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freestyle de belleville - m.o.s.c.h.o.p.s lyrics

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[intro : pluie*battante, gavroche]
* les moschops
* pluie*battante, gavroche, une journée à belleville
* sous la pluie
* ouais. ouais, toujours au même point hein
* c’est vrai
* depuis l’début
* toujours

[couplet 1 : pluie*battante, gavroche]
toujours au même point, bientôt le soleil point
et j’sais pas quoi faire, j’suis seul dans mon coin
moi j’prépare la guerre je s’rai roi demain
j’ai aucun doute là*d’ssus
j’suis l’meilleur joueur du terrain j’continuerais même avec douze fractures
quoi ? ça f’rait 1% du chemin et ça prendrait déjà des courbatures ?
non, j’suis bon pour la durée
allez*y, faitеs*moi endurer
j’suis une armurе d’acier, pleine de perles cassées, dans lesquelles j’veux plus jamais m’aventurer
pas qu’la vie d’artiste me vend du rêve
j’en ai rien à foutre de vos artifices
j’vous laisse la gloire, j’vous laisse le pouvoir
j’prends l’art et j’vous laisse votre éclat fictif
j’veux pouvoir mériter, donner sans vanité
d’l’amour en quantité, jamais à cours d’idées
j’peux être mille entités, mais s’il vous plaît
marquez jamais gavroche sur ma carte d’identité
j’reste un homme, et je sais à quel point l’chemin qu’on entreprend a l’air vain
honnêtement, nous on s’convainc, entre nous
mais on a p’tet besoin d’savoir si, vous, vous pensez qu’c’est possible ou pas
si c’est possible ou pas, eh

ce freestyle c’est l’apogée de tout un lancement
la première majuscule écrite sur la page
la victoire de l’ambition face aux empêchements
le putain d’chef*d’oeuvre qui leur foutra la rage
et j’en ai tellement marre, de devoir repousser de devoir attendre
des fois c’est un cauchemar, ouais tout est fait pour perdre espoir
ouais tout est fait pour perdre espoir
donc on va s’battre(on va s’battre)
j’suis encore capable d’avoir des rêves
extraire de nos milliers d’obstacles
une rédemption, un entourage fier
et j’veux réussir pour tout l’monde, abolir les tensions, détruire la colère
faire le bien, t’as entendu
faites une place pour les mcs les plus complexes au centre de l’artère

* bien joué. c’était bien
* merci beaucoup. toujours freestyle à belleville
* cette fois*ci c’est pluie*battante, j’entre en scène évidemment
* chacun son tour
* l’artiste….
* tu nous fais ça bien hein ?
* l’artiste, le poète
* ok faites place… eh, ok
[couplet 2 : pluie*battante, gavroche]
j’débarque avec une technique animale, j’vois les choses en grand comme maltazard
j’voudrais finir riche comme balthazar
ça s’est passé par hasard (quoi ?), ça s’est passé juste un soir (hein?)
ça s’sait pas c’est juste à croire (hein?), t’façon j’crois qu’j’ai fait ma part
mais c’est pas l’moment qu’j’me barre (non jamais)
on a des rêves à nourrir et bien des carrières à pourrir
j’ai vu de très jeunes espoirs naître et des très vieux rêves mourir
j’suis désolé pour les amis qui m’ont vu déguerpir, mais
t’inquiète pas pour l’son (non)
j’travaille pendant qu’les gamins dorment
inquiète*toi pour l’fond
y’a plus d’indices que dans les formes
ok j’travaille dur j’y mets l’effort (pluie*battante)
ok j’travaillerai jusqu’à l’essor
ok j’mettrai l’feu comme endeavour, et (endeavour)
j’suis l’géant qui vient tous vous dévorer
j’finirai par rapper sur un micro doré
j’mets trop d’technique j’ai du mal à doser
désolé j’ai du mal à m’reposer
depuis cinq mois j’fais qu’m’améliorer

