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tard l'époque - polokus lyrics

[intro]

jeter l’encre, seize art numéro 9

[couplet 1]

j’balance des conneries sur youtube, juste au cas où
pendant la race humaine dévale jusqu’au chaos
les gars, les comm’ [?] raoul
duke, j’suis ni un cas d’école ni un voyou

j’balance mes merdes juste au cas où
notre espèce virant mais on sait pas où
et on a pas honte, j’sais pas vous
mais moi j’me méfie d’l’homme, l’histoire n’a pas d’making*off

[refrain]

j’vois toutes ces bad*news à l’antenne
ça m’donne envie d’revenir à l’ancienne
chaque vécu à cessé d’courir après l’time
quitte à mourir à trente berges

y a pas tant d’hommes que le mal entraine
la connerie n’connait pas la mise en quarantaine
la machine avance toute seule, nous on s’amuse
on tape “google” dans google
ou on regarde dans l’ciel
[couplet 2]

la coupe est pleine, le monde c’est “two girls, one cup”
l’évolution du primate tourne au vinaigre
la pollution du rivage ça parle à sonne*per
ça râle sur google, la jeunesse croit aux chimères
l’évolution digitale sur data*centers

merde, l’écran me ramène
toujours au même point, j’ai les yeux rouges en fin d’game
même ces [maudites channels ?]
commentaires mettent bien [?] qui touche au fin d’j’aime

[?] pleins d’j’aime
pour eux lâcher la pression
apprécier l’imprécision d’un rêve
j’ai l’impression d’impressionner personne
après si on creuse on y voit clair
dans mon récit, non
en fin d’semaine mon flow s’impatiente

grave, l’or est une entrave
à la nature j’m’en tape
j’ai ma voiture dans le garage
à l’abri des dents d’sabres
l’homme est une entrave à la planète
terre, mon espèce est comme batiste
elle est pas nette * mais si j’suis très net

[refrain]

j’vois toutes ces bad*news à l’antenne
ça m’donne envie d’revenir à l’ancienne
chaque vécu à cessé d’courir après l’time
quitte à mourir à trente berges

[couplet 3]

tu veux du vrai rap, qui fait fondre les pôles ?
commence par définir ton but, sale pute ‘ci personne t’épaule
c’est qu’t’es caduc, hater bas du front, tu [?]
ta mère, avales ta gerbe et restes loin des [rates*pubs ?]

disant “ligne entre*aide”, réseau saturé ça [pue ?]
j’crois qu’on s’est pris mille ans ferme
j’m’amuse, mais ça n’va pas durer
calcul pour définir l’coût du bonheur
odeur d’vomit, gros titres, choque journal
pour des moqueurs [‘gros bides?]
si t’es sur l’canap’, plus d’balades, à part pour les urnes
c’est sûr pour vous on s’ra toujours l’bruit et l’odeur
chiasse inodore que l’on sème tout droit sortit d’nos burnes
dans les orties y a pas autant d’merde que dans les stories des blogueurs

on like du vide pendant qu’la planète flanche
même la vieille france qui meurt n’est plus un exemple
mais t’es pas net, non ? j’évolue en eaux troubles
effaré par ma race qui creuse la terre pour lui sucer l’sang

[refrain]

j’vois toutes ces bad*news à l’antenne
ça m’donne envie d’revenir * tard l’époque man !
chaque vécu à cessé d’courir après l’time
quitte à mourir à trente berges

- polokus lyrics

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