lirikcinta.com
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

08:30 - nahir lyrics

Loading...

08:30 lyrics
[paroles de “08:30”]

[intro]
master shyne
araï

[couplet unique]
j’arrête pas d’le dire mais faut qu’j’taille vite d’la route avant qu’ça d’vienne trop, beaucoup trop simple
j’ai pas encore l’habitude de prendre des photos, les photos qui m’sont familières, j’les ai bibi dans l’adolescence
j’voulais m’ranger, le rap c’est haram mais c’est mieux qu’la mécréance
parano, j’combats mes propres sens, j’ai toujours les mêmes problèmes, j’passe ma vie en convalescencе
personne guérit d’une plaiе qui suit son cours depuis l’enfance
dormir dehors, ça arrive à beaucoup d’gens mais pas à huit ans
trop d’trucs à dire mais j’sais qu’j’veux m’livrer comme si c’était mon dernier son
trop d’terre*à*terre malheureus*m*nt ou heureus*m*nt tant qu’j’ai raison
j’vois l’système comme une canne*à*pêche, on t’repêche pour mieux t’manger
on quitte l’école quand on s’rend compte du temps qu’ça prend pour manger
plus de temps d’vendre un cent g, au moins, l’argent est dans les mains
“mes mains sont faites pour l’or ou pour la merde ?” tu demanderas au destin
le destin, ça ment pas, ça récolte c’que tu dois semer
pour la mif’ : j’espère un million qu’ce soit sur place ou à emporter
beaucoup d’gens m’ont porté, en bas âge, on manque pas d’amour
j’ai grandi, j’ai vu personne quand la daronne dormait debout
pour ça que j’pense d’abord à nous, j’ai vu c’que c’est d’penser en groupe
quand j’avais niya, c’est la jalousie qui est v’nue bêtement dissoudre
que dieu m’en soit témoin, j’l’ai seulement fait pour mon frigo et mes placards
comprends qu’j’déteste les pâtes au beurre comme un taulard
de gros vicelards : ils m’ont tout l’air, j’espère les croiser dans l’couloir avec la réussite au bout, connaître l’islam sur l’bout d’mes doigts
la mort à côté d’moi et gabriel sur l’côté droit, des fois, j’me demande si j’suis poissard parce que j’suis gaucher malgré moi
un instant, écoutez*moi : c’est c’que j’voulais quand j’étais p’tit
m’ont tous négligé, maintenant, j’refuse collab’ à tous ces méprisants
j’leur en veux pas dans l’fond, à quoi bon ? j’étais p’t*être pas prêt
moi, j’savais pourquoi j’le faisais, si t’avais su, t’aurais dit :
“bon, okay, j’admets, le tit*pe veut sortir les siens d’la misère
il lui faut d’l’oseille donc il va bosser, faire c’que j’lui dis, prendre conseils”
mais ces chiens n’ont pas pensé comme ça, voilà pourquoi j’les baise
au même prix qu’l’assistante sociale qui venait chez moi prendre le café
et la rue m’a ramené plus de solutions qu’celle qu’en a fait son métier
triste à dire mais qu’on s’le dise : j’faisais partie d’ceux qu’avait pas d’goûter
trop d’manigances autour des aides sociales, j’suis trop dégoûté
j’vagabondais d’ville en ville, c’qui fait du monde à rencontrer
j’ai commencé c’bazar avant d’savoir c’qu’y avait d’dans
parce que y avait du biff dedans, j’connaissais pas l’vice dedans
dès l’arrivée d’mes trente*deux dents, j’avais pas trente*six choses à faire
à part bouger mon cul pour obtenir tout c’qu’on m’a pas offert
à cœur ouvert, des plaies j’ai laissé comme quand j’ai cambriolé la première fois
les remords ne tiennent que jusqu’à qu’tu l’fasses une deuxième fois
hein, une troisième fois, une quatrième puis ça d’vient b*n*l
la vie d’ma mère, qu’est*ce que j’ai pas fait pour en arriver là ?
à en avoir la sensation qu’personne me comprenait et en fait, j’l’ai toujours eu quand ça m’revient
arrête de faire l’ancien, quand t’as envie d’me tendre la main, fais*le vraiment
et n’attends pas demain parce que demain, c’est loin, et peut*être que demain, j’serai loin
putain, quand j’regarde en arrière, j’avais pas d’modèle, pas même le daron et j’m’en sortais bien
