ado blessant - rager lyrics
[paroles de “ado blessant”]
[intro]
j’m’adresse à la planète, comme quand j’étais gamin
le vrai problème sur cette terre ce sont les êtres humains
destructeurs et témoins
a la fois, demain c’est loin
n’écoute pas mon refrain
tu sais, je n’attends plus rien
[couplet unique]
enfant, adolescent je rappe et rageais écologie
a l’âge le plus ingrat je sentais déjà l’hémorragie
j’ai senti
le cœur agit
maintenant le corps est hachich
cherche mêmе plus à comprendre changer dе décor mais pas de hobby
déserteur si t’as envie
ma vie c’est un désert
les gens que j’aime sont des geysers
oasis où j’me désaltère
gamin, j’avais pleins d’espoirs
j’l’ai peint de toutes les couleurs
avec les miens, chaque soir
on a craché toutes nos douleurs
la perte d’un être cher
une planète qui se meurt
quand j’étais adolescent, frère
j’étais pleins de bonnes valeurs
j’comptais déjà les heures tournée
donc chaque nuit j’y retournais
ma chambre pour laboratoire
une chance pour labourer tard
le soir (pam pam)
j’tirais à vue sur les bâtards
comme sur mon pétard
j’n’étais pas vraiment un fêtard
l’ami j’crois qu’j’avais mal
donc chaque nuit j’évacuais mon sentiment animal
a fait de ma personne un vandale
donc pleins de supports, acculé
jours et nuits l’encre giclait
et je gravais dans les vitres
toutes ma rage contre ces pitres
lorsque la rame était vide
je déchargeais toutes mes piles
sans jamais perdre la face
on trace en place dans plusieurs villes
plastiquer le terrain
on lâche les bombes ça faisait du bien
j’en place une pour les miens
nos sentiments au creux d’la main
attends j’reviens sur le texte
t’as vu le contexte
du thème, j’te parle de l’espèce humaine
que je déteste tant je l’aime
tant j’ai mal du résultat de la folie de nos égos
ma sensibilité ma fait passer de mes [?] à nos [?]
bédo
ouais mon gros on est combien à péter les plombs
dans l’fond on ne sait même plus pourquoi on s’bouffe entre nous
les crocs
tu m’ferra pas croire qu’on est avec la haine
n’y pense même plus
fonc*dé de [?]
parce qu’il a plus de biens
c’est ça
bah ouais c’est bien ça
le pouvoir de l’argent et la faim mèneront à notre perte
frère et la fin sera bien sale
bien triste, bien pourrie
et sans rescapés pourquoi ils investissent des liasses dans l’esp*ce
pour s’échapper tu sais
j’en ai des spasmes
et on partira tous ensemble
les coupables qui sèment le sang
connaitront aussi la cendre
j’ai eu la chance, sacré de côtoyer un ange
il m’a dit: “quand il s’éteint, que le feu se déclare ailleurs”
feu frérot
j’espère qu’on se retrouvera là*haut
on verra bien ce qu’il en est
c’est chacun ses idéaux
pourtant je suis sans religion
ni athée ni agnostique
qu’est ce que j’en sais des secrets du monde
hors de vos statistiques
dur de s’faire un diagnostic
j’ai dû fumer trop de sticks
malgré les yeux rouges qui piquent
t’inquiète on y voyait clair
les nerfs à vif comme l’éclair
des aventures épiques
et combien en échec scolaire
déjà la vie parait courte
surtout quand on fume sa jeunesse
ca s’lisait sur mes vêtements
comme tous ces ados blessants
mon grand tu connais ce stress
ce morceau n’est qu’une quête maille
pour quelques quettes*pla
les reuf partent toujours au card*pla
même terre*par
la terre tourne
et mon cerveau se retourne
tant qu’on tourne autour du soleil
j’profite de ce qui m’émerveille
mais dans l’fond, mes nerfs veillent
j’ai appris à m’c*n*liser
j’ai trouver des solutions
en attendant le réveil
les problèmes sont compliqués
mais le bonheur est si simple
les problèmes arrivent simplement quand le bonheur se complique
nique les grandes phrases
laisse pas les dictons dicter ton parcours
l’univers est un tout faut qu’on savoure ce voyage sans retour
donc je [?] mais partout changer mes capteurs de sens
transformant l’négatif en positif
c’est comme ça que j’avance
et j’entends déjà parler
“plus simple à dire qu’à faire”
“sûr c’est chacun ses galères”
on l’a tous déjà entendu
donc direct on devient tendu
entends*tu dans ton crâne
quand le sang ne fait qu’un tour
et que la folie s’accentue
on dit qu’ça tue, ça nous excite
lorsque la violence est gratuite
elle se refermera souvent
sur ceux qui ne la méritent pas
chacun d’nos pas provoquent un truc
c’est l’effet papillon
même pas vu la pellicule
c’est c’que j’ressent sur le sillon
ca en dit long
j’ai plein de textes fous qui dorment dans des tiroirs
lorsque j’enlève mes écouteurs
a croire qu’ils n’ont ni queue ni tête
en faite j’ai des placards entier de colère
contre les rentiers, déjà avant l’époque scolaire
mon cerveau était en chantier
hommage à ma rage de jeunesse
ce texte j’l’ai écrit d’une traite en guise de balle dans la tête pour les traîtres qui dirigent cette planète
maintenant tu comprends pourquoi on m’a surnommé rager
ado j’avais la rage au cœur pour mes frères et mes sœurs
[outro]
maintenant tu comprends pourquoi on m’a surnommé rager
j’ai toujours eu la rage au cœur pour mes frères et mes sœurs
les nerfs à vif
ado blessant
sick swan
akolyts
rager
ketak
en somme, voici venir l’âge béni
où tu te crois homme mais t’es qu’un con et y’a qu’à toi qu’on l’a pas dit
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