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le terminus des prétentieux - maeda lyrics

[couplet 1]
moi j’encule le salariat, je vois la vie autrement
chers collègues mon pot de départ sera ma soirée de lancement
chers parents achetez mon album à vos vilains garnements
grâce à moi ils feront des études rien que pour capter ce qu’il y a dedans
t’as clippé à istanbul, tu pries pour un défraiement
ta richesse virtuelle me saoule, moi des sous j’en fais vraiment
diplômé d’une business school, dans la vraie vie je suis consultant
et si j’encule les clients, c’est parce que je déteste les gens
misanthrope au possible, je rappe pour calmer ma haine
dans ma tête manque un fusible, deux-cent meurtres par semaine
j’ai des pulsions indescriptibles, c’est mon côté francis heaulme
chevalier avec un heaume à la conquête de son royaume
je vais de charybde en scylla, au micro c’est la berezina
en quelques syllabes, je monte un complot comme cinna
pendant que les grecs ignares deviennent zi-na, je m’éveille
une bouteille de rhum charrette et je refais zola au soleil

[refrain]
c’est le terminus des prétentieux, l’infarctus des hypocrites
laïus irrévérencieux, même les fœtus pètent une durit
ma carrière en contrebas, mon cv un papyrus
je mets tout dans le combat quitte à gagner à la pyrrhus
c’est le terminus des prétentieux, l’infarctus des hypocrites
laïus irrévérencieux, même les fœtus pètent une durit
ma carrière en contrebas, mon cv un papyrus
je mets tout dans le combat quitte à gagner à la pyrrhus

[couplet 2]
a part ça j’aime pas la vie, vu que je conçois des interfaces
t’as le syndrome de l’iceberg, tu ne critiques que la surface
la violence ne résout rien, voilà des conneries démago
je rêve de saigner le fils de chien qu’a mal regardé ma go
tu veux du son bien poivré, capable d’empester le diable
je suis un sadique pas sevré, une sorte de marquis de sade
laisse-moi flatter tes bas instincts, gratter ce vernis civilisé
byzantin sera ton destin, c’est ton mode de vie qu’est visé
j’écris ma bio tout seul, pas besoin de ces journalistes
qui ont sn0bé tous mes singles, gagnent moins qu’un rmiste
tu te crois premier sur la culture, regarde-toi mec t’es pigiste
retrouve ta dernière couverture chez un médecin légiste
a côté de quelques bobos transformés en esquimaux
des fils de pistonnés… oups ! j’ai oublié un mot
toutes les portes me sont ouvertes, c’est moi qui les ferme gros
je suis che guevara… che guevara sans idéaux

[couplet 3]
au micro je suis différent comme e.t., un roquet à la rocky
je suis marv’ de sin city sauf que je n’ai pas son gabarit
qui est cet inconnu qui débarque, l’immigré du rap venu d’ailleurs ?
s’entraîne deux minutes à l’arrache, ex-æquo avec le meilleur
gravir les appalaches, survoler lâches et traitres
s’en sortir avec panache pendant que ça clash dans les maisons de retraite
des chaperons rouges dans l’estomac, un vieux kodak kroma
ma meute de jeunes loups sort du bois, maeda a les crocs man
je viens jouer les steve aoki avec un a au cul
ah ok, ton vécu, coller les pages de têtu
ces sons électro à la mode, je les vois déjà dans le rétro
tout rentre dans l’ordre des choses, de la porsche au métro
intemporel comme victor hugo, fais profil bas misérable
un minable en fauteuil roulant… intouchable
canne-épée crénelée, attends que je joigne le geste à l’image
le monde en soi n’est pas si différent d’un mirage

[refrain x2]

- maeda lyrics

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