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11 novembre - luidji lyrics

c’est la base négro
c’est la base frérot

c’est dans ma tête, c’est dans mes veines
mon héritage, c’est dans mes gênes
la patience de ma mère, l’insolence du daron
j’marche dans les rues d’ma ville comme dans mon salon
tous dans l’même bateau, j’suis dans les coursives
pour aller là où j’vais, y’a pas d’raccourci
mais, j’veux tout et tout d’suite
perdu entre les, rêves que je ch-sse et les cauchemars qui me poursuivent
j’suis qu’un homme, j’p-sse pas une journée sans douter
m’demander si j’vais réussir ou si j’vais échouer
courir après mon but, me demander une fois essoufflé
se retourner sans partir ou partir sans s’retourner
sans capote gros, j’veux baiser les ondes hertziennes
ici j’suis nul part à ma place, comme un chien dans l’13ème
j’suis sincère, venu jouer mes cartes sans tricher
pas là pour jouer le hustler, ça nourrirait leurs clichés
au d’ssus d’mes forces négros je n’peux pas
glorifier la rue quand j’vois c’qu’elle a fait à certains d’mes gars
paradoxe, j’traîne avec avocats, dealers de blanche
donc oui, j’ai grandi avec mais j’ai pas grandi dans ses bras
croire ou ne pas croire en dieu ne regarde que toi
j’ai pas eu b’soin d’ma religion pour être un homme droit
yo, pour être un homme droit

les p’tits m’ont dit : tu viens d’où ? est-c’que t’as une arme ?
tu paieras pour tes gars ? tu paieras pour les dames ?
j’représente pas mon quartier, mais les gens qui y flânent
j’suis du 9.2 mais j’rap aussi pour toi si t’as une âme
me compare pas aux rappeurs, j’en s’rais vert de honte
on est trop différents pour qu’ils puissent me faire de l’ombre
j’mens pas, j’m’invente pas d’vie et puis
j’collectionne ni les femmes ni les paires de pompes
y’a trop d’salopes de nos jours, arrête-moi si j’mens
tous ces réseaux sociaux font baiser facilement
les putains doivent avoir le seum en bas d’leur bâtiment
de voir toutes ces ‘t-sses faire leur taf gratuitement
mais quand j’étais en danger, qui m’a remis dans le droit chemin ?
quand j’étais sur l’point d’flancher
donc elles auront beau toutes danser l’cul à l’air, la tête sur l’plancher
j’me rends compte qu’à 22 ans y a qu’l’amour qui m’fait vraiment bander
elle est là quand j’suis blindé
et quand j’suis à sec j’suis jamais autant présent pour ma femme que quand j’suis plus avec
j’suis dénué d’bon sens
le paradis s’trouve dans les bras des gens qui t’aiment
et l’enfer commence, quand tu trahis leur confiance négro
mais c’est la vie qui veut ça
on s’en veut puis on recommence
toujours la même chanson
toujours la même danse
toujours la même danse
toujours la même danse
toujours la même danse
on s’en veut puis on recommence
on s’en veut puis on recommence
j’suis dénué d’bon sens, dénue d’bon sens
on s’en veut puis on recommence
puis on recommence

- luidji lyrics

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