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toutes directions - lucio bukowski lyrics

[couplet 1]
viser le feu sacré comprend les brûlures d’estomac
c’qui compte, c’est pas la chute, c’est la quant-té d’soma
la dystopie, c’est quelque part aux environs de maintenant
le train d’atterrissage n’a pas subi de maintenance
paradis ne mettait pas l’ordre, l’etat le fera
l’offre et l’art se pacsent, le créateur est libre et meurt de froid
sur un banc du centre-ville, il philosophe sous orges br-ssées
contemplant les beaux visages des p-ssantes de georges br-ssens
prométhée rate le dernier train, l’averse éteint sa torche
pendant qu’les schmitts lui enfilent les bracelets et puis l’amochent
les pages jaunes sont pleines de bonnes adresses, celle des pompes funèbres
se trouve page 617, super, l’appel est offert
au bout du fil, une branche moisie, l’humanité reste sur le cul
elle peut s’-sseoir sur son avenir, qui peut le moins règne sur le plus
ballonnements, sales nausées, stress, doutes, digressions
le seul génie est l’inventeur du panneau “toutes directions”

[refrain]
viser le feu sacré comprend les brûlures d’estomac
c’qui compte, c’est pas la chute, c’est la quant-té d’soma
la dystopie, c’est quelque part aux environs de maintenant
le train d’atterrissage n’a pas subi de maintenance
viser le feu sacré comprend les brûlures d’estomac
c’qui compte, c’est pas la chute, c’est la quant-té d’soma
la dystopie, c’est quelque part aux environs de maintenant
le train d’atterrissage n’a pas subi de maintenance

[couplet 2]
leur olympe, c’est periscope, zeus peut ravaler sa foudre
ils veulent un pied dans le show-buis’, ont les deux narines dans la poudre
sans la fougue, la jeunesse n’est qu’un figurant dans une pub nike
frapper les esprits mais n’ont qu’les phalanges de cette pute d’ike
turner projetant ses couleurs s’imaginait-il yves klein ?
j’m’en contre-branle du rap, j’écoute joy division et higelin
j’écris, j’me sens comme un poivrot dans une fabrique à rhum
vu les couleuvres qu’ils avalent, leurs cranes ne sont qu’des foutus vivarium
à vive allure, c’est mieux, chacun son platane dans le merlot
buter la pianiste, arroser d’essence le concerto
se concertant, le bien et le mal ont créé l’homme libre
de choisir sa voie à chaque rond-point de cette bonne vieille vie
tournis dans l’oreille interne, nageant dans l’image
je traverse une décennie en solitaire sans voile ni rame
ballonnements, sales nausées, stress, doutes, digressions
le seul génie est l’inventeur du panneau “toutes directions”

- lucio bukowski lyrics

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