a titre informatif - personne lyrics
je ne vis que pour art et connaissance
rien à foutre de leur reconnaissance
sans crew, j’suis no recrue. la recrudescence du cru ?
c’est pour vesqui la dure descente aux enfers sous amphet
regard dur joue cador, genre matador, putain d’matamore
file moi tes textes que j’les mette à mort
une réminiscence ? la rémunération dans l’art est une nuisance
les thunes en tuent l’essence, tumescence d’une humeur manquant d’aisance
j’ai misé mon corps sur le noir et le rouge est sorti
gars, fais gaffe à toi, gars, check les fatwa
car la monotonie t’mène à la lobotomie man
no bullsh-ts je cut mes textes, comme le sh-t de la tess
ni latex sur mon chibre, ni bulltex quand je shippe
jubiler, humilier, proscrire comme leurs faux scripts
j’endosse mon rôle sans fausse modestie
pour purger les fosses, les cryptes, les pauvres d’esprits
ça gratte commes les orties quand j’m’exprime
le blé te parle, l’épeautre pas, le s-xe prime
t’es ma barette sous la semelle
tu ne m’arrives pas à la cheville
mes potos sont des molosses
tu m’rappelles bernard de la villa d’hier
j’expose pas mon capital, j’ai des idéaux et des îles aux caïmans
oh l’gars y ment, mais j’ai des idéaux
j’ai des motifs émotifs, j’ai no tiff et no signe
sur mon habit de taff. j’plaide coupable pour la taffe
gravée en guise d’épitaphe. ma matrice est faite de green, lanterne braquée
hâtif mais j’humilie pas la t-sse, j’nage en milieu natif
j’veux pas d’une life à la mallaury nataf
si j’dép-sse les 50 berges je les mettrai bien en berne
et du coup j’les mettrai ptète même en bière
comme un genre d’empire ottoman, mon état empire
aux commandes le calumet des comanches
j’fous le feu, pyromancien à l’ancienne
si je lâche le pétard, je fais tourner le calumet
moi j’dépose pas les armes, je ne fais qu’allumer
le buzz pour éclairer les lanternes
je rééduque mon inspiration dans un cycle d’oxydo reduction
j’vire les trucs mondains et l’inaction, leur monde à genoux
au montage, j’nourris l’image à coup de mirage
et j’oublie l’ange à coup de cirage
la société nous vampirise, souillés nous sommes par les sommes
et l’argent, vas-y hurle, c’est du double vitrage
pas de haine vaine quand ça s’taille les veines
les murs solitaires, face au sol, du fa au sol, j’itère
dans une dernière complainte, cocu j’suis l’taureau qui a pris corne
face au poison du cancer, mes pensées s’agitent, errent
j’ai des lyrics à base hexadécimale
pour décimer les visions animales
la vie ? un tour operator. toi t’es cheminot
j’pera pour les minots qui cheminent haut
l’effort est lej ? le florilège de la fleur de l’âge
tes couilles un decoy, j’refais le décor avec des colts
j’dirai pas qu’elle est alcoolique
mais sa cons s’compte en litre
je les informe que le oinj se fume sans faim
j’ai lâché les 20 sur 20 pour lécher l’absinthe de leurs seins
comme un inconnu, j’ai fait une croix les maths
pour la folle histoire de la folie de leur pis
augmenter la granularité
diminuer la porosité
j’écope et c’est pas cool
tout ça découle des cops, ça douille
genre un défaut de cagoule
je kiffe ce que je fais, mais ce que je fais n’a aucun sens
le fossé s’étend sous le poids des secondes
la brûlure n’est plus que brimade, la fêlure est plus primaire que primale
mon appét-t porte un drap blanc, genre linceul, et p-sse les murs quand vient le soir
mon appét-t est mort, le compte est rond, quand le mec est rond il a son compte
j’contrôle les peines de cœur d’un amorti de la poitrine
j’ai des maux solvants et les mots savants
j’suis maussade mais mes os sont pas à vendre
il dit que le génie est souvent seul
moi je dis que le génie est souvent fou
mais pas foutu de foutre, en salle j’suis lampion
j’oscille entre la haine de la routine et l’envie de la faucille
ça va pas, je somatise du coup j’arme, j’vise la devise sans sommation
l’empire de l’or mis en pièces, j’en perce une en guise de salvation
y’a des mots a dire, d’autres à soigner
si je est tu
tu n’es que le mineur de ton crâne
j’pioche dans une galaxie d’idées
de quoi sauver mon âme
nos vies décousue alors on rêve d’en découdre
au coeur de leur rage, l’attente est grande, bah ouais frère, au coeur de l’orage, la tempête gronde
j’raconte un mythe, le mien
no snitch moi j’indique le bien
fin couturier, sur la trame de mon histoire le tissu de mes rêves
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