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la marche - narson (greensboro) lyrics

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[couplet unique]
ladeba dans la ur je chemar sans but aucun
j’écoute aucun rabatteur j’réponds à dégun
les gains d’une marche solitaire ne sont plus à prouver
groover en flanant sur du kanye pour me ressourcer
j’rigole seul en sifflotant ces rhymes de fou
j’picole seul en sirotant cette lime debout
les passants m’regardent chelou mais j’m’en fous
j’trace sans faire gaffe aux gens ni à ce qui m’entoure
si j’étais pas técla on pourrait dirе qu’j’dégingande
mais j’ai l’air d’un grand brulé qu’essaye d’gеsticuler
j’ai trébuché sur un trottoir pas plus tard qu’hier, pour rien arranger
j’ai la cheville foulée, mon sac on essaye d’me prendre
un mec élancé, plutôt svelte vient d’tirer ma sacoche
vision troublée mais pas l’temps d’louper l’coche
alors j’fonce, le gars fait un pas d’côté j’me fais avoir
j’trébuche sur ce même putain de trottoir
cage thoracique compressée sous la roue d’un 46 tonnes
j’ai l’air fin mon poumon s’décolle, j’ai faim d’air
rien à faire ça sent la fin j’me sens plus respirer
y’a une gerbe de sang sous mon corps que j’ai p*ssé
j’ai chaud, nan j’ai froid, j’sais pas, j’suis comme paralysé
y a 766 fois mon poids sur mes vertèbres brisées
j’crois pas avoir mal, c’est une autre sensation
dans l’visage des passants de la peur, pas de compassion
j’me sens vide dans le sens le plus littéral
sachant j’ai plus de sang sur la route que dans mon artère fémorale
ça fait pas si mal, j’vais juste mourir pas d’atroce souffrance
coup de chance, mon visage épargné par cette violence
ma mère pourra me regarder dans les yeux comme elle l’a toujours fait
mon père moins vu qu’cet enfoiré s’est barré
ma maman j’y pense, j’espère qu’elle va pas trop pleurer
à ses yeux j’suis un trésor, à ceux des gens j’suis un camé
l’impact a fait gicler mon casque, plus d’kanye dans les oreilles
scene exceptionnelle, autour de moi des gens pleurent
des vendeurs accourent, les touristes sortent des hotels
apparemment les enflures déferlent quand les gens meurent
j’avoue être troublé, rarement eu autant d’attention
étrange sensation, enfin on assume c’qu’on pense de moi
fini la fausse politesse, faites place à l’émoi
aux faces vertes de dégouts, corps qui tremblent d’effroi
consolation parmi cette terreur, belle vengeance que cette erreur
les gens qui m’jugaient subissent le châtiment d’mes propres entrailles
une mère cache les yeux d’sa p’tiotte pendant qu’son gars dégueule
entailles giclent en sang, recouvrent un vieux et son propre chandail
des enfants chokbar, faut pas, vous finirez tous comme ça
avec un peu d’chance un cadre qui m’a recale tombera sur moi
ravi d’être le trauma d’une jolie assemblée de belles salopes
image traumatisante, rappelle une scène baroque
on m’avait vendu une fin plein d’bienveillance et d’sérénité
des cond*mnés cainris qui pardonnent leurs pires ennemis
mais il n’en est rien, j’prends tout ça avec étrange perversité
envie d’choquer c’monde fade plat sous un pirelli
putain, pas possible de palper mon plexus mais poult péricl*te
pour pas canner pas d’pire idée qu’paniquer pourtant pas d’projet
même par rapport au pera qui pouvait m’permettre de me pousser
dans passion plus possible car ma place périme
hallucinations visuels arrivent et pensées s’mélangent
paluches si marrons qui d’viennent fragile et c’en est étrange
assurent vibration qui elles, varient et d’emblée m’démangent
agglutination d’vilaine salive s’répand et m’étrangle
bref j’me sens mourir, t’façon j’raconte n’importe quoi
j’sens qu’mon débris d’corps va lâcher à tout moment
lumière cheblan il était temps mon âme finalement j’rends
j’prends juste c’moment d’révérence adieu la vie ciao maman

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