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soit fosse soit ailleurs - mentalités sons dangereux lyrics

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– dady.s
j’verse une goutte au sol
et d’ores et déjà j’consomme
un cul d’oinj et j’repense à tout c’qui dégoute en somme
mec, c’est tout un seum que j’c-n-lise avec le time
et j’vois qu’on b-n-lise les problèmes de taille
faut qu’on parte sur des nouvelles bases
mais faut trouver l’p-ss de cette porte dé-blin
avant qu’les bouteilles s’c-ssent
putain, plus j’renonce plus j’vois qu’l’espoir s’tise
si j’avance dans l’temps d’mon histoire, devant l’miroir s’fige
on est des artistes depuis l’adolescence
j’te cause, des psychos d’toutes sortes qui t’parlent en connaissance de cause
j’ai mon hiphop, mes vices
même si c’est dur, faut qu’on sorte des disques s’organise
mes poings dans toutes les portes sévissent
faut être radical mais pas parler mal
donc ferme ta gueule si tu veux ap qu’on t’éradique al

– davodka
j’vais pas tourner autour du pot, j’annonce la couleur, nique la poliss
pour dévoiler ma rage j’attendais juste le moment propice
donc j’p-sse sur la justice, celle qui nous trouve égaux
quand j’vois qu’ça roule en porsche et qu’nous on fraude pour un ticket d’métro
et sans gen-ar, me parle pas de liberté
la seule foi qu’j’ai mis les pieds dans un casino, c’était l’supermarché
ici c’est dur pour la volaille de rester cool
quand y a embrouille c’est ridicule comme d’voir un keuf avec la chair de poule
j’ai l’seum d’être poursuivie par la mal chance
pourtant pour s’en sorti, au lieu d’m’armer d’un flingue j’me suis armer d’patience
mais elle a des limites, j’dégage ma rage pour l’appliquer
la france nous jette la pierre pour leur caill-sse on s’est fait lapider
sorti des bas-fonds, je baffe la b-sse et me bats comme lors d’une baston
parc’qu’on m’dit ferme ta gueule, j’sais pas toi mais moi j’aime pas c’ton
j’p-sse mon temps à cogiter sur des idées, à m’agiter
et si j’ai l’choix sans hésiter j’p-sse au jt
dur de poser un cul quand j’vois l’humain et tout ce qu’il créa
la chaise la plus branchée se trouve aux states, c’est pas chez ikea
nique la justice, celle qui a fait des jeunes déçus
perso j’crache pas sur l’uniforme
y a pire que ça car je lui p-sse dessus

– kema
voilà mon flow qui s’exhibe rec-di les autres s’exilent
et les mcs voient jaune comme dans une usine de textile
j’représente les pain-co qui paient pas leurs impots
ici pas d’pic-sso même si j’m’enlème les pinceaux
mais la gouache, pas besoin que je te f-sse un tableau
pas de rap à l’eau, je te mène en bateau
et si t’écoute mon flow acquiesce
enlève tes boules quies, t’es vite figé
un but sp-ce, pas fiché et tisé pichet
j’ai l’sacré cœur cardiaque, mec
un fils de b-tte ——–, les putes s’pressent y a plus d’presse
c’est ça qui fait que mon culbute stresse
au bar à coude et sans l’physique d’un barracuda
j’me tape des bars de rire à m’dire qu’demain j’me barre à cuba
car j’sais qu’c’est dead et j’sais qu’ces des bobos
qui vont me succéder, mec excité dans mes textes cités
j’te parle toujours de mixité
j’ai le poids de mes actions sur mes p’t-tes épaules
mais quand le beat est bon, c’est une pulsion j’ai besoin vite d’zé-po
mentalités sons dangereux
les risques de mortalités sont dans l’jeu

– salo
faut qu’on avance, qu’on ouvre le s-sse
avec les miens faut qu’on s’arrache
dans la fusée trouver nos places
faut décoller not’ cul du double face
avant qu’le rap est fini par s’user
j’viens excuser les accusés, les jeunes aux vies usées
-ssis sur le banc des abusés
faut qu’on terr-sse sans sucer, le mic j’viens pas lâcher
tous embusqués à la prochaine station, c’est clair faut tout donner
sans s’rabaisser à la facilité
se faire baiser par l’comité
se retrouver au comico
c’est tout gâché, faut tout gagné
f-ck tous les hauts gradés
c’est sale salo et son armé
la planète rap désemparé on finira par l’accoster

– d.a.d
j’inspecte en chacun d’nous le respect
espèce d’enfoiré, y a plus rien, le vide nous contamine comme l’herpès
l’air pèse tout l’temps, nous c’qu’on veut, c’est à l’ère peace
l’hospice, c’est pas pour maint’nant mais tu vois que tous s’p-ssent
dessus, déçu qu’on s’déchire pour des sous
dessoudés tous, alors barrez-vous d’ici
et si c’était l’cas, j’s’rai p’t’être pas là pour finir ce récit
décidemment, c’est tout l’monde, c’est sur
et zut, merde, c’est chaud de trouver l’issue
laissez, nique sa mère si t’es moralement lé-sou
l-ssé d’d’voir payer le fait d’être enlacé
et c’est là qu’tu vois qu’tout est sale

