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fumigène - les sages poètes de la rue lyrics

[dany dan]
yo, je brûle comme un fumigène
nous vivons une époque amère cousin, tu connais la suite
je ne trouve pas les mots man, car la violence est gratuite
c’est mauvais, j’ai croisé ces deux filles qui se sauvaient
vol à l’arrachée, la vieille plus rien ne pouvait
et pour l’infini on dirait que ça dure
encore des traces d’hémoglobine sur les murs
de tristes décors
c’est facile à critiquer, on cherche un bouc émissaire
autant de fn le soir que de troupes policières
mon statut n’est que fleur, j’ai le parfum
je marche équipé le soir avec de sombres desseins
mon groupe attaque en essaim
microphone verbal–ss-ssin, racontant embrouilles et larcins
je brûle comme un fumigène c’est mon destin
jamais ne gaze, depuis 90 j’ai les plus belles phases
trace ma route à la dure car les frères en veulent
embarque toujours une arme à feu quand je suis tout seul
ces salopards de flics patrouillent, surveillent la section
contrôlent, m’arrachent à mon spliff et mes réflexions
ces mecs empêchent de vivre comme la contraception
donc quand je les croise dans la rue je me fais pas d’illusion
j’ai le choix entre être agresseur et mordre la poussière
donc je tire en premier, jette le corps au fond d’une rivière
c’est pop dan dans la place, ces gens me gênent
ils gazent comme une bombe lacrymogène

[refrain – dany dan, b00ba]
je prends toujours mon souffle pour récupérer mon oxygène
et je suis psycho comme l’homme qu’on appelle « zoxeagène »
je brûle comme un fumigène, tue ceux qui me gênent
pas de blèmes-pro, appelle-moi le schizophrène-pro

[b00ba]
vas-y négro, check mon intro
je te brûle sur scène ou en impro, je suis le plus synchro
si tu m’as perdu de vue baby, je sais que j’te manquais
je suis « lunatoxique » avec un style new-yorkais
am-sse les li-sses, la caill-sse jusqu’au dernier penny
je suis 2 ou 3 fois et demi plus ill que benny
mon flow est plus précis qu’un tireur d’élite
mes vers t’hypnotisent, te collent au cul comme la cellulite
livreur de rimes à domicile, on peut t’en apporter
commande, appelle au pont-de-sèvres
si tu veux des rimes à emporter
le beat de boul est ouvert 7j/7, 24h/24, fais tourner la 16.64
mon message est souvent négatif
t’étonnes pas c’est que la vie est dure
chez moi y a pas grand chose de positif

[melopheelo]
7 ans que je pratique la rime bébé, tu sais quoi ?
j’ai plus d’expérience qu’un aventurier
des skins fous, j’en ai vu un peu partout
et en plus, j’ai bien appris à esquiver leurs coups
écoute ça, la bombe musicale est là
et en plus de ça, elle déchire pour toi
yo, j’débarque t’as vu, t’étais là au début
tu sais que ‘pheelo est un pur produit de la rue
hein, y en a qui me jalousent car vois-tu j’ai du flouze
mais quand je serai perdu de vue ils auront le blues
tu parles trop, et en plus tu n’as pas de niveau
donc enlève ta poire d’ma face nigaud
yo, je m’efface tel un ninja, frappe comme le sida
reviens comme la peste, négro c’est la vida
[zoxea]
j’ai besoin d’une minute pour te fumer en rappant
[melopheelo]
mais il me faut moins d’une seconde pour éclater tes dents

[refrain – dany dan, b00ba] (x2)
je prends toujours mon souffle pour récupérer mon oxygène
et je suis psycho comme l’homme qu’on appelle « zoxeagène »
je brûle comme un fumigène, tue ceux qui me gênent
pas de blèmes-pro, appelle-moi le schizophrène-pro

[dany dan]
tu peux penser ce que tu veux, je fais ma chose
un jeune nègre à paris, ma vie n’est pas toute rose
mes phrases partent depuis mes poumons
ma salive est poudre à canon
métaph0r-s: autant d’images que des cinémas gaumont
tu veux savoir
« quoi d’neuf? »
«je suis au pole-méga»
«recherché pour meurtre d’mc»
«je cause dégât»
écoute, je dois lancer le message
j’suis dans un trip hardcore à chacun de mes p-ssages
le paysage à mon âge car je participe à l’action
mon posse sème terreur, cause satisfaction
« pop dan »
« micro-flingue pistolero »
« la vie est si dure, plus personne ne veut jouer les héros »
j’attrape mes parts de beurre en vocalisant
car on m’a dit y’a 6 ans:
« tu veux des fleurs dan? vas-y prends en »
ma parole, mais des nègres spéculent, calculent
-n-lysent chaque fois que j’articule
je me la joue fine façon pet-te monnaie
si j’attrape ces dingues
« tu les flingues ? »
« tu me connais »
papa se la joue comme ça
je n’suis pas un trou de balle, je te botte style football
quand je rappe la géographie change
car j’apporte ces incroyables techniques qui te dérangent
t’es naze négro, t’es sans gène
t’as plus de gaz qu’une bombe lacrymogène

[melopheelo]
yo, et je te fume comme une garo
te saute tel un poulet, ciao
yo, et je ram-sse les plus belles gos

[b00ba]
laisse-moi faire mon business
ress’ les fesses, et ne me vexe pas ou je te blesse
reste sobre ou je sors le sabre
tranche ta tête de pute, et puis je t’enterre dans le sable
je suis le fou, dépressif, nocif
j’emploie la manière forte, aussi dur qu’un récif
je récite mes vers durs, hardcores
trop puissant pour toi, maintenant tu flippes
quoi de neuf ? quoi ? comment ? pourquoi ?
le numéro 2, terrorise les mc’s, les flanbys
inspire la mort, on m’appelle le zombie
je fous la pagaille partout où j’p-sse
mais c’est même pas la peine négro de suivre mes traces
je porte la poisse, te fais des cr-sses
t’enferme dans ma paroisse
te rosse, te boxe et puis te froisse
je suis le nègre qui fout la merde
le re-lou de la société malsain qui n’a rien à perdre

[refrain – dany dan, b00ba] (x4)
je prends toujours mon souffle pour récupérer mon oxygène
et je suis psycho comme l’homme qu’on appelle « zoxeagène »
je brûle comme un fumigène, tue ceux qui me gênent
flow de sang, je flingue les keufs par derrière

- les sages poetes de la rue lyrics

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