maadou vs taïpan - rap contenders lyrics
[round 1 : maadou]
j’suis revenu, c’est bon !
non parce que là dans l’imaginaire des gens, j’viens d’p-sser 8 mois en garde à vue
et 8 mois en garde à vue, c’est long !
écoutez, là ça part, c’est pas tout mais blague à part
la garde à vue, pour ceux qui connaissent pas, c’est silence et solitude, comme tout un couplet d’blackapar
j’dois avouer qu’toutes ces conneries j’ai bien trop kiffé
ça m’a rappelé mes années dingues au lycée
attends : ce profil, cette peau lisse et ces poils bien trop tissés
j’te reconnais pardi, toi t’es pas l’fils du chien policier ?
pis tous ceux qui pensent que c’est pas vrai, vous m’avez grave déçu
parce que moi, ça aurait été un autre mec, j’y aurai jamais cru
mais lui là, depuis cette histoire, j’suis son dieu j’vous -ssure
message d’amour tous les deux jours, il like tout ce qui sort sur mon mur
tu vénères les mecs plus forts parce que t’as pas la carrure
j’ai fait tout c’que tu rêvais, t’étais en short dans la nature
toute à l’heure quand j’arrivais, il m’tenait la porte, j’étais encore dans ma voiture
ta meuf c’est pareil, elle aime les tôlards, j’ai les clés, me demande pas comment j’la farcis
courte promenade, j’ai la santé, elle fleurit telle une chienne à ma merci
elle mange les yo-yo, le maton met dans son derrière les barreaux
pis la belle au bois dormant devient la belle à bois-d’arcy
ta mère, elle est horrible, au lit c’est délicat, elle laisse des litres, ses pets d’schnek font des drifts
ta mère, elle est p’t-te, elle est tellement p’t-te, quand ton père gicle, ça lui vient pile dans la face
ta mère elle est tellement p’t-te, elle se chie dans la chatte
ta mère, c’est une tchoin, j’ai dit merde à celle-ci
elle m’aime car j’peux la prendre de loin, j’suis sa perche à selfie
t’as enterré la hache, moi j’ai déterré le sabre, j’suis venu te crever le sac
t’es l’plus pété, suce pédé
comme la femme de suspek-t, je vais te battre
t’es une langue de pute habituée à ramper, donc tu t’es appelé taïpan
tu produis beaucoup mais pas d’super qualité, t’aurais du t’appeler taïwan
celle-ci c’est pour big up freddy avant qu’il parte d’ici
toi t’es mon p’t-t, j’suis l’grand frère, ça c’est aniki
ravale tes salades, personne aime, ça c’est salsifis
tu manges le concombre et la crème, ça c’est tzatziki
j’te refais la façade exprès, ça c’est graffiti
j’suis l’p’t-t noir qui veut niquer la terre, ça c’est babidi
j’suis l’singe sur la poitrine de ta mère, ça c’est waikiki
j’prends ton enfant, j’le lance en l’air, ça c’est rafiki
c’est bon, j’ai fini mon round, c’est à lui d’clash, la merde
eh, vos daronnes ils boivent du sprite sa mère
[round 1 : taïpan]
si je vous dis “j’enlève mon débardeur pour faire des selfies
après avoir travaillé mes biceps avec mes amis
je rigole à mes propres blagues teeeellement je m’aime”, ça vous fait penser à qui ?
à lui ? ah oui ? la bonne réponse c’était : n’importe quel pédé dans les émissions de téléréalité, mais c’est vrai qu’maadou k!lltran ça marche aussi
eh mais, c’est peut-être pas un hasard si tous tes adversaires avant moi t’ont soupçonné d’être un gros dep
d’être une coquette, d’être une lopette, faut être honnête
si les vibrom-sseurs marchaient à l’énergie solaire, ça ferait longtemps qu’tu serais retourné au bled
tu fais l’gars là, tout large, tout baraque, tout caillera, tupac shakur, xxx tout ça, mais tu vas faire ton coming out
et nous là, on t’écoutera et on trouvera que tu as beaucoup de courage quand tu avoueras que ton rêve le plus fou est de faire du hula hoop à travers ton propre trou d’balle
j’vous trouve déguel-sses de vous moquer d’une si sensible âme humaine
k!lltran se pose beaucoup d’questions et c’est tout à fait naturel
le soir devant son miroir, il est là genre “j’suis g-y, j’suis pas g-y, j’suis g-y, j’suis pas g-y”
toi t’es pas g-y ? allez, si tu jouais dans prison break, ça serait une flèche vers ton cul, le plan pour s’évader
si ton trou du cul parlait, faudrait éloigner les enfants
si ton trou du cul parlait, il témoignerait avec une perruque et des lunettes dans une émission d’sophie davant
“oui, je dirais avant tout que maadou a honte de son h0m-s-xualité, alors il p-sse ses nuits à me punir
je vis chaque jour un peu plus en enfer et j’ai beaucoup de mal à me reconstruire”
un témoignage bouleversant, mais nous allons y revenir
maadou k!lltran, c’est l’histoire fusionnelle d’un homme et de son élastique -n-l
ils se sont désirés, ils se sont déchirés, mais aujourd’hui tout va mal
je me tourne vers le public pour avoir l’avis d’la salle
comment a-t-on trouvé l’histoire du cul d’maadou ?
eh, ils ont dit qu’ton cul était sale, même eux ils t’vannent
[round 2 : maadou]
hé taïpan, espèce de grand fébrile
mais bon, le mec est à l’aise sur scène, v’là l’pro en vérité
il s’lâche trop dans ses rimes, phases, flow, time, gros placement dans les rythmes
y a pas plus relax que taïpan, j’veux dire, plus relax que c’gars-là, c’est la gastro-entérite
c’est pas répandu, t’es l’seul, tu m’perturbes et m’éberlues
t’es tellement détendu, j’ai peur qu’tu t’chies dessus quand t’éternues
j’sais pourquoi t’es détendu, j’ai appris ça récemment
tu viens d’une famille aisée, tu soupais décemment
école privée, t’étais promis à un avenir éclatant
durant sa première année, sa mère l’a nourri de son lait… son père également
pédale, toi et moi on a pas grandi pareil
chez moi les p’t-ts c’est genre “sauvagerie, africain sauvage, africain sauvage”
chez lui les p’t-ts c’est genre “potage, lit, tartine pain fromage, tartine pain fromage”
t’as grandi à f-cking charleville-mézières… c’est pareil, un truc dans l’genre
rien qu’de l’dire, j’ai trop d’commotions
dans son patelin, la seule attraction, c’était un magasin qui vendait des parpaings en promotion
dans l’coin y avait une vache, c’était son meilleur copain, sa femme et son moyen d’locomotion
du coup, niveau options, t’étais plutôt limité
la fois où t’as rencontré une femme, t’as perdu ta virginité
la fois où t’as rencontré un homme, t’as perdu ta virginité
du coup quand youssoupha t’a ram-ssé, t’avais déjà plus d’jolies fesses
il t’a fait gober son bidule, il s’est dit “point d’politesses”
il t’a violé en trois minutes, c’était une pointe de vitesse
p’t-te tête, ce type m’écoeure
tout l’monde croit qu’youssoupha l’a sorti d’son bousin parce qu’il kiffe ses verses
mes couilles hein, t’es surtout l’cousin d’son beatmaker
faut qu’t’arrêtes de t’la conte-ra, change de ton d’accord ?
sans lui, tu mangerais tes chansons, aucun contrat, mort
pour moi, si t’as une grande queue, c’est qu’elle est dans l’fond d’ta gorge (biatch)
t’es l’esclave blanc de youssoupha, tu trembles quand il t’ramène devant les racailles au square
t’as été l’salarié d’un négro, ça c’est le travail au noir
c’est bon, j’ai fini mon round, c’est à lui d’clash, la merde
eh, vos daronnes ils boivent du sprite sa mère
[round 2 : taïpan]
eh c’est mignon tes couplets sur youssoupha, mais vas-y compte mes burnes
si j’étais chez bomayé, c’est pas parce que j’mange des bites de noir, mais parce que j’en ai une
eh mais… si t’arrêtes les hormones de croissance, tu ressembles à un bilboquet
t’étais c’pet-t garçon maigrichon dont les filles s’moquaient
mais toi tu t’en branles, t’as juste fait d’la musculation pour avoir une bonne raison d’sentir mauvais
mais non k!lltran, tu pues parce que tu t’énerves, tu t’énerves parce que tu paniques
tu paniques parce que la farine de vitamines chimiques et les stéroïdes que tu t’infliges te rendent émotionnellement fragile et te font rétrécir la bite
en clair, quand une meuf se frotte à toi, c’est elle qui colle la pet-te
putain, ta vie a pas dû être facile
t’as une gueule qui donnerait aux racistes l’envie d’être aveugle, et une odeur qui donnerait aux aveugles l’envie d’être raciste
t’as une tête de sauvage, t’es tellement moche que ta mère te donnait le sein par un tuyau d’arrosage
dans ta famille, vous avez tous une sale tête
l’intégralité d’son arbre généalogique a été conçue en levrette
oui je suis un poète, fervent défendant des lettres, défendant des arts
toi t’es juste un blédard même pas descendant d’esclave
ton arbre généalogique, c’est vraiment des gens dans des arbres
vous êtes tellement dégueul-sses qu’aux repas de familles, vous mangez dans des pièces à part pour pas vous couper l’appét-t
ta mère a tellement d’vergetures que quand t’étais pet-t, tu t’mesurais devant pour voir de combien t’avais grandi
ta soeur c’est encore plus chaud, elle a eu un gamin, elle lui donne pas l’sein, mais les pectoraux
elle s’est fait recaler à un casting de mannequin, mannequin pour crash test auto
donc si desfois ton père se barre pour vivre une autre histoire, faut pas lui en vouloir
sa vie sentimentale, c’est comme du piano : y a toujours une blanche qui sépare deux noirs
[round 3 : maadou]
ton histoire sur les sauvages, j’avoue c’était chouette
ce soir j’me venge avec ta mère, j’l’attache et j’la fouette
on m’dit “taïpan, c’est un parasite”… mouais
on m’dit “taïpan, il est pas raciste”… mais
déjà, c’est pas dans son pouvoir, la génétique est à l’honneur
le matin au p’t-t déj, il descend un p’t-t noir pendant qu’son père étale le beurre
non mais en vrai, taïpan il est pas raciste, vraiment
il milite pour l’égalité, c’est limite gênant
taïpan, il rêve d’être noir pour pouvoir dire qu’il aurait mieux réussi s’il était blanc
blanc, noir, il est obsédé depuis l’âge des pampers
il a même fondé une base dans l’gers
il avait un plan avec arcanes des white n-ggaz pour créer les white panthers
j’sais pas moi, tout ça lui vint brusquement
même à dîner, le con boit du vin, mais juste le blanc
il rêve que michel blanc f-sse walter white, qu’il boive du black & white à la white house
avec jack white des white stripes et c’est pas fini
ce vieux faf m’irrite
j’liquide ce trans, parent d’une pensée décadente, c’est le white spirit
non mais dis-moi, tant qu’à faire le ciste-ra pour les battles y a un québécois et un luxembourgeois en main event et t’as même pas ouvert ta gueule
ah mais non ! à tous les vrais fachos
vous faites pas avoir par ces cons
moi j’suis un vrai xénophobe, j’ai peur des phares xénon
qu’on m’sorte ce keum, rien qu’il m’porte l’oeil
juste une baffe dans sa gueule, ses parents portent le deuil
tu dis qu’les noirs savent pas voler ? là, j’ai ton portefeuille
il aime trop tailler les renois, j’vois qu’tous les toubabs savourent
sauf qu’le soir, il s’prosterne devant ses posters de tupac shakur
t’es pas d’acc, car j’monte comme la côte de l’ivoire et tu kiffes pas ça
j’suis un vétéran gars, c’est pas ma libre ville
mais si tu mouftes face à moi, tu seras qu’une proie d’plus que le king ch-ssa
f-ck you b-tch, moi j’viens des taudis, mes hobbies c’est tes phobies, j’ai la folie qui s’ramène
tu sais pas sur quel pied danser, t’es le gros tobi du rap game
t’es bien dans une culture noire, c’est donc logique que j’te l’rappelle
t’es pas chez toi, mais tu grappilles du terrain comme une colonie d’israël
(merci à tous, c’était mon dernier battle)
[round 3 : taïpan]
la dernière fois, tu t’es fait péter dans l’tgv avec 100 g
le battle s’est pas fait, tout le monde était navré, la fête était gâchée
mais moi j’étais flatté ! j’me suis dit “100 grammes ?” t’as besoin d’tout ça avant un battle contre oim pour te calmer ?
j’me suis dit soit t’exagères et c’est pas vrai, soit j’trouve que pour 100 grammes, t’es quand même sorti super vite de gav
c’était pas une gav, c’était une “j’ai avoué”
si tu voulais du bédo, fallait venir me voir, j’t’aurais dépanné
tiens ma gueule, c’est parce que t’as annoncé qu’c’était ton dernier battle
depuis toute à l’heure, j’suis en face d’un renoi qui m’parle mal et qui s’énerve tout seul
moi j’ai pas l’impression d’battle, j’ai l’impression qu’j’ai volé au lidl
donc voilà, c’est fini pour toi, il est temps d’faire le bilan d’ta carrière aux rc
tu n’es pas complet, tu nous as trompés, t’as travaillé tes meilleures rimes comme tes bras : t’as pompé
oui le masque va tomber, tu t’es foutu d’notre gueule
mais j’suis quand même enchanté d’t’avoir mis une branlée
parce qu’en vrai, quand tu bats maadou k!lltran, tu bats google
je n’dirais pas qu’ta musique est pathétique
mais quand tu partages tes clips, je m’emmerde plus vite qu’un adolescent paraplégique au parc astérix
je dirais pas qu’ton clip il fait pitié
mais les vidéos de l’état islamique sont filmées avec une meilleure qualité
crois-moi, t’as bien fait d’arrêter
ce coup-ci, pour esquiver les schmitts, tu t’es habillé comme un employé des ponts et chaussées
moi et toute l’équipe des rc, on se joint pour te dire du fond du coeur : c-sse-toi !
tu repars avec ta dernière défaite… et une boîte de chocolats
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