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contrat de conscience - narson (greensboro) lyrics

[couplet unique]
un bon président, c’est un mort comme disait l’autre
depuis lino, 2k5 rien qui change on nie les fautes
oui mais notre, habilité à se soulever est tarie
sauf quand il s’agit de diss les pauvres ou d’sucer des n*z*s
j’déteste toutes ces putains d’mijaurées
qui pensent qu’à sucer l’état ou les keufs malgré leurs amendes majorées
qui m’rient au nez quand j’soutiens moins le commercial que l’gars qui va jober
qui soutiennent les agresseurs au lieu des filles violées
c’est peut*être des b*n*lités qui enfoncent des portes ouvertes
mais malgré ça les mentalités restent les mêmes
0 prises de paroles mais les gens crèvent et restent
en détresse sans aide à part des cordes toutes raides
quand j’vois qu’mon pote a du quitter la france, pour un pays meilleur
j’me dis qu’la vie s’est ternie vite, et terrifie les jeunes d’ici
donc c’est soit une vie militaire avec un treillis d’terreur
ou une vie d’erreur quand le vice t’effleure et t’pétrifie
peu importe où tu vas, que des fafs et des monarchistes
plus personne essaye de débattre on s’contente des regards tristes
n’importe quel repas d’famille française, termine en cris sans trêve
et l’chrysanthème est remplacé par une vie sans fête
entre les neujeus qui craquent et les vieux qui dérapent
c’est rapide, on décale à une tablée remplie d’racisme
donc un keuf qui frappe et matraque un jeune d’la ville
choque ni grand mère ni l’tonton fasciste
on fait crari qu’ça va en s’arrangeant mais
la haine du prochain b*n*lisée, la violence est engendrée
c’est racisé contre fascisé, compte pas miser l’issus est déjà figée
ils ont déjà niqué tout espoir à force de pactiser
qu’on soit clair, j’veux pas faire une lionel d
à la pour toi l’beur, j’défends pas l’opprimé, ou fais l’acteur
j’constate juste qu’la jeunesse vire à l’extrême droite
et qu’les mentalités d’mes potes d’enfances sont bien étroites
j’suis pas fier d’être français mais j’assume mes origines
sauf qu’une partie ma culture est représentée par millésime
c’fils de pute travaille ni ses idées, ni ses rimes
j’préfère encore écouter les meuglements d’un gros qui lean
c’est pas facile de rester calme quand tu vois que
le public de l’entourage sont du côté des baceux
dans l’rap, on t’frappe si t’es pour sarko comme disiz
maintenant on pr*ne la liberté d’fascisme comme vichy
quand j’vois que pour certain le rap fait plus qu’office d’art marrant
grave navrant, alors que tous les quatre matins
des grasses catins balancent leur baratin
j’serai heureux qu’le jour où j’pourrai enfin cogner dartagnan
c’est pas dar man, hein ? c’est sale man, nan ?
douloureux comme un flic qui bute un jeune grave malin
ou un président souhaitant bonne chance à tous les étudiants
et qui s’endort dans des draps d’satin
invitant un souverain d’un pays qui le soutient en rien
devant des parisiens scandant vive le roi !
triste drame venant d’un pays qui coupe la tête du sien
de l’avoir en face de soi sans aucune prise de voix
mais chez eux, roi ou pas, mêmes problèmes
entre dizzee ou jorja, tout le monde craint des lumières bleues
certains scanderont qu’parmi eux y’a certains mecs honnêtes
des gendarmes voir gars d’la bac qui s’disent bon mais commettent
des actes fatals avec l’aval de fils de timpes comme attal
rafales d’mitrailles sur manifestants, la balle
traverse le crâne mais certainement pas les idées
comprenez ainsi pourquoi d’la lutte sociale les jeunes sont lessivés
j’parlais d’attal y’a 4 mesures, revenons*y
s’prend pour axel foley mais sa carrière est un absentéisme
pédophile comme jack lang, détourne des gosses en thaïlande
au lieu d’avoir honte des flics français et d’tenir sa langue
décrédibilise et nique l’estime de la commu lgbt
favorisant tweets h0m*phobes dus à la haine générée
fait qu’énerver décérébrés qui s’en prennent à une cible facile
sous couvert de moralité, l’empathie quitte la piste
prêts à combattre toute oppression sauf celle contre deux hommes qui s’embrasse
haine paradoxale comme de l’eau qui s’embrase
partout dans le monde, sur innocents les autorités tirent en masse
mais c’est sur le genre et la s*xualité qu’on a mis l’emphase
droits à la trans*identité, refusé, car représentés
comme contraire à la normalité
détester, dédaigner, tout comme haine de l’étranger
ne pourra jamais se conformer à la moralité
opinion confortée par discours d’artistes fauss*m*nt politisés
aux mentalités aussi vieilles qu’oss*m*nts fossilisés
insulter nos minorités, c’est ça nos traditions ?
gars j’suis amoureux du hip*hop mais l’oppression ne m’provoque qu’affliction
des rimes qui niquent l’estime des filles, des films qui rient des crimes et vices 5
on croit pas les victimes, faut dire qu’accusation détruit des vies
depardieu, personnalité adorée des français
il doit faire quoi lui pour se faire oppresser ? qu’est*ce j’en sais
c’est dans les vieilles peaux qu’on fait les meilleurs prédateurs
