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déversoir - lidoryc lyrics

[paroles de “déversoir”]

[intro * extrait du film “joker”]
tout le monde hurle au lieu de discuter. tout le monde engueule tout le monde. y’a plus aucune bonne manières. y’a plus personne qui se demande ce que c’est que d’être le gars d’à côté. tout ce qu’ils disent c’est qu’on va rester à notre place et encaisser comme des bons petits gars, et qu’on va pas devenir fous furieux comme des loups*garous !

[couplet unique]
l′argent ne fait pas l’bonheur
une belle phrase de riche
quand t′es élevé dans le malheur
t’as qu’une envie
c’est d′en sortir
obligé de voler des voitures
d′ouvrir des coffres au pied de biche
mais la daronne m’a toujours dit
fais attention à toi mon fils
ce monde est injuste
et rempli d′hypocrites
juste pour une injure
tu peut finir en zonpri
en une inspi j’les détruit
je leur fait la guerre comme à détroit
ouais chaque jour c′est difficile
mais j’ai la chance d′avoir un toit
en miettes est mon cœur
et des sentiment j’en ai plus
si je perce c’est seulement un plus
gros sourire quand y a de la pluie
je me dit que je sers à rien
mais bon je n′suis pas plus con qu’lui
j′ai fait des trucs dont je suis pas fier
je m’en rappelle comme si c′étais hier
j’aimerais pas rester dans l′ombre
donc j’charbonne jusqu’à m′casser l′dos
a la clé y a un bon salaire
frérot crois moi que sa vaut l’coup
plus rien à faire si tu m′frappe
toute façon j’ressens plus les coups
frère j′m’adapte à toute les prods
mais je suis meilleur sur de l′old school
tout terrain comme crossover
la conçu dans l’rétroviseur
plus rien à foutre si je crève
je suis même pas sur que maman pleure
je rêve surement trop alors je vous demande pardon
les mille voix dans ma tête me disent de ce monde, partons
le temps me rattrape je crois, mon sens de la vie va à reculons
la réalité frappe plus fort que le licenciement de ton patron
un récit de vie, on est passé par tous les états
enfance pénible oui, pas assez de pesetas
aujourd’hui, on se fait traités de camés
on vit de nos vices, car vivre à coup de latte c′est trop cramé
ils disent être en feu mais leur flamme s′est éteinte
on croyait être heureux mais dieu m’a mis une feinte
comment veux tu atteindre l′émanc*p*tion
si on ne gratifie même pas notre partic*p*tion
j’enchante en chantant, on m′appelle merlin merdun
je tiendrais jusqu’au bout pas comme ce putain de mur de berlin
du rap tu sais en faire mais je vais te montrer comment le faire bien
terrien, pour moi t′es qu’un moins que rien
dans ce monde de chien rien qui me retient
c’est tout ou rien
mais je laisse pas tomber
j′ai trop souffert je sens plus les coups
dans ce monde c′est quitte ou double
mais t’es pas quitte de doubler
tu comprends mes rimes
ou pour toi tout est déjà joué
je parle pas de toy story
mais plutôt de la vraie vie
ouais celle de bigflo et oli
et pourtant elle te couche pas
frérot mon cerveau c′est de la compote
tu peux y touiller pour y trouver mes grains de génie
pas forcément ceux que j’aime
mais ceux qui me définissent
ceux que j′aime montrer
pour faire le beau en soirée
mais au final je suis quand même un benêt
pourtant je mange jamais de beignets
comme une germe, je grandis et je pousse
comme gryffondor, je nique poustsouffle
tout s’emmêle dans ma tête
je divague dans la singerie
on m′appelle vaguerie
et je dors jamais avant minuit
donc c’est parti pour kicker
plutôt devrais je dire pour rapper
j’aime bien tous les termes en anglais
ça me fait tout oublier
comme dirait angèle
ferme la fenêtre on se les gèle
rime pas ouf
quel constat dramatique
suce mes boules
pour que j′atteigne la trique
ouais c′est con mais toujours rigolo
un peu comme les travelos
ah merde on va me traiter de phobique
mais je dois dire que je m’en bats les couilles et tout ça est cynique
c′est même ironique
cette société qui se choque d’elle même
c′est con mais c’est ainsi la vie qu′on mène
nique les connards et les mecs en couple
tous régis sous la coupe
d’un milliardaire affranchi
et le pire sous la soucoupe d’un ovni
sache que si tu comprends chacun de mes vers
c′est que tu as le talent de jacques prévert
maintenant retourne à tes occupations
car c′est la fin de mon imitation
lido
je déverse ma haine
je déverse mon flow
je déverse ma colère
je déverse mes pulsions
[outro * extrait du film “joker”]
si c’était moi qui agonisait sur le trottoir, vous m’auriez simplement marché dessus. je passe devant vous chaque jour, vous me remarquez pas

- lidoryc lyrics

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