la folie, rasoir à la main, nous coursant à travers les rues - lucio bukowski lyrics
[couplet 1]
mystique à vendre : droits dus achetés, piles offertes
paradis vendu séparément, mes frères [?] au frais
les prophètes s’adaptent au temps, psaumes sur fond de stratocaster
s’il y a du côte de beaune, tenancier devient mon pasteur
je laisse mes confessions en plan
tel un luthier au violon, vis dans un paradoxe ambiant
évite les bars à tox’ en trans’, j’ai mon libé’ dans les chiottes
un seul sens commun : le jour de l’ouverture des soldes
plus j’apprends, plus je vis et plus je sens qu’ça p-sse
auto-thérapie en autant d’opus que frank zappa
j’ai déjà trouvé ma came dès lors
j’laisse des traces sur du vinyle pendant qu’ils sniffent les leurs
d’aucun clivage comme le cancer
rien à foutre de tes disques d’or, ma musique n’est qu’un dispensaire
café dans les pulsations, t-ssé dans les frustrations
parraine un ami, la précarité est offerte
étoffé et, à tout prendre, ne rien garder serait peut-être
le raffinement suprême, le smic en dernière mutation
rien à branler de marvel, mes seuls héros bossent à l’usine
leurs pouvoirs, c’est de nourrir leurs gosses et d’payer le loyer
[couplet 2]
il est trop tard pour ton père
mais, fiston, tire-toi d’ici, qui perd gagne mais qui ne joue pas perd
c’est notre éternité qu’nous tab-ssons
on attend tous la mort ici, frère, chacun à sa façon
la vie n’existe pas qu’en taille unique
un bétail télévisé est un bétail uni
élevage en batterie, voici le single à aimer
on en changera dans quelques jours tel un tatouage au henné
hun, pendant qu’le monde est dans l’imp-sse
les rappeurs s’auto-valident comme le medef et la culture de m-sse
et ils la kiffent, leur routine
sont restés bloqués dans les années quatre-vingt comme la guillotine
ma carte de séjour conforme est périmée
vends mes bibles de tijuana sous un manteau élimé
quelle idée, activité moins prospère que mes rimes mais
j’fabrique des maquettes de villes rasées sur fond de merengue
ils ratent l’évolution en monnaie d’singe
le diable est bien rasé et porte un honnête linge
quitte à mieux naître, je meurs autant qu’il faut
j’ai mon soleil intégré, j’me branle du temps qu’il fait
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