ogni giorno è la scuola - lucio bukowski lyrics
[couplet 1]
l’orage sur la vitre, joue son tempo rituel
la rue est vide, la nuit pleine d’un bel canto résiduel
le café fume formant quelque chose dans la veine de monet
j’ai l’impression que le silence est un refrain que je connais
a cet instant je suis en ville, le doute bég-ye et puis la ferme
je sens l’air dans mes poumons, le coeur crachant, lachant la sève
le temps n’a plus aucun effet et n’est qu’une question sans réponses
derrière le mur, loin des chutes à venir, le pet-t pionce
quelque part dans la transparence des arts
l’opiacé de la beauté ne se traduit qu’au fond des âmes
eternel, dans chaque détails demeure l’étincelle primordiale
appelle la dieu, nature ou néant, la dialectique est peu cordiale
apprendre c’est se dissoudre, jamais je n’connaitrai
l’étendue est trop vaste mais dans sa paume je me remettrai
il s’agit de plus que de papiers dans une bu
la moindre réponse nourrit chacune de mes cellules
et je lis dans des successions de ciel, des neutrons de siècle
dénotons de suite mon avis gratté sous bourbon de seigle
mélangé à la couleur semi-boréale des songes
m’imprègne et le chante, je n’suis qu’une chorale d’éponge
j’avance en roue libre dans l’existence pendant qu’la soif me nargue
ephémère, m’élève pour une vie brève en papillon monarque
j’me dis que mes chansons ne reproduisent que le miracle des millénaires
la nuit âcre des villes et merde
retiens une leçon du simple déplacement d’un merle
dans la terreur d’une tempête, là où la pire angoisse t’emmène
heureux quand même vu que la mort n’a pas d’empire
reviens sur mes pas car l’homme nouveau n’est qu’un adam pire
[refrain] x2
l’esprit et l’amour seraient mort mais là j’en doute
la faucheuse m’a raté une fois donc je respire en double
demain sera meilleur que la p-sse d’âne dans leur coca
le vieillard a dit jadis : “ogni giorno è la scuola”
[couplet 2]
je peux pas vraiment l’expliquer
ténèbres et lumières doivent être liés a un même piquet
tout est dans la bonne manière de répliquer
l’image poétique scandée est ma façon de les sticker
sur les murs abstraits d’une époque étriquée
l’or dans le plomb des cerveaux morts demeure domestiqué
l’homme apathique ne gratte que la moitié du ticket
éternel perdant car acceptant de n’être que dupliqué
la faim d’apprendre sous forme de fil ténu
sans début ni fin, faut croire qu’elle n’est qu’un bénéfique ténia
l’œil en alerte tel le sculpteur qui vit des nues
ecole dans le nerf, la vie comme le seul diplôme c’est indéniable
dans l’épreuve, dans la douleur
dans les jours heureux jadis, dans la grisaille, dans la couleur
partout et toujours, savoir lire même sans les mots
est le propre du sage, la totalité dans des heaumes
le calme regagne la pièce, l’aurore est en marche
l’université des âmes libres se fait en marge
fais ton arche, le déluge est porteur de savoir
de sa voix crée le souffle qui vient se loger dans sa voile
du coup l’orage, sur la vitre, joue son tempo rituel
la rue est pleine, la nuit vide, disons le truc habituel
le café fume formant quelque chose dans la veine de monet
j’ai l’impression que le silence est un refrain que je connais
[refrain] x2
l’esprit et l’amour seraient morts mais là j’en doute
la faucheuse m’a raté une fois donc je respire en double
demain sera meilleur que la p-sse d’âne dans leur coca
le vieillard a dit jadis : “ogni giorno è la scuola”
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