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...en attendant - naïm [café vert] lyrics

[paroles de “…en attendant” ft. kao nash]

[intro : naïm]
nan nan nan nan nan nan nan nan
les hommes ils sont malades
ouais

[couplet 1 : naïm]
les hommes sont malades, ils vont tuer le soleil
on a connu les faux reufs, ils font des barrages pour bloquer nos rêves
à zieuter la lune, du temps on a perdu
quand rien ne va plus, on dit que c’est une
poussière dans l’oeil ou que c’est le pollen
j’prendrai ma part de ciel dans les abysses
un quart de siècle ça passe vite, j’ai des frères dans l’abîmе
on voulait partir, on s’fera la belle plus tard là on s’fait dе la bile
bêtement, le bonheur m’a fait d’l’oeil, j’ai té*ma la pluie, j’étais malhabile
prendre le trône de la ville, montrer c’qu’on a dans l’ventre
j’me suis isolé, j’ai pris du recul, puis j’ai mis la mif’ en avant*plan
j’ai fait rage, vu c’qu’on met en temps, vu c’qu’on met dans l’vent
gva, gagner ou vieillir en attendant
[refrain : naïm]
on parlait d’exil sur le bitume d’un square
depuis qu’on est petits, nos solitudes dans les gares
avant qu’on s’éclipse, on met nos peines dans des esquisses
c’qu’on fait pour être riches, on s’habitue tôt ou tard
cette foutue gloire, j’perds la vue c’est quasi*noir
j’me demande, si j’suis fou des fois tellement j’suis surpris d’y croire
cette foutue gloire, le foutu sort
nos rêves ont un prix d’ivoire
eux ils s’vendent pour une somme dérisoire

[couplet 2 : kao nash]
si on veut du cash c’est pour tourner la page
sur tout c’qui nous attache à nos vies de merde
on fait tout pour que vivent en paix nos mères
mais avant ça faut gagner nos guerres
ils bandent sur le rap, sur c’que font les autres
nous, on préfère la musique qu’on fait nous*mêmes
avant d’être des phénomènes, on est des ratés du monde moderne
les destins sont tragiques, c’est normal qu’on s’agite
quand on sait qu’la magie n’existe que dans kilos d’herbe
on connaît la malice des raclis leur coeur il est aride
cas’ en italie les vac’s loin de genève, loin de tous ceux qui nous ont trahi
là où j’ai perdu ma jeunesse d’un regard ébahi
né dans une ville où le suicide est b*n*lisé
comme la police, comme la folie d’un frère qu’on a du mal à c*n*liser
puis on l’a perdu, menaces, deadline, l’histoire est dead àl
la violence perdure mais c’n’est rien pour un coeur de métal
[refrain : naïm]
on parlait d’exil sur le bitume d’un square
depuis qu’on est petits, nos solitudes dans les gares
avant qu’on s’éclipse, on met nos peines dans des esquisses
c’qu’on fait pour être riches, on s’habitue tôt ou tard
cette foutue gloire, j’perds la vue c’est quasi*noir
j’me demande, si j’suis fou des fois tellement j’suis surpris d’y croire
cette foutue gloire, le foutu sort
nos rêves ont un prix d’ivoire
eux ils s’vendent pour une somme dérisoire

- naim cafe vert lyrics

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