qu’est*ce qui va m’choquer ? j’ai connu l’pire dans ma vie, j’ai pas fini d’vivre
mais j’sais qu’j’peux mourir avant la punchline à suivre
de nombreuses tentatives sans jamais penser au suicide
si j’refais les comptes depuis l’début : plus de niya que d’bénéfices
c’est quand j’recompte mon meilleur shab, au lycée, qu’j’réalise
qu’il est plus sincère que des gens qui connaissent ma mère depuis tit*pe
qui croyaient juste à payer des séances pendant qu’mon nouvel appartement créait des échéances
c’est redondant mais j’vais rebondir en continuant d’grandir
du terrain d’foot au terrain d’schnouf, les ligaments croisés, ça tire
l’espoir, certains disent que ça tue, ceux qui l’disent ne croient pas en dieu
si ils croient pas en dieu, comment veux*tu qu’ils croient en eux ?
heureus*m*nt, mon producteur n’a pas b’soin d’finance
c’est bien pour ça qu’c’est l’un des seuls en qui j’peux faire confiance
j’bosse jour et nuit, j’rentre à l’heure où mes sœurs, elles vont en cours
j’donne quel exemple ? celui du branleur ou celui qui y arrivera un jour ?
légalement, lyricalement, paraît qu’j’ai du talent mais j’ai pas l’bras long
si j’l’avais, j’penserai d’abord à l’utiliser pour mes proches
j’ai la haine d’être aussi gentil dans un monde de fils de putes
où les gens s’torturent rien qu’pour dire “merci” quand tu les propulses
au départ, on répartit les parties, chacun prend sa part, y a des fuites qui s’réparent pas, même avec dix ans d’plomberie
malheureus*m*nt, je constate les faits, j’évolue tant bien que mal, éviter les traîtres
mais le quartier s’remplit d’traîtres à long terme, mais les soucis deviennent pires à leur terme
y a pas d’thème, j’fais que vider l’intérieur de moi*même
j’ai des remords quand j’sors avant l’eden, j’me dégoûte quand j’désaoule de la veille
j’veux pas voir mon avenir dans l’fond d’la ‘teille, trop d’choses à régler, ça m’prend la tête
j’tue l’temps à en perdre de l’argent, avec c’que j’ai perdu pendant tout c’temps, j’aurais pu investir dans la patek
au lieu d’ça, j’ai rien à part payer en drogue des ingé’
à part traîner dans l’bloc et m’tacher, faire uber sh*t et revendre des cachets
visser une mère enceinte, ça fait mal au cœur, d’accord
alors, j’l’ai pas fait, j’ai payé c’qu’elle devait, j’me suis barré directement
se rajouter des péchés bêtement n’empêchera pas le couloir de la mort
la faucheuse fait des sourires au loin, chaque fois qu’j’arrive au bout, ça va plus loin
si les bâtons dans les roues t’empêchent d’avancer, casse*les, te fais pas baiser par un bout d’bois
ils disent qu’ils ont rien contre toi, c’est pas personnel, juste un bout d’peau
rien que le minimum ne suffira jamais à personne
le jour où ton heure sonne, faudra pas s’plaindre si le très*haut t’sanctionne
à poil au jugement dernier, même si t’es pudique à la mort
y aura qu’ton cœur et tes remords pour dire “pardon” sur tous tes tords
si le décor te plaît pas, fallait faire les bonnes actions
calé avec, j’ai pris tous les chemins, ils servent à rien, j’aurais dû m’contenter d’c’lui d’la mecque
fumée d’amné’ me fait voir les choses autrement
mon cerveau tourne au quart de tour et les vautours me mangent la main
j’ai perdu l’équilibre entre le deal, le rap et mes principes
ah, si j’étais riche, j’aurais même pas écrit c’que j’te récite
ici, trop d’hypocrites, j’vais les laisser s’inventer des vies
chacun son game, j’suis pas dans l’game mais j’marque hors*jeu comme inzaghi
si l’rap, c’est toute ta vie, j’espère qu’tu sais qu’tu niques ta vie
j’veux vivre là où y a pas d’vis*à*vis, où sur terre, personne mise sa vie
avec ou sans passe*sanitaire, j’passe les frontières d’espagne à la france
comme messi, t’as perdu l’jeu tout d’suite si t’es persuadé qu’tu décides