et c’est dans l’camp des abusés que trop souvent siège la peur
on acclame le criminel, seul elle et ses proches pleurent
en voilà une autre belle tradition, supporter les violeurs
ils font la fierté du pays, bah ouais faut nous comprendre
notre chef de village, d’obelix est un grand admirateur
le peuple rêve de s’mutiner, par la planche, ou qu’on l’pende
fait qu’on avance sur une barque chavirante, sans navigateur
suffit d’voir le traitement des meufs dans nos putains d’institutions
on mime le respect, semblant d’parité maintient l’illusion
c’est sûr, c’est l’problème princ*p*l et pas les assassinats
pas les viols, pas les festivals où lomepal est à l’affichage
comme si personne prenait au sérieux les dizaines de féminicides
2 millions de plus que les hommes, pas d’histoire de minorité
imaginez pour les combats qui n’sont pas priorisés
comment s’étonner qu’h0m*s et bis soient dégoutés d’vivre ici
les personnes les plus fortes que j’ai rencontré étaient des femmes
mais l’monde les voit comme des machines à chaîne et trame
pseudo respect et équité, maquille à peine les drames
mais hors des regards les coups des maris assèchent les larmes
les incels prennent part au débat en s’vexant
tout en se branlant tous les soirs sur des meufs qui s’d’ébattent en s*xant
pour eux, être vu comme potentiel danger représente la pire douleur
sauf qu’aucun ours au monde n’agira comme david fuller
t’façon la planète se casse la gueule, difficile d’être optimiste
t’façon la planète se casse la gueule, difficile d’être optimiste 6
dire qu’on est pas prêts de s’en tirer c’est faire un euphémisme
disons qu’c’est la merde, qu’on évitera pas l’plus sombre
disons qu’c’est l’inverse, et qu’vers la fin on marche à reculons
l’inhumanité fait rage à rafah, camps d’réfugiés bombardés
enfants assassinés, retrouvés morts dans maisons calcinées
c’que des bâtards comme bardella appellent riposte légitime
c’est un massacre à sens unique qui multiplie morts et missiles
les soldats tuent bêtement comme au congo et en afghanistan
où tueurs d’enfants sont médaillés pour combattre talibans
les plus courageux à leur retour, en en parlant choisissent l’acte brave
puis finissent enfermés comme david mcbride
les débats publics sont centrés sur le voile et les prières
pendant qu’à xingjiang les ouïgour meurent dans des camp d’internements
la condition des musulmans résumés à des faits divers
alors qu’le monde est témoin d’ce crime, sans intervenant
passivité lié à lâcheté d’l’humanité qui veut s’racheter
en virant plastique et sachets d’l’océan dans l’quel on l’a jeté
dans l’ciel on lâche des tonnes de co2, comme si l’monde brulait pas assez
le point de non retour est déjà dépassé
des tas d’entreprises véreuses font genre qu’elle s’engagent pour l’écologie
tandis qu’elles détruisent la planète tout est question d’économie
en plus des jets privés d’leurs pdg les ventes décollent aussi
pendant qu’des gosses crèvent pour leurs profit, eux recréent les colonies
la course au progrès va nous ramener à l’âge de pierre c’est sûr
j’vois des milliardaires adulés la rage me persécute
toutes leurs idées pour sauver l’monde ne sont que de belles excuses
pour créer plus dans le seul objectif de faire des thunes
coloniser mars c’est repousser l’échéance
c’est détruire plus, pour gagner plus alors qu’on court vers déchéance
c’est assumer qu’les pauvres ne méritent pas d’être sauvés
car pour décoller, faudra forcément des contacts et des lovés
en gros, les patrons disent au gens de consommer moins sur des super yatchs
puis rejète toute la responsabilité sur les pauvres
c’est rageant d’voir un gars m’dire d’aller au taf à vélo
juste avant d’monter dans son jet privé qui part à téco
quand j’vois des portes conteneurs énormes de chine livrer des merdes dans l’monde entier
j’profite de la nature, pour la contempler
j’dis pas qu’la responsabilité du peuple est à effacer
ils mangent d’la viande 3x par jour et ils s’étonnent d’être délabrés
ils voient les animaux, comme des aliments
sac en caïman, porc dans haribo, y’en a partout c’est fascinant
n’ont quasiment, aucune pitié pour aucune bête
les chasseurs qui disent aimer leurs chiens sont des faux*culs d’merde
j’écrivais offensive d’honneur y’a 5 ans, entre temps rien n’a changé
tu veux pas d’viande au restaurant ? y’a rien à manger
rien à branler, si les gars jactent
j’m’exprime et j’m’en branle de c’que disent ces cafards
le rap est d’venu mou, personne parle de c’qui fâche
mon art de revendication devient un art de p’tits lâches
j’suis déçu, plus personne n’est engagé, deux trois contrats entachés
ont remplacés des enragés par des enfants gâtés
prends pas ce morceau pour une menace, plutôt comme une alerte
j’suis pas un justicier, juste un gars las de voir du mal*être
alors j’écris quelques lignes comme un constat d’bon sens
j’suis comme iam, j’suis soumis à un contrat de conscience

- narson greensboro lyrics

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