le principal - matière sombre lyrics
[ajt * refrain]
j’oublie le tune, j’oublie la carrière
j’vise la liberté, j’pète les barrières
j’m’éloigne du vide, me concentre sur l’princ*p*l
juste de quoi bouffer, point final
[ajt * couplet 1]
pas les épaules assez larges pour sauver l’monde
ni superman, ni james bond
simple pion dans la, masse inaudible
devant dans l’danger, souvent, lâche immobile
un peu complice, qui ne dit mot consent
j’entends des propos offensants
trompé par les faux semblants
go’ en transe, grosse ambiance
des galères m’ramènent à la réalité
pas à l’abri d’une tuile, être alité
joie brimée par la fatalité
l’défaitisme fait chuter la natalité
ciel gris pollué, bouffe de basse qualité
l’poids du désir freine l’humanité
surenchère de sécurité
c’qui nous protégerait c’est plus d’unité
sans réponse, face au vide existentiel
j’attends l’salut providentiel
parcours rempli d’étapes accidentelles
j’hésite, chancelle, médite devant l’ciel
l’épaisseur du mystère est gigantesque
j’veux trouver la voie, l’évidence même
j’voulais des roses, j’ai eu des chrysanthèmes
désemparé après chaque présidentielle
mais serein quand le silence règne
mieux vaut renier l’opulence veine
épée de damoclès au dessus d’la tête
la chance ne sourit pas qu’aux plus honnêtes
prises de risques, issues mortelles
l’amour et la haine sont trop fusionnelles
jeunesse blasée face à l’horizon terne
si peu d’chance de gagner, tant d’raisons d’perdre
refrain
[ajt * couplet 2)
j’ai perdu 100 fois avant de trouver ma voix
mon chemin de croix, ce à quoi j’crois
j’me disperse, m’écarte du princ*p*l
sincérité vue comme un handicap
rien dans les poches, juste une carte vitale
plein d’choses n’ont rien de capital
des kamikazes produisent des “guernica”
on se soigne à l’arnica
esprit formaté à cliquer
appliqué à brouiller les pistes quand je suis paniqué
un ticket pour la liberté, j’veux pas abdiquer
dans c’monde où bien et mal sont imbriqués
la voie qui mène aux cieux est mélodieuse
comme la voix des courtisanes qui t’mènent au pieux
désir comme opium, qu’apaise comme la cortisone
dictature d’l’apparence comme camisole
j’m’évade pour un grand frissonnement
zappe les traumatismes à coup de dissolvant
je recherche le calme, l’isolement
le conformisme sorte d’emprisonnement
l’princ*p*l question de priorité
faut capter, les signaux cryptés
j’marche dans une ville fantôme, rideaux baissés
bar glauque où l’on taille une pipe aux wc
avc, burn out, * tramadol
riches mais tristes, c’est le paradoxe
rimes écrites comme paraboles
monde plein d’intoxs relayés par la fox
l’princ*p*l c’est toi qui l’détermine
combat toi contre toi dans un désert vide
d’la naissance à la mort, l’ultime exercice
tout peut exploser comme le led zeppelin
refrain
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