freestyle (1999) - le rat luciano lyrics
[le rat luciano]
les gens qui n’aiment pas l’flow n’ont qu’à se mettre un doigt
j’suis jamais à l’endroit, dois rien a personne et rappe pour l’même endroit
dans mon coin ils connaissent mon histoire, de ceux qui manquent à l’appelle
jusqu’à mon cœur, pourtant, j’suis rien… ceux qui mangent? y’en a pleins
et de ceux qui montent ? à la pelle. ce qu’il manque à la peine ? c’est mon cœur
ramène ce qui monte pour la peine
j’suis pas faux, ni fou, mais franc. j’te met l’feu sans défaut t’es souffrant
et si tu doutes j’parie même mes francs, paix à ma clique
freestyle, rien de mieux pour un jour merdique
avant que tu m’juges minable, j’donne le verdict aux frères et sistas
de longue vulgaire, la langue j’la tue, rap nature
qu’on allonge ou pas la thune? rien à foutre des “quel âge as tu?”
j’agis de bon cœur comme un fémer [?]
même si chez nous le bonheur reste éphémère
sur moi même les joints n’ont plus d’effet merde
tout devient grave, et oui mon vieux nous sommes en route vers la guerre
l’heure viendra, t’inquiète, fais confiance au destin
homme de demain
me voilà parti comme n’importe quel homme de main défendant son parti
sois disant: j’écris rien d’sensé
d’après les rumeurs mon style il meurt
sans vouloir vous offenser paix à luc’ le rimeur
merci à dieu et aux fidèles, grâce à vous j’ai eu accès au biz’ et à une part d’succès
adieu infidèle, si t’es vexé j’irai jusqu’à l’excès narguer jusqu’à l’-rg-sme
car luc’ aussi veux, aussi d’l’or gars
bébé j’demande pas ça, c’est pas qu’j’m’emmerde mais j’suis d’p-ssage
retiens ça, comme carré rouge, loin comme légo
représente f.f. tous fidèles égaux
les gars hasta luego
[manolo]
on a la rage et on s’mettra pas sur l’coté
de coté carré coté, que comptez vous faudra compter avec nous
compter les billets avec vous, lucio, manolo, felaga au complet
faux pas, nous on maintient le combat debout et pas à genoux
j’me mouille avec ceux qui ont des couilles;
car la plaie que m’a offert cette vie s’infècte
ça devient infecte, j’ai rien à perdre, faut qu’je reste net
dans ce monde, on veut se mettre en place aussi vite que tout le monde
dans ce monde, le cash plait à tout moment faut ramener le blé
que ça presse pas qu’la presse s’acharne, qu’on charme le rap est pers
qu’on cesse de m’stress, qu’on presse des disques
qu’on décompresse fils, normal qu’on se plaint
tu vois le merdier, normal qu’on maronne sans l’point
du bétail menant la bataille comme nos ainés
guerriers innés que nous soyons ou pas sur terrain miné
demande à felaga, on est pas là pour s’faire piner
c’est vrai, moi et mon people on s’fait remarquer
jusqu’à aujourd’hui les flics nous ont toujours marqués
jusqu’au jour où tu rapes c’est démarqué, à marquer , black man
ce soir là on m’nommait français, nose enfoncé, dans l’fossé on a foncé
dos au fond des filets, non n’en parlons pas j’ten pris,on prend l’habitude
l’ingrat-tude à notre égard, et reste sur tes gardes et des frères s’égarent et regardent
et j’veux pas finir allongé dans une putain de gare et que dieu nous garde
car gare à moi, gare à toi, gare à nous quoi, car on l’a tous vu, vécu comme une garde à vue
c’est manolo, un homme du carré pour une cause pour un compte rendu
[felaga]
à nos yeux ce freestyle est de grande valeur
heureux même dans nos malheurs
on joue l’jeu comme nos grands voleurs
unis plus qu’le sang d’certains, par des liens d’sang
j’pleur pas sur le son mais si on est dans l’faux tu l’sens
luc’ manolo fel’, l’odyssée martienne pour néné
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