ikigai - negrito senpai lyrics
[couplet]
c’est le senpai, le dono, le sensei, le sama
c’est l’auteur de bakudan, seiyu, kotodama
quand c’est mangas, sh*t et rap, même à plein temps ce n’est pas assez
toutes ces passions réunies que j’ai décidé de partager
tout a commencé bêtement, à peu près à mes 12 ans
quand j’ai chourave un mp3, j’aimais pas les sons qu’y’avais dedans
donc j’ai dit à mon poto: mets des morceaux que j’vais kiffer
tant que y’a de la place t’en mets remplis les 512 mb
il m’a mis tout ceux d’son reuf, c’était que du rap français
michael jackson et fifty, c’était à ça que j’m’attendais
mais j’ai eu rohff, salif, mac tyer, sefyu, sinik
alpha 5.20, kamelancien, b00ba, sniper et kery
j’ai écouté, j’ai kiffé, chaque morceau j’le recommence
au départ ce qui m’a choqué, moi c’est toute cette éloquence
pas forcément ce qu’ils disent mais plutôt comment ils le disent
l’utilisation des mots gars j’en ai kiffé la maîtrise
quand un morceau de ces gars sort, bah je me dois de l’écouter
dans les virgin megastore, j’y passais toutes mes journées
toutes les rimes je voulais les goûter gars j’m’en remplissait les joues
sans le son j’étais dégoûté dès le début j’en était fou
j’en était inséparable sans écouteurs c’était le piège
j’harcelais mes camarades pour graver des cd vierges
j’respirais que sous playback, que des proses dans mon veau*cer
même quand j’avais pas ma place, j’m’infiltrais dans les concerts
quelques années sont passées, j’reste un fidèle auditeur
j’avais pas vraiment pensé, à moi même être un rappeur
j’avais d’jà gratter des lignes mais sans grandes convictions
c’était marrant mais disons que c’était pas ma mission
un jour mon poto m’a dit: j’ai trouvé une prod elle est sale
du coup dessus j’écris et je vais tenter de kicker ça
et moi je l’ai suivi, donc j’écris pour la première fois
mais je tombais amoureux du peura pour la deuxième fois
j’ai kiffé dans ma tête, y’a des plombs qui s’sont pétés
faire des rimes et les poser c’est beaucoup mieux que les écouter
tous les jours j’écrivais, j’écrivais, j’écrivais
quand je rappe ça dit vrai, le quotidien je décrivais
chaque fois que j’entendais une prod, je commençais à m’exciter
je m’isolais dans ma chop, en train de bosser mes xe*te
j’connaissais même pas le stud’ mais je rêvais passer sur les ondes
les réactions quand je rappais pour moi c’était tout l’or du monde
l’écriture c’est ma planète, mon plus bel exutoire
j’en étais pas conscient mais c’était le début d’une belle histoire
j’ai besoin de l’avis des gens celui d’mes potes me convient pas
j’ai commencé à me buter à faire des concours sur insta
open mic, events hip*hop, je remplis tous les formulaires
pour avoir une rime au top, je bosse mon vocabulaire
là c’est bon, j’le sent, ouais j’ai comme un déclic
donc j’ai mis tout mon argent, dans le stud’ et dans les clips
j’me suis lancé dans les bails, dans les jutsu dans les kai
toutes les deux semaines sans détails, jusqu’à c’que j’sois sur la paille
plus d’argent, plus d’élan, cadence ralentiss*m*nt
en plus de ça là c’est chiant, on s’mange le confinement
c’est embêtant mais j’peux pas lâcher trop de signaux qui font rêver
j’ai du tant que j’peux pas gâcher j’tente de faire des amv
premier montage otaku, de plus en plus d’abonnés
mais c’est quand j’ai fait le deuxième que mon équipage est né
sérieux j’ai pété ma tête j’voyais tout le monde qui disait kai
j’ai trouvé ma raison d’être là j’ai trouvé mon ikigai
j’vais plus lâcher le manga rap, plus jamais, t’es fou
pour vous faire des sons de fou je serais toujours au rendez*vous
des abysses et d’la routine votre ce*for m’a délogé
j’oublierai pas d’vous dire merci, à la fin d’tous mes projets
c’est comme un rêve éveillé, il est toujours en moi
ce petit de 12 ans émerveillé, par les sons de son mp3
y’a le platine et le diamant mais moi je rêve encore
de soulever de mes deux bras mon premier disque d’or
qu’ça vienne ou pas j’aurais kiffé, à mes pirates j’aurais donné
du bon rap de passionné pour des oreilles de passionnés
j’ai trouvé ma raison d’être, j’ai trouvé mon ikigai
j’ai trouvé ma raison d’être, j’ai trouvé mon ikigai
tous ces rappeurs que j’écoute m’ont transmis la passion du bail
j’espère que j’en fais de même, je m’appelle negrito senpai
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