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le silence de l'eau - maddow lyrics

le soleil attend

on m’appelle mais j’ai pas l’temps

un mur de vagues

c’est une mort par beau temps

face à mon sort
dos à mon pays
j’atteins le bord accueille le vide

mes lèvres sales embrassent la vie
de ses lèvres salées
humides en goût mais belles

je serais digne !
sais reconnaître la fin du voyage
comprends les signes en son si beau sillage
viens de loin pour que ma sirène m’entraine au naufrage

regard en coin
j’entends les cris des marins qui s’agitent
je veux me fondre et visiter les mythes et me
mêler dans l’abysse des nouveaux mondes que je visite
ne recule pas !
c’est pas prévu
la terre s’arrête là mais l’eau continue
rien ne m’arrête et n’est pas imprévu
que j’me noie

mais je tue le doute et plonge !
mes traces s’effacent dans l’sable
mon passé se trace quand j’passe
les pas collés sous la pression d’une vie passée à fuir me mènent à l’impression d’un futur à v’nir

je mue me forme l’espoir d’un av’nir
dur mon corps déploie son navire
tempête en vue capitaine !
y a qu’la mer à boire la boule au ventre était pire !

la vue disparaît
s’allume un ballet
la rue qui m’fallait
j’me rue dans l’allée
me bute dans la raie
la muse en sortie d’une ville engloutie qui danse et m’effraie
le cortège épie mes atours
barbe de corsaire et pillés amours
méduses et murènes entourent mes gestes d’un furieux désir et murmurent un sortilège un tour
j’entends la voix de ma mère
les bruits des blague le rire de mon frère
s’écrasent en silence au fond son piano mon vélo nos affaires
ma maison sort de poussière

je nous revois dans le jardin
lancer la balle au soleil du matin mais
c’est le fantôme de ma chienne
m’aimait si fort qu’elle aboie dans mes veines
j’suis son chemin chui serein

coucou mon lapin bisous mes chats
j’ai bien profité quand vous étiez là
l’arbre des fées sort du sable
enterrés là vous aimer m’est un devoir durable

désagrégé dans le profond du vent
solitaire d’puis si longtemps
que la silhouette du corps de la personne qui dort à côté ne for
me qu’un rêve d’avant

mais qu’est*ce qu’on s’aimait fort !
mais qu’est*ce qui a bien pu s’tordre ?
on voulait vieillir ensemble
on est mort en essayant
j’crois qu’elle aimait plus le confort du couple
que celui avec qui elle était en couple
notre vie m’a fait du bien
né d’un éclat de j*por fait main

la surface m’est inconnue !
je surpasse cette inconnue
qui m’efface toute envie d’aimer ceux que j’ai connu
j’ai l’esp*ce d’aimer ceux que j’ai pas connu

tous ces contours qui déplacent
l’eau dont les remous me tâchent
tracent une voie qui n’emmène pas au large
j’pense qu’on croit au destin quand on a l’âge

alors j’avance !
évite et slalome
j’ai perdu pied
ces pièges sont des fantômes de mon passé
je suis un homme
dont les années d’errance sont erronées
par la pureté de l’eau qui les érode
gavé d’un passage à vide abusé
y a que la beauté du monde qui m’étonne
et son rire qui détonne

la nuit se casse
le feu du ciel et des mers s’enlacent
bascule du côté du mal et du bien qui s’embrassent au son des corps et cordes du spectacle
j’ai pas fini d’emmerder mes amis d’emmener ma vie dans des merdiers qui vibrent
j’ai pas fini d’aimer j’ai pas fini d’envier ceux qui finissent en paix ceux qui vivent libres

que tout ceux qui m’aiment suivent

la voie du chaos

dans le silence de l’eau !

c’est le silence de l’eau

le silence a fini par sauver ma famille

merci pour tous ces précieux conseils

aniki !

- maddow lyrics

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