neige carbonique - lucio bukowski & oster lapwass lyrics
yeah, yeah
[refrain]
j’vise la grande œuvre et pas l’estime
avant de disparaître comme palestine
ma langue résiste telle (?)
tous s’entendent comme n*z*s*argentine
j’m’en bats les couilles de l’argenterie
j’bricole mes trucs comme dario argento
j’traîne des pieds dans c’t’hotêl vide
je suis rachid taha toi faudel b*tch
[couplet 1]
j’vois dans vos nuits comme veleda
ne fais qu’des rêves prémonitoires
jamais vu leur beretta, j’lève la patte sur leur territoire
ici le souffle est boréal, bienvenu dans le pourrissoir
monte sur les genoux de ton da, te racontera une belle histoire
traverse l’immensité d’un bout de création mon pote
laisse mes emprunte sur couche de neige carbonique après l’brasier mon pote (eh)
ce jeu ne se termine jamais mon pote (eh)
j’suis de retour tous les trois mois mon pote
(ligne de vie?) à prix d’ami, aucun retour aux pyramides
wu tang qui (?), putain qui l’habite
m’en bats les couilles de l’ambiance frère
j’sais pas danser je danse quand même
toujours sa (?) sur mise en pair, chaque espoirs estropiés
j’ai pour combler ce vide en moi les tas d’syllabes appropriées
leur synthétique contre ma soie
rien à foutre de (?), j’veux être goya ou delacroix
[refrain]
j’vise la grande œuvre et pas l’estime
avant de disparaître comme palestine
ma langue résiste telle (?)
tous s’entendent comme n*z*s*argentine
j’m’en bats les couilles de l’argenterie
j’bricole mes trucs comme dario argento
j’traîne des pieds dans c’t’hotêl vide
je suis rachid taha toi faudel b*tch
[couplet 2]
quinze ans que j’traîne dans ville obscure
chute maîtrisée comme pilote sûr
système violent créé fils obtus
j’ai eu l’temps de voir leurs vices au*dessus
corbeille pleine à ras*bord, ébauches d’utopies inabouties
z’ont tous voulu l’eden, finira comme djibouti
avant j’voulais sauver le monde maintenant j’voudrais qu’on m’sauve de lui
remonte la pente dans berline noire, lis le (?) au saut du lit
monde couleur champagne avec un goût d’mauvais mousseux
ancien comme empire mandingue venu sans flingue au coin du feu
j’ai toujours préféré les p’tits sentiers perdus mon pote
j’évite les évidences et leurs trop larges avenues mon pote
disons qu’tu as tes tords et j’ai mes raisons mon pote
j’ai toujours plus de mots et de combinaisons mon pote
tu continues d’exister tant que les gens streament tes névroses
cancer de l’égo mal dépisté, tu regardes progresser la nécrose
l’âme flattée puis étriquée j’y ai goûté à petites doses
demi*tour bien contrôlé, j’préfère nager dans l’fond des choses
[refrain]
j’vise la grande œuvre et pas l’estime
avant de disparaître comme palestine
ma langue résiste telle (?)
tous s’entendent comme n*z*s*argentine
j’m’en bats les couilles de l’argenterie
j’bricole mes trucs comme dario argento
j’traîne des pieds dans c’t’hotêl vide
je suis rachid taha toi faudel b*tch
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