vu les contrats qu’on signe, on aurait pu s’produire nous*mêmes
j’ai survécu à tous les tsunamis qu’on m’inflige pour y être
en haut d’l’affiche, j’m’en bats les couilles, tout le monde le sait qu’j’m’y attache pas
fallait qu’j’fasse l’album de ma vie mais toute ma vie ne tiendrait pas sur un seul projet, faudrait vingt ans d’carrière
j’ai pas envie, j’donnerai tout c’que j’ai pour voir ma mère plein les poches tant qu’j’suis en vie
dans mes cauchemars, j’tombe dans l’vide, dans mes rêves, j’roule en bolide noir mat, vitres teintées
par habitude, moi, j’crame jamais ma pipe
on aime les belles choses comme tout l’monde mais en étant comme tout l’monde, on s’fait oublier d’tout l’monde
eh ben, t’sais quoi ? tant mieux
pour pas qu’on m’comprenne, j’parle en ge*sh’, j’suis l’pur produit d’boboche
j’fais la route jusqu’à gy*cer, j’fais des passes de selha sans mis*per
en twingo, en fiat, en golf, en glc, j’suis charognard jusqu’à la mort, j’ai connu des liasses qui s’claquent sans trop d’effort
on paye le loyer, on remplit l’frigo, ça sert à rien d’mettre de té*cô
t’façon, avec du haram, j’peux rien faire d’autre
dis*moi qui était l’autre, maintenant, j’reconnais les apôtres des vôtres
j’ai compris la leçon, c’est pas la première fois qu’j’me vautre au sol
pour mieux m’relever, ma gueule, j’rappe mes pensées, ça m’console
j’aimerai diriger la boussole mais j’perds pas l’nord, même jusqu’à roubaix, ça résonne
mon son dans toutes les gov’ des ieux*v et yous*v’
j’ai dû faire quarante*cinq bagarres en feat juste pour qu’on m’écoute
ça découpe comme t’as jamais vu, tu fais comme si y avait un air de déjà vu
des fois, j’rappe pour la perf’, des fois, j’rappe pour moi, j’pense même pas à vous, comme là tout d’suite
j’connais mon taf, j’connais la suite, j’investis tout, c’est quitte ou double, tout va bene tant qu’j’garde mon nif
l’humain a peur de la vérité, j’relativise et ma tess pousse sur moi en certifié
sur instagram, j’les vois bander parce que j’suis certifié, ça m’a pas rapporté d’argent donc j’suis pas excité
méditez là*d’ssus, y a rien d’fixe, j’suis dans la drogue depuis les taros à vingt*deux
maintenant, c’est quarante*cinq, j’mise sur du jeu
c’est pas rentable, j’ai l’crâne en miettes, on chahid si on voit l’scié à l’horizon
on veut casser la porte avec la force d’un bison
ils viennent faire bisou quand on marque l’esprit comme zizou
les bonnes intentions s’dissout à la vue des intérêts qui poussent
comme des fleurs dans l’jardin et les trois points comme james harden
les genoux à terre, j’me confie pendant qu’ça stream jusqu’en sardaigne
impossible que le flop m’atteigne, la dalle fait office de partenaire
avec moi, en partant, j’vois personne autour de moi en espérant qu’ma femme soit pieuse quand j’serai dans l’au*delà
j’veux voir mes enfants au bord de la mer en ayant conscience du taf de leur père
et des sacrifices que j’ai engrangés pour qu’ils connaissent pas l’quart de la merde
que j’aurais traîné pour qu’ils mangent à leur faim sans problème
mon combat, c’est contre moi*même et f*ck tous les autres, j’te rappelle que c’est chacun pour soi qu’importe le thème
ici, personne ne s’aime, y a qu’le très*haut qui sait qu’on saigne et qui nous aide
[outro]
j’ai mal au cœur et j’ai besoin d’ménager mes efforts
mais j’peux pas l’faire, j’ai des implications qui m’prennent au corps
j’ai déversé des faits mais j’ai pas tout détaillé encore
il m’reste beaucoup d’projets, pour les bâtir, faudrait qu’j’rappe encore
j’ai mal au cœur et j’ai besoin d’ménager mes efforts
mais j’peux pas l’faire, j’ai des implications qui m’prennent au corps
j’ai déversé des faits mais j’ai pas tout détaillé encore
il m’reste beaucoup d’projets, pour les bâtir, faudrait qu’j’rappe encore

Random Song Lyrics :

Popular

Loading...