les cartes en main - laucarré lyrics
[paroles de “les cartes en main”]
[intro]
est ce que je peux avoir un peu plus de la prod dans mon casque s’il te plait ?
hé, laucarré, yo, hé
[couplet unique]
je rappe comme si j’avais deux ans d’avance alors qu’j’en ai 3
posé sur les toits, le cœur est à l’étroit
je fais comme si tout allait bien parce qu’il le faut
et si demain j’échoue, à qui la faute ?
la vie c’est l’espoir et vivre relève de l’exploit
je serais toujours là tant que l’or y est
j’ai trop nié, j’m’endors jamais sur mon lit, j’préfère me reposer sur mes lauriers
j’ai plus d’un tour dans mon sac
je suis beaucoup trop joyeux pour rejoindre leur vision maussade
est*ce qu’elle le pensait quand elle me demandait comment ça va ?
c’est vrai que j’ai des limites mais j’aime déborder comme mo salah
tyran comme chiron, quand les centaures s’baladent
pour sortir du jeu, il me faut du temps comme alan
je suis pas dans la mala, faut que j’aille recharger mon mana
j’aime les femmes et je les respecte autant que grand corps malade
seul dans l’univers, la notion de grandeur est moindre
ils vendent l’amour, ils diront que c’est ça l’aumône
moi je dirais que ces salops mentent
c’est des ripoux comme ceux qui font du sale aux mômes
je te l’arracherai si tu me jettes l’œil
j’ai pris du niveau, je pensais pas atteindre un tel seuil
et puis, merde je me rends compte que j’ai pas fait le deuil
les seules photos que j’ai de mon père, c’est celui*ci dans un cercueil
non, c’est peut être pas le moment d’en parler, pas pour l’instant en tous cas, on en parlera pour … pour l’album
je suis dans une autre dimension comme dans tenet, je crois que la cefor sort des ténèbres, je crois que je suis à deux doigts devenir célèbre ( j’crois x4 )
je crois que je suis à deux doigts devenir célèbre, j’accélère, j’aperçois le ciel pleurer, mes sons passent à la télé mais tu sais faut pas s’affoler
je suis toujours à caron, j’oublie pas les parkings où j’ai trainé
f*ck ton équipe, si je te botte, on est quittes
dans mon cent moins 8 zones, y a mes potes qui méditent
loin des toxs et des flics, que des sommes inédites
j’écris pas une seule mesure sur des prods squelettiques
j’ai la dalle comme un vampire, je suis venu marquer les cous
rien à faire des comptes, je suis venu pour marquer les pour
quand j’faisais 3000 vues, combien s’en battaient les couilles ?
j’ai signé des contrats mais j’ai pas arrêté les cours (hein)
j’écoute pas les “laisse tomber frère” et toi, à ma place, dis moi, qu’est*ce qu’t’aurais fait ?
la vie est faite d’imprévus, je voulais percer dans le rap mais percer, ça prend plus de temps que prévu
ca prendra plus de temps mais moi j’y crois en tous cas, à fond même (yeah, hé)
j’écris ce texte, on est le 30 décembre
je suis tête en l’air, il est temps d’descendre
j’ai plus l’envie d’entendre des gens car
ici tout s’refait comme les dents d’deschamps
j’en ai marre, ils connaissent rien en rap
ils font des sons pour faire bouger des fessiers dans des boîtes
c’est toujours les mêmes thèmes, je t’assure, ça devient pénible
le pire, c’est que j’ai la moitié de leurs morceaux dans ma playlist
je les jalouse tous, et qui peut m’empêcher de dire la vérité ?
et quand j’aurai atteint le même stade qu’eux, je ferai des feats avec eux comme si de rien était
je sais où j’irais tant que je sais d’où je viens
je sais qui demeure et je sais qui devient
j’ai vu ma mère se battre pour que son fils ne manque de rien
et puis, je sais pas si tu vois, je me sens si bien à côté de mes fans, tu me crois ?
j’ai compris que mes textes pouvaient faire un peu d’effet, quand elle s’est tatouée une de mes phrases sur son bras
tu sais sans leur soutien je ne suis rien, frère
je passe mon temps à toujours vouloir bien faire et j’enchaîne les va et viens
j’ai renforcé les liens avec mes fans, je serais le plus sincère
je dois beaucoup à ces 2 argentins
j’ai pas l’envie qu’ils s’écartent de moi, pas de clashs, j’écris sans relâche
gros, je gratte sans fin
les dés sont jetés et maintenant moi, j’ai les cartes en main
maintenant, moi, j’ai les cartes en main
pas de clashs, j’écris sans relâche
gros, je gratte sans fin
les dés sont jetés et maintenant moi, j’ai les cartes en main
laucarré, laucarré
*j’ai peur de pas y arriver
*bah c’est sûr que c’est bien d’avoir peur comme ça, ça te motive à te…, au moins, au moins tu vis la réalité, tu n’es pas sur un nuage, ça c’est bien. la peur, quand la peur, elle est là, ça veut dire que tu te rends compte que ce sera pas facile mais que tu créées et voilà… c’est se donner tout les moyens pour y arriver…
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