– zoss
c’était en 2007, toujours la même recette
pas d’reset, j’récite r2f pour être exacte
tout c’que mon récit t’livre, d’la lave en fusion
sort d’mes lèvres, j’méritais bien un délai pour ma récidive
j’suis d’retour avec le même but
mon crew sous les spots, couper les sales pattes qui posent sur mon beat
un mic, un pers., pour qu’on perce à l’insu d’ces porcs
tu sais pas qu’c’est pire, r2f cyborg
peuvent pas m’b-ssiner, majeur vacciné
pas signé sur major, t’es pas sage on t’coupe les majeurs
d’puis l’temps qu’la rage nous ronge
aurai-je -ssez force pour p-sser les barrages de ronces
il en faut peu pour qu’on t’balance un p’t-t bout d’texte
lâche pas d’lest sur l’leust, chez moi ça s’bute aux subutex
on va ch-sser ces mcs plein d’botox
bouteille de skhy on perd pas l’axe, rentabilise tout c’que l’état nous taxe
j’veux qu’ça saute sur moi ou mon bic
loin des sunlight des tropiques
on n’fume pas d’seum light et trop s’piquent
trop opaque, les projets d’l’opac
on veut des gros pecs tout en s’noyant dans des gros pacs
j’suis enraciné comme un arbre d’amazonie
trop d’haine emmagasinée dans ma zone
comme depardieu on veut notre part du gâteau
demander pardon, dieu fait pas d’cadeaux
saccadé, mon flow dégradé, loin d’être en prada
j’leur fais un bras d’honneur
la rue n’indique pas les gradés
rêvent de grandir en bas du gradin pour un brin d’honneur
nos nerfs, les larmes de nos mères frappent fort comme le tonerre
faut une voix d’ténor pour tenir
partenaire de galère depuis tant d’années, cond-mné
c’est pour ça que j’ai le ton armé

– zeuta
donner moi juste un mot pour enchaîner sur tout un texte
v’là le gaulois par toutatis, le seul bab-tou d’la tess
déteste le rap, mon espèce, un texte que j’pose sur caisse claire
est-ce qu’clair que j’ai pé-ta la plume de robespierre
‘toi, le gamin tu rappes ?’
non moi je reste undercover
et si les balles fusaient, simple mortel, je reste à couvert
a coup sûr, flics aux culs, les rap un système occulte
si tu crois aux gangsters au mic, eh bien j’te dis qu’t’es cocu
j’ai le coup d’blues, tous sont des faux-cul
92 couz, j’t’envoie mes sons par bluetooth
tous veulent du buzz mais putain ferme ta bouche
si t’entends des bourdonnements c’est que mon couplet va faire mouche
je sors de la touche, pour les rent-pa faut être rentable
ça chauffe sérieus-m-nt chez moi quand je n’suis pas l’heure à table
j’ai fait flasher leurs radars, j’suis dar-dar sur leur clichés
m.s.d. c’est barbare, arafat sur leur fichier

– peyen
déclaré mort à l’âge 12 piges
dix ans après j’reviens encore avec un peu plus de vécu dans les gencives
m.s.d. mes frères d’armes, cond-mnés, d-mnés d’errer dans les allées dallées
où dalleux et dealeurs délirent, mais dit leur que c’est l’déluge
avant la fin du délai pour les délits et d’ailleurs
j’ai la dalle et c’est la folie
baisse pas les bras, reprise du match, reprise du rap, reprise du taf
reprise du cash, reprise des tacles et c’est pas joli
j’suis pas un clown mais j’ai l’nez rouge
alors va savoir pourquoi
eh vieux mc, il parait que tu voulais nous ché-cla
c’est dommage car contre toi, ma haine je vais ché-cra
et je sais qu’à l’heure qu’il est, vaudrait mieux qu’tu sois ché-ca
les rappeurs jouent aux durs pour plaire à leurs scar-la
parlent de meurtres et de tas d’choses qu’ils ne savent pas
nous, on est là on taffe fissa-fissa
on bosse, on baisse jamais les bras
un mc qui s’respecte, c’est un mc qui marche droit
qui sais d’où il vient pour savoir où il va
1 on est là, 2 pour nos gars
3 je reste fidèle envers les idées pour lesquelles je me bats
sache qu’ici-bas c’est le branlebas d’combats
quand on sait qu’des gars, comme toi, décrédibilisent, quoi !
l’image du peu-ra, alors j’espère que cette fois
tu comprendras pourquoi j’veux rester sur la bonne voie
mecs sacrément déter

– arafat
j’focalise mes efforts sur la forme et l’fond
j’ai la forme et l’feeling filiforme
ocb slim finissent blunt, flow fluide
les faux s’immiscent, falsifient nos milices
rodave comme les flics en vil-ci qui t’suivent en ville
si tu suies l’circuit du vice
ils court-circuitent les biz et ça part en vrille
des grands aux p’t-ts c’est l’même cirque
les mêmes cours d’-ssises, les mêmes cycles
les mêmes tises pour oublier la crise dans des écrits
tristes, les repentis prient christ, allah ou pensent bouddhiste
street journaliste, jamais ils se crispent devant la justice
seul à la barre de bush j’crie à l’injustice
un juge ou les procs jugent, le jury t’injurie devant des proches
juste pour 200g ou un bout d’sh-t
des broutilles, comparées aux magouilles de la chine ou celles de poutines
les politiques m’asphyxient, y a un os, fils
toujours les mêmes qui finissent à l’hospice
les mêmes qui baissent leur froc et s’dilatent l’orifice
avant qu’j’crève faut qu’j’élève mes dix fils
ma dynastie élève un édifice
6.9 au microphone

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