* il fait qu’s’améliorer, et ça donne ce freestyle
* évidemment
* ok, pluie*battante tu dis quoi ?
les choses changeront que si j’travaille dur
j’veux pas la vision d’un horrible futur, mener une simple vie d’usure
et regretter jusqu’à la sépulture
il est déjà trop tard pour m’arrêter, j’ai passé trop d’temps à rêver
j’la vois là*bas loin c’est l’arrivée

* là c’est l’arrivée
* ouais c’est l’arrivée
* j’la vois là*bas loin c’est l’arrivée
* c’est l’arrivée
* ok, eh, là c’est l’arrivée, on va y arriver
* ouais parce que l’art y est. allez vas*y
* oh un peu d’trap. j’peux la prendre, c’est pour moi ?
* mais y’a pas d’problèmes !
* merci beaucoup mec. on y va, j’espère qu’vous êtes toujours là, eh. ok, ça fait

[couplet 3 : pluie*battante, gavroche]
eh, eh, eh, eh
j’suis tout c’qu’ils ont jamais vu mais qu’est*ce qu’ils peuvent bien raconter sur moi ?
des histoires à dormir sur l’toit, des rumeurs qu’un jour on saura p’tet c’que ça fait
d’avoir un penser sournois
d’avoir un flow en surpoids
pourtant j’l’entraîne tous les jours mais s’essouffler il sait pas l’faire
donne*moi tes mille idées j’vais les parfaire
tente pas de m’imiter tu sais pas l’faire
arrête de ruminer on va pas r’faire
l’histoire, c’est c’que j’me répète trop d’soirs
ouais, ma vie c’est un calvaire chanceux
l’instru m’embarque sur une piste noire
mais moi j’passe, la neige fond, et quand j’p*sse ça sent l’feu
sans eux face à nous ça nous f’rait moins marrer
plus d’ennemis à combattre, aucun rappeur à broyer (aucun)
regarde, j’tiens une boule de feu dans chaque poignée
et j’jouerais jamais le chien pour qu’le public aboie (wouf)
yeah, yeah, brillant comme une étoile
yeah, yeah, surtout quand il fait noir
yeah, yeah, c’comme ça qu’on fait chez moi
yeah, yeah, création du terroir, han
et j’appelle ma famille sur jitsi, puis j’lance un missile
car si j’trime, j’serai p’tet plus invisible
et l’monde adulte me guette mais moi
j’vois la gravité des choses autrement comme un prof de physique, ah ouais

* un prof de physique
* tous les deux ça fait un diptyque
c’est pas technique… (rire parce que c’est une tentative de rime éclatée)
* ok bah tiens!
* bon allez j’prends, j’prends ça
* tu prends ?
* un peu d’boom*bap
* ok c’est parti
* ok

[couplet 4 : pluie*battante, gavroche]
j’ai pris l’temps d’écouter chacun d’vos putain d’textes
ça m’a plus fait chier qu’cinq putain d’bouteilles de contrex (ah)
j’dis juste la vérité, pourquoi tu t’vexes? (pourquoi ?)
pourquoi tu t’sens obligé d’faire cinquante références au s*xe (hein pourquoi ?)
parle de vrais trucs bon sang
j’m’en bas les couilles d’savoir comment t’as pété l’cul d’la mère de ton enfant (bah non)
ok, j’suis p’tet un peu virulent
j’tabasse ton ordi avec quelques virus lents
laisse*moi vivre encore quelques centaines d’années
j’ai la déter’ d’charles lindbergh et mary sh*lley
j’avance p’tit à p’tit, j’côtoie les dieux c’est mes amis (c’est moi)
j’collecte les avis d’recherche, seul, j’vis ma vie comme shrek

* j’vis ma vie comme shrek, parce que j’collecte les avis d’recherche
* j’vis ma vie comme shrek
* t’sais c’est par rapport au chat potté, et tout t’sais
* ouais je sais t’inquiète
* ok
* freestyle en direct de belleville. j’espère qu’ça vous a plu. on y va ?

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