n°02062014,2 - l'animalerie lyrics
partie 1
[couplet 1 : kalam’s]
cesse tes balivernes, sur la défense t’es le pachyderme
sous autarcie d’herbe j’ai le bon fromage donc les souris jactent
toi soûlé sous ricard me cl-sse dans les mammifères
qui ne p-sseront pas l’hiver, j’ai les yeux, le corps d’un suricate
str-ss et paillettes, tous les gars s’y perdent
trait de c, stress et peyotl sur la gazinière
je te remercie, sourire de synthèse en guise de cache-misère
ma meute s’écarte discrètement des puritains basés sur ris-pa
je mange du riz au lait sur du rihanna, han je te ris au nez
tu t’es fait rire au nez par mes piranhas, han ils ne sont guère honnêtes
pressé d’entreprendre, vexé dans le jeu
sans excédent d’e, je ne fais que rester dans le besoin
je veux des grandes gueuzes et aussi d’excellentes beuh
qu’une bande d’élégantes meufs se déhanchent sur ed banger
[couplet 2 : dico]
je sors d’une soirave de 3 jours je sais plus quand, ni quoi, ni comment
je me souviens d’un pet-t aller-retour chez une chère mi-conne, mi-conn-sse
qui squatte toute la journée les mykonos ch’tis
je t’ai sans doute dit nikoumouk avec un t-shirt tacheté
je sais pas faire moins sale après la tempête de silence
il me faut une pharmacie, ma mère, une soupe au vermicelle puis nan
je suis indécis j’ai remarqué dernièrement
que mes trois derniers textes de rap ça parle de se mettre la race et d’être dernier
quand tu rappes ça sonne pas vrai un peu comme yoshimitsu
quand il se téléportait, ouais on dit pas « yo » chez le médecin
j’ai peu de bons côtés, je suis plein de pacotilles
des fois je te poke en douce si t’as un pet-t truc qui vient de bogota
on est des pet-ts artistes, on fait des pet-tes manies comme
clique, clique, on se fait vite p-sser pour erik satie
[couplet 3 : abdel lertri]
moi j’veux que de l’amour mais sinon rien
j’veux une formation franc-maçonnerie
j’sais pas c’que j’ai dans la tête yah zebi
j’te vole ton portefeuille et te le revends #yazidbenamou
à la heneni j’veux une réunionnaise
elle a ses ragnagnas, mais marlich j’lui rogne l’oignon
j’signe la fin des temps, j’suis fin déter’, j’suis un afrit
appelle-moi l’or noir sous l’euphrate
[couplet 4 : missak]
j’préfère que tu sois déçu d’pas m’voir plutôt que de m’avoir vu
j’préfère plus rien savoir de vous plutôt qu’vous savoir pute
autour de nous ça s’charcute avec des promesses aiguisées
même si j’ai suffisamment de voix, j’vivrais jamais à l’élysée
au fil de mes chansons je parle de nous, de moi
je touche le bois pour que cette industrie ne me détourne pas
j’étouffe le soir quand j’pense aux éventuelles causes de ma perte
y a qu’au football que t’arrêtes une balle avec la tête
facile de michetonner, des des fanatiques paumés
tu tu leur fais croire des tas de conneries alors que t’es pistonné
des des caisses, des pistolets, des des pét-sses -ssez bonnes
moi je n’achèterai qu’une paire de talons d’achille à ces connes
j’rappe comme si ça soulageait mes nerfs
j’ai de la violence à revendre #capcom
plus t’es grand dans c’truc, plus t’es con
plus t’es pet-t, plus t’es vicieux et méchant #dalton
[couplet 5 : vald]
la nuit j’tiens pas sans briquet, certaines tiennent à s’embriquer
sur ma vie, qui les a briefées ? faut l’bif et la fosse à britney
vite là faut s’abriter, jeez, décapiter l’biz
quand le capitaine jouit faut pas rappliquer
j’d-ck slap loana et j’dis qu’ça n’vaudra pas
tout l’fric qu’on ram-sserait sans flic au panorama
mais j’ai la cape, des capacités d’rapace
et mes accap’ sont des katas
des bastos, tes seuls morceaux sont des kapla
c’est fastoche de s’faire abattre pour du taga
c’est peu marrant d’être agacé
t’as qu’à zouker mes tagada sous l’nez
que dis-je ? mes chamallows
on s’chamaille au gin pour une camaro
pire pour un string venu de saint-malo
c’est ça nos vies ? j’trouve ça v’là morose !
j’veux un flamant rose empaillé quand j’serai à l’hospice
c’est juste pour ça que j’veux tant mailler [j’en baillais ?] sans baïonnette
c’est comme mouiller sans maillot, c’est malhonnête
les bails on prend comme la mayonnaise
j’divague v’là le vague à l’âme, “vald va là-bas”
me disait-on pet-t, j’étais déjà pas bavard
mais vald n’avale que nenni, c’est bon dis-moi où sont les bar-tabacs
puis retourne baiser des trav’ comme matt mcnamara
[couplet 6 : ad]
j’ai rien demandé à personne même pas à sully
mais sully m’dit “ad faut qu’tu rappes” alors j’lui dis “oui”
j’serais bien tenté d’marcher comme ces connes qui rappent
on s’étonne qu’ils frappent le game, formidable
puis s’effritent comme des biscuits, méditent comme les disciples du diable
est-ce la technique du schlag qui danse ici ?
leur zic me remplit l’bide, leur dire me rend si triste
je chie sur vos frisbees, j’danse la danse du scalp
et je sens que tu stagnes quand tu m’parles
on m’demande “a.d. t’as des meujes gros ?” j’entends plus qu’ça
il est temps qu’tu t’c-sses d’ici, les pédés détalent si vite
oui on vous déteste mais on n’encule pas d’civil
désolé d’vous décevoir mais je m’en bats les couilles
reste à l’écoute, fais parler d’nous pendant que des mecs se noient
j’ai pas des bêtes de phases mais j’écris des textes de barge
et vu que j’suis même pas un rappeur ça reste un ex-ploit
partie 2
[couplet 7 : lucio bukowski]
tu veux m’stopper ? ferme tous les studios de la ville à double tour
comme le christ, j’vis avec des doutes autour
jusqu’au jour où ils pigeront mon évangile
bien meilleur vieilli comme le glenmorangie
fais p-sser l’message, les caïds sont en ville
les paris sont ouverts et l’animalerie t’enfile
les loups sont dans ma team pendant que tes moutons ruminent
pas besoin que des puristes votent sur des blogs pour savoir qui domine
on est partout sans label et ta pet-te bande elle rage
la différence entre les aigles et les pigeons d’élevage
on débute le taff là où s’arrête tes boss
la presse rap comme jocaste ne baise qu’avec ses gosses
les mains dans les fouilles j’balance un verse de poids
en éternelle progression comme à l’inverse de toi
si j’ai une plume 19ème sur un beat moderne
c’est que j’suis à peu près incl-ssable #billmurray
[couplet 8 : anton serra]
dans ma caisse : des outils, une clef de sol et l’vocabulaire d’pivot
toi qui rêvais d’avoir l’niveau d’tes rivaux
ça bricole à la radio, j’entends chanter des perceuses
et ça fait des grands… vu que la star est scie sauteuse
prenant son pied en coulisse elle s’égara comme hélène
j’détiens la clé pour lui faire perdre l’haleine
elle est achevée, dans son gobelet du ghb
et moi c’texte je l’ai écrit sous bhv
plus sérieus-m-nt le système flanche, tu sais y a pas beaucoup d’boulons
envoie nos frères sous écrou, tu sais y a pas beaucoup d’boulot
les pilons sont marteaux piqueurs à leurs heures depuis que
y a plus un clou du spectacle ils t’veulent limer dans le pick-up
dehors ça meule, la couverture sociale se découvre d’un fil
y a plus de règle, atmosphère cruelle dans une pet-te ruelle
tu tailles, tu retailles, tu t’défiles, ton courage est bien mince
que diable, de l’altruisme dans ce monde de pinces
[couplet 9 : hakan le grand]
j’prends soin du mouton, je l’égorge plus, ils l’appellent “grand public”
j’vous baise là vous tous, bella fou mouk
les vermines font des béliers, bsahtek ! en vrai y a
que dans les transports en commun que les derniers sont les premiers
pour nous je n’attends plus qu’la roue tourne
j’pense qu’elle s’est enraillée, j’coupe court
j’me sens libre au chômage, les nuits de full moon
ou profond dans l’œsophage, foufoune
j’kick [swaggy kiabi ?], s’exhibe, j’vis ma vie
séquestre libre arbitre
les contraires s’attirent, ombre et magie
comble, ma vie complètement barge
mi-figue, mi-raisin, viking, tibétain
la vie qui m’irait bien, j’porte pas d’pare-balles
narvalo l’arme à gauche, normaval j’suis gaucher
bip bip, j’boycotte, j’vote pas, j’suis boloss
j’culmine, tue l’beat, le culbute j’ai l’mojos
[couplet 10 : robse]
et la plume de l’aigle de barbara, j’crie c’que j’veux
les collègues du bar-tabac misent sur des courses de chevaux
de la fumée puis de la cendre, guette ma coupe de cheveux
j’cherche la lumière, puis mon talent, mais y’a qu’la lampe de chevet
l’instru devine, j’la charcle, j’prendrai une jambe de chaque
vu que je vis entre une bande de clochards et une bande de shark
on arrive crochet, bagdad