zyklon bio (part. 2) - nonstop (fra) lyrics
sp*ce opera dans un open sp*ce
coma éthylique sur vélo électrique
la voie lactée dans un coup de poing
fils d’un trou noir et d’une supernova
une chape de silence dans une piscine de gravats
anorexique, je suis tombé amoureux d’une brosse à dent électrique
j’ai fait fumer des hommes grenouille
j’ai déjà croqué dans une ampoule
laissez moi 5 minutes dans les chiottes du flunch, 5 minutes!
hulk peut aller se rhabiller
lâchez quelques enfants dans une église
et vous les verrez vos chrétiens
le feu sous la soutane
les gargouilles vomissent du plomb
onzième commandement : ne jamais se faire prendre
j’irai cracher sur vos tongs
[sample : pascal praud]
c’est insupportable enfin votre attitude, mais enfin ça va pas !
[sample : matthieu burnel chez taddei]
cancer du coeur
massé par des karchers
opérant cancer(?)
la relève est par terre
on s’est inventé une nostalgie pour un passé qui n’a jamais existé
le temps ne s’est pas vraiment écoulé, on a juste vieilli
un désert dans un sablier
où on apprend à tenir debout
à marcher sur les mains
à peindre avec les pieds
à gâcher du papier
à la télé un migrant boit un coca sur un blockhaus
on aurait dit un banksy
j’ai un peu pensé à la mort et je me suis endormi
j’ai dormi comme un esclave
je me suis réveillé dans le c*ckpit d’un oiseau
vu du ciel, le brésil est un brasier
une forêt d’allumettes
un cigare dans la nuit
une bougie sur un poumon
paris aldente !
vu du ciel… de la fumée vient le feu !
[sample : accord de paris]
la fin du monde, c’est nous qui allons la voir, c’est pas les romains !
alors de quoi tu te plains ?
2020 n’était qu’une bande annonce
le cercle se referme
des animaux attendent tapis dans l’ombre
les étoiles deviennent bipolaires
les violeurs sont épuisés
les passants font le trottoir pour se faire sonder
transhumance suicidaire
cannibalisme industriel
soleil vert
zyklon bio
transhumance suicidaire
cannibalisme industriel
soleil vert
zyklon bio
zyklon, zyklon bio !
je peins tout ça avec des boules quiès
entre guy georges et basquiat tu vois
film noir en technicolor
nuit et brouillard en noir fluo
je comble le vide par plus de vide encore
là où la difficulté de réussir ne fait qu’ajouter à l’envie de rester couché
dans mes veines circule la nuit
les morts ne sont pas sous terre, ils sont sous mon lit
dis*moi avec qui tu dors, je te dirai de qui tu rêves
dis*moi de qui tu rêves, je te dirai avec qui tu dors
me réveillez plus, je travaille !
des enzymes gloutons dévorent des taches
l’anorexie vomit sa boulimie
dans les langoustes, je ne mange que les yeux
de mon coeur, il ne reste que le noyau
j’ai dormi toute ma vie, pour mourir dans mon sommeil
enterrés sous les intérêts d’une dette qu’on a déjà payée
pour l’achat d’une paire, la troisième chaussure est gratuite
pour le prix d’un costume, on repart avec deux cercueils
[sample : documentaire avec le sang des autres ]
tout le monde en a rien à foutre. j’en suis certain, tout le monde, tout le monde s’en fout. devant nous, y a rien. y a rien. la promotion, non, faut pas y compter. ce qui est dur en fin de compte, c’est d’avoir un métier dans les mains. moi, je vois, je suis ajusteur, j’ai fait trois ans d’ajustage, pendant trois ans j’ai été premier à l’école, pour avoir mon cet… et puis, qu’est*ce que j’en ai fait ? au bout de cinq ans, je peux plus me servir de mes mains, j’ai mal aux mains. j’ai un doigt, le gros, j’ai du mal à le bouger, j’ai du mal à toucher dominique le soir. ça me fait mal aux mains. la gamine, quand je la change, je peux pas lui dégrafer ses boutons. tu sais, t’as envie de pleurer dans ces coups*là. ils ont bouffé tes mains. j’ai envie de faire un tas de choses et puis, je me vois maintenant avec un marteau, je sais à peine m’en servir. c’est tout ça, tu comprends. t’as du mal à écrire, j’ai du mal à écrire, j’ai de plus en plus de mal à m’exprimer. ça aussi, c’est la chaîne…
alors que le feu passe au vert, un homme s’effondre, poignardé en plein coeur par des spaghettis crues
étranglé avec du fil dentaire, et décapité à la chevrotine, excusez du peu !
je ramasse le fusil et renifle l’odeur
le fusil se lamente et pleure
je fabrique une balle dans mon cerveau
je me convulsionne, fait des efforts désespérés
des giboulées dans le ciboulot
j’applique le canon sur mon oreille
j’entends des voix sortir du fusil
un éternuement serait à l’origine du big bang
je débite le fusil et le mange
je me couche rassasié et regarde le ciel
[sample : journal télévisé rtl]
un début de vacances raté pour charlotte. la liégeoise venait d’arriver à zarzis, en tunisie, et elle a découvert un cadavre sur la plage…
une barque en pierre se retourne
la mer s’ouvre le ventre sur la plage
elle vomit des noyés, qui écrivent sur le sable
nous avons perdu trop de temps
la terre est ronde et nous vivons dans un carré blanc
les cerises saignent dans la bouche des enfants
pendant qu’on se demande si on s’entraide ou si on s’entretue
à dubaï, frank ribéry commande une entrecôte en or
j’ai pleuré d’admiration en le voyant
le jour où ça chiera vraiment, on regrettera ces moments
le canari dans la nuit ne chante plus
le chant du cygne change de slip
des feux follets sortent de mes oreilles
un marathon aller retour, aller retour
allez retour, allez retour, allez !
des aller retour de laisser aller
un ailier gauche qui sait pas centrer
la lune est plate
des horreurs boréales
du ciment dans un bocal
de la confiture de murs
une assurance vie en béton armé
j’ai besoin de rien, j’ai des tongs
je m’ennuie quand je me noie
j’invente rien, j’inventorie
l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie
l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie a révélé que ma mort était due à l’autopsie !
Random Song Lyrics :
- gunshots - young dickhead lyrics
- strange lullabye - pete seeger, lorre wyatt lyrics
- wujute roso - dini kurnia lyrics
- prove me right - remember monday lyrics
- silver knight - doug firebaugh lyrics
- nur ein wort - flö (pop) lyrics
- underworld - autumn bride lyrics
- cold night - kids in glass houses lyrics
- broadside - nancy kerr & james fagan lyrics
- enxurrada - diego muranno lyrics