couplet 13 : 1spire]
peut-être qu’t’en as marre de nos poèmes tristes
mais j’vais pas arrêter d’soulager mes maux d’l’esprit
tu connais p’ti j’suis pas la pour t’causer biff
tous mes collègues riment et réfléchissent demande a lonepsi
pendent q’les rolex brillent, j’reste sombre
j’pète le skonk, même au levé j’tire sur des gros g d’weed
mais j’veux qu’mes projets glissent, ça c’est b-n-l
j’amène ma rage pour vous baiser, en toute modestie
avec hakim, aska, un sale état d’âme
les prof disaient qu’j’raterai ma life, j’crois pas en cette prophétie
j’suis paro j’t’ai dis
emprisonné dans ma tête, c’est des barreaux qu’j’effrite

[couplet 14 : népal]
aucun précédent sur la b-sse affectionne les p-sses d’excédents
bases excellentes, l-ssé d’ser-dan ça finit par c-sser des dents
-ssez d’sédentarité, routine à eu peau d’mes seufs
posté steuv blindé d’pilon cherche pas l’exemplarité nan
c’est pour mes gars du nord, ajuste le haut-parleur
autant d’beaux parleurs dans l’rap que d’bobaras à gare du nord
mais c’est pas grave nan, hip-hop forever, faut l’level certes
mais j’peux t’faire twister comme oliver, sec
c’est pas l’état d’mes poches, l’argent ça va ça vient
moi j’prends ça bien mais ça garantis pas l’état d’mes proches
donc faut qu’j’m’accroche à rien, pas une pièce à gauche
dans l’cas où j’troque porsche contre 4 planches en sapin, bref
tu connais la chanson, la partition s’écrit, les écrits sont illés-gri
ça s’affiche sous des écussons d’équipes mais…
la solitude, le sample, le mal qui nous ronge, une taff et un songe
et tous nos doutes épongés ‘vec poison liquide

[couplet 15 : rêve errant]

[couplet 16 : 1spire]
j’suis dans une logique kafkaïenne
vrai qu’ça date pas d’hier, destructeur, j’garde de sales manières
mon gars j’croyais arriver par l’arrière
et prendre les devants en évitant l’tas d’barrières
j’me les suis prises, tu vois l’visage
les sales bails viennent à la chaîne, tu captes l’image ?
je suis celui qui s’barricade
l’écriture est casanière, j’m’enferme avec marie-jeanne
a la tienne, j’bois d’la bière, j’fais pas d’virage
a l’arrêt, la motivation, j’pratique pas
j’suis pas d’ta cl-sse moyenne, tu parles bicrave
c’est ta vie, bâtard pas grave, moi j’rappe la mienne
j’crame la zeb, it’s the last spliff man
j’finis par l’inhale, hé, l’euphorie est p-ssagère
car en france tas d’cistes-ra, j’nique ta race aryenne
j’gère ça mitraille les lepenistes, ça j’l’admets
je fuis vite mais j’ai pas d’cayenne
le défi parallèle c’est qu’dans l’texte, j’mets d’la matière
en fait je dévie, grave à l’est
hé oui, ça m’amène un couplet crade sa mère

[couplet 17 : sheldon]
sale journée j’ai des trucs à faire, c’est plus la peine
de m’parler, si j’fais la maille j’me c-sse faire de la luge à bucarest
on fume le cul d’ta vieille comme des toxicos
pendant qu’sopico t’explique qu’c’est pas possible qu’on ai déçu ta mère
j’marmonne des incantations pour que t’aies plus la haine
fréro c’est aç comme les sales porcs deviennent des flûtes à bec
laisse-moi mon frelo faut qu’je trace, y a les stups à té-c
si j’débarque en moto, c’est qu’il y avait pas de xxx
ça pue la zeb hein, cr-pule avertie
khey t’a vu j’atterris seulement quand j’ai vu la terre
alors qu’t’es nul à c’diez, j’côtoies l’amérique
propage l’amnésie dans l’veau-cer de ces putes à mèche
trop d’paraplégiques dans l’rap, mais c’est dur d’l’admettre
si t’a la bêtise en toi et qu’ça s’voit sur ta tête
té-ma la squette-di, j’déclare un vrai style verbal
car j’fais du rap moi, et pas d’l’athlétisme
c’est paname respire, c’est l’palavace vos shnavek
le padawan se ramène pour démarre un vrai style
(…)

[couplet 18 : 1spire]
viens dans l’attrape-rêves, t’inquiètes ça va l’faire
la drogue monte oublie tes mauvais rêves et crames la zeb
ça sort de l’ombre les autres s’énervent, allez lâches l’affaire
on exporte des textes : la force, le fond, mes gavas t’baisent
dan un monde parallèle, apportes le long john
le bon rhum, absorbe le son c’est mieux qu’l’alcool te console
nan écoutes j’vais quer-cra, adopte le monstre dans ton mp3
j’laisse des traces, alors le son cogne
baise les wacks et touz sur la chatte à charlotte le bon
toutes ces salopes tombent quand on vient pour cher-cra cette foutre
allez tous vous faire foutre ouais bat les couilles
j’fais pas bon ménage avec ces gars, mentos dans ta canette rouge
allez dégage, il faut qu’je mène ma barque
loin d’tes épaves, j’fais ma life, avec mes choix
reste là, pour mes mecs balafrés d’la conscience
qui restent malades, gèrent la rage, et t’lâchent des vraies phases

[couplet 19 : rêve errant]
je sais pas quoi dire
je ne fais que de sombres enchaînements de futiles gargarismes
sur des boîtes à rythmes, vois la partition
se dérouler au fil du temps comme l’orgue de barbarie
fils d’apatride, yo, papa frime
pendant qu’la mama trime, tandis que l’école
me façonne afin de m’aplatir, c’est dramatique
nullement besoin de votre sympathie
je la trie avec beaucoup de soin
car trop souvent factice, et j’refuse d’en pâtir
avance à pas lents dans les temps impartis
balance mes phalanges sur noir et blanc, pianiste
de ce monde absent qui m’paraît tant tragique
suit le rythme intense de cette grande machine
plus rien n’a de sens même quand deux corps s’agitent
c’est pour s’baiser ou s’tuer, dans tous les cas ça gicle
ne trouve le réconfort que dans les bras d’ma miss
parfois il prend d’autres formes au fond du bac à disques

[couplet 20 : harbor]

[outro : népal]
91.9
nique les radios d’pointeurs

- reve errant lyrics

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