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effets sordides - narson (greensboro) lyrics

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[couplet 1]
j’me lève j’suis grave deg de vivre, j’me sens du mauvais pied
comme un amputé à qui on a coupé la mauvaise jambe
en tête de ligne d’un mouvement qui fonce dans un gros guêpier
j’compte choquer, avec ma drôle d’aisance
c’est comment ? t’as cru je pouvais faire que des sons tristes enculé ?
la puissance des basses altèrent ta vision comme vitres embuées
j’rime sans truquer, trime sans suer, dévie sans tuer
t’es vite censuré, tes sons j’évite d’endurer
j’vois des gens pendus partout j’en ai marre, mon son un tour dans l’égarement
des fou dans les gares muni d’un doux tempérament
des coups sans écarts qui laissent tout le temps des marques
comme des bougs dans des barques qui s’échouent en débarquant
ou des vieux qui s’soulent dans les bars
kamikaze, mes mots explosent en s’écrasant
j’fais du son qui met tout le temps des claques
j’vous vois comme un keuf qui m’dit d’m’arrêter tout en s’écartant
inutile comme décapiter un porc déjà mort
j’mets la forme mais le fond importe fortement
implore mon pote, c’est tout c’qui te reste à faire
tu fais l’gars plug mais tous tes feats sont des prestataires
t’es presque à terre, on t’choppe en détresse à terme
devant nous tu fais l’beau seul tu déverses ta haine, bref
faut qu’j’me c*n*lise, et que j’essaye d’dormir
le manque de sommeil provoque chez moi des effets sordides
là j’vais m’coucher, le soleil me brûle les yeux
la nuit m’évite, j’évite le jour, et je cumule les deux
j’me sens vriller, putain faut que je finisse dc avant d’partir
faut qu’j’me reprenne, pourquoi j’ai délaissé la vantardise
j’rappe, évidemment que j’suis plus important qu’toi
quentin martin comme des magiciens invoquant l’roi
car oui j’arrive, j’ose espérer qu’vous m’vénérerez
quinx madjer zypo et moi sommes là pour fédérer
en moins d’un an, greens démontre sa suprématie
ma clique de supermen bousille ta clique de super racistes
parfaitement indépendant, j’imprime mes propres cds
pour être aussi chauds que nous faut bien connaître les procédés
eh gros fêlé, ta casquette te va pas t’es trop serré
développe ton vocabulaire, j’sais pas, fais des mots fléchés
désolé mais, ça marchera pas, ressaisis*toi
occupe toi, trouve un truc à faire de tes dix doigts
bien trop à l’ancienne j’écoute paname city rappin
on se sent mieux chez nous qu’chez toi donc ta femme ici rapplique
mais j’préfère quand on y kick sale avec des vandales et des tagguers
le genre de gars qui passe pas une journée sans graille ses détracteurs
des traumas des comas des orages on sème sur notre chemin
un jour on tue tout à harlem l’lendemain on on traîne sur audin
on a plus rien à prouver, ouais on l’fait plutôt bien
mais s’il faut j’vole le marteau d’thor et j’fume odin
[couplet 2]
j’suis la branche qui s’casse pour mieux t’achever quand tu t’pends à elle
si tu m’entends pr*noncer ton nom, c’est qu’t’es dans la merde
j’ai bien vu qu’t’es venu accompagné par tes rempas
au stud la règle est simple soit t’es bon, soit tu rentres pas
j’assassine ces rappeurs, et j’vois aucun talent qui meurt
toutes traces seront effacées en moins de 48h
face à notre équipe, t’as l’courage de jermaine face à kendrick
personne t’écoute, tes clashs c’est paris face à beriz
j’en ai rien à foutre de participer ou d’gagner, j’veux marquer la culture
pendant qu’tu veux tâter d’la dure pure
ouais j’suis sentimental, j’ai rappé ma rupture
j’préfère ça aux gars qui limitent meufs aux tass et la luxure
ma cause est n0ble, comme l’art de se taper dessus
ces rappeurs nazes me font d’la peine comme l’art de stars déchues
j’suis simple, j’ai l’art de la récup
mais j’attends quand même le jour où mon art fera des thunes
nique la droite, laissez nous le rap on vous laissera les doudounes sans manche
bfm vous lancent la pâté bande de toutous en manque
t’imagines pas la haine que j’ai contre ces saletés d’bardellistes
faut les choquer j’vois des fascistes dans la plupart des listes
qui peut croire qu’j’assume pas mes positions ? fils de pute y’a mon vrai nom dans les crédits
mais bon sang réfléchis
j’ai longtemps dépéri mais j’ai jamais trahi mes leur*va
quand ces cons scandent des bêtises j’essaye de rétablir et j’peura
c’est narson, le blaze est légendaire le taf est exemplaire
j’ai l’rap qui fait jacter les grands frères, canner les grands pères
ici bas tu trouves très peu d’mc d’ma trempe
quand j’en croise, j’vais les voir… et j’vise la tempe
j’suis l’bourreau des prods j’suis l’exterminateur
j’ai parfois fréquenté des cr*pules, des vermines t’as peur
mais les chemins de vie mènent à toute sortes d’horizons
pour ça que malgré les risques qu’on prend c’est une douce mort qu’nous visons
malparido, t’as mal été mis bas, t’as raté t’es minable
geuflin sur ton minois, ta vie la balle déterminera
à greens pour faire lever les foules ça taffe c’est vérifiable
j’suis toujours bien entouré, nan j’lâche pas les véritables
nar rappeur pour batard qui va mal dans sa life
quand ça rame dans ma trame prends pas d’came j’prends la page et j’l’entache
c’est fantasque, les vantards j’les rends barge
défends toi c’est en bas qu’t’es en place détends toi
dans c’rap beaucoup d’prouveurs, pas mal de faux lecteurs
rap de puriste ? nan mais rap de connaisseur
tu jactes mais les meilleurs mc’s d’l’histoire veillent sur moi
fais gaffe, la prochaine rime que j’écris pourrait être sur toi

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