marée basse - palombo lyrics
[intro]
vas*y les écoute pas
sinon dans cinq minutes tu vas t’mettre à chialer
tellement ils sont émouvants
[couplet 1]
bouteille à la mer
quand c’est marée basse en soirée
les cendres d’la cheminée par terre
le coeur ardent, mais sans foyer
des plans foireux, des amoureux
dont les veines font qu’flamboyer
les gens joyeux, ils s’enjaillent
mais c’est qu’des p’tits employés
j’manie les mots comme personne
et ça depuis le berceau
gros j’exige le rouge, vert, jaune
dans l’collectif, je joue perso
ça mène a r j’m’en aperçois
j’emmerde ma reine, mais après l’soir
les larmes coulent
et ça re*roule
hey les frères
j’vous l’avais promis
j’aime l’irrévérence de baffie
ouais, le son j’vais l’baffer comme gomis
yeah
si tu boxes avec les mots
j’t’écouterais comme *rs*nik
si tu montes des jetpro
j’te supporterais comme *rs*nal
j’rentre en trom
les foules s’endorment
j’suis comme le pense l’homme
peu d’certitudes y a trop d’choses random
dans ma boisson, j’mets une pastille
tous mes acquis vacillent
j’suis pas sûr qu’elle m’ait maté
mais si vas y, c’est si facile
au pire j’prendrai une claque
elle criera qu’j’suis qu’un sale vicelard
t’es bon qu’à cramer tes ptits zder, t’es
d’ja fourré dans un tas d’histoires
un enfoiré des temps modernes
qui faut qu’les gens modèrent
ouais ferme ta gueule quand tu dragues
t’en fais trop, tu t’prends pour baudelaire
t’es pas incroyable * wo
tu fais que parler à voix haute
t’es pas un perdant magnifique
et encore moins quartararo
wowo, calme, calme
bébé j’veux t’voir, je te l’réclame
[couplet 2]
bouteille à la mer
quand c’est marée basse en soirée
j’ramasse les coquillages par terre
rêvant de voguer en voilier
ils sont heureux, les amoureux
j’vois leur corps s’empoigner
de l’air marin, ouais savoure*le
ils m’demandent d’accoucher
j’viens enfanter des acouphènes
le quotidien d’un sale kouffar
vie à 2*20 et d’un coup j’freine
celle*là c’est pour mes gavas
abou koko, guibzi, kama
tous ceux à qui j’donne plus d’nouvelles
j’vous aime, ne l’prenez pas mal
mais ça parle du hijeb
pour moi, ils s’voilent la face
ils se noient, ils boivent la tasse
ils continuent de croire la masse
tu ferais quoi à ma place ?
palombe fréquente tous les rapaces
les faucons, les aigles, les buses
et les pires vautours aux airs salace et ça m’laisse
songeur
tous ces vices qui m’animent
fonceur, entre des ados
et des pères de familles
j’sors quand il pleut plus
j’arrose ma vie au sancerre et
j’marche sur des oeufs durs
avant ma descente aux enfers
sanguin au coeur congelé
le corps léger d’un mec chétif
besoin d’lithium à la kurt cobain
pour éviter les machakil
eméché qui
sur les papelars, jette des ref
la défense à la medvedev
oui, j’aime être def
c’est une pratique ancestrale
organisation orchestrale
enlevez moi le mic hors d’l’estrade
le jour où j’serai stable
et t’es libre de croire
qu’un jour j’serai avide de gloire
mais à quoi ça sert
a part sauter des milfs de droite ?
[pont 1]
mais à quoi ça m’sert ?
ouais j’me ressers un verre
hey bébé
j’peux t’frotter sur une ligne
ouais ouais bébé
ou bien t’choper sur une rime
[couplet 3]
bouteille à la mer
je vais pas bien ce soir j’prie
je sanglotais, le sang bleuté
les yeux rubis, les veines noircies
j’matais même plus les voisines
elles s’éloignèrent
j’prévois r
a part que des fois j’rêve
de tenir les plans qu’j’élabore
mais mon âme s’écroule
et pour lutter, quand tout va pour eux
je n’ai que mon flow vaporeux
arrête de rapper à tes bières
oui je sais
et sois altruiste comme l’abbé pierre
oui j’essaie
alors pourquoi j’me saigne
les oreillers, les draps trempés ?
je préfere travailler en paix
plutôt que mitrailler, ramper
et me parle pas d’empathie
et arrête un peu d’gueuler, tu m’saoules
si tu prends les sans abris
pour des demeurés, tu foules
d’un air arrogant
toute la terre que t’incinères
même pas un regard
même pas un cimer
hier
le ciel était si mauve
radar captait tes signaux
le soleil se lève, voici l’aube
[pont 2]
voici l’aube
que t’es mignonne quand tu m’ignores
faut qu’on s’isole et qu’on se baigne dans le vign0ble
fonsdé, plein d’couleurs se découleraient
d’une galaxie d’air pur
et j’le promets, j’les retrouverai
mes paradis perdus
t’sais, électrocuté par les anguilles et les serpents d’mer
pas de caractère exemplaire
j’veux parcourir la terre entière
mais pas d’être rentier
j’espère que vous plaisantiez
payé au lance*pierre
bâtons, cailloux hors des sentiers
[outro]
bouteille à la mer
le whisky est salé
et le navire dessalé
sans calcif, les fesses à l’air
c’est un fausse alerte
j’crois qu’il m’faut l’salaire
de vos starlettes, un oscar mec
bouteille à la mer
quand c’est marée basse en soirée
les cendres d’la cheminée par terre
le coeur ardent, mais sans foyer
des plans foireux, des amoureux
dont les veines font que flamboyer
les gens joyeux, ils s’enjaillent
mais c’est que des p’tits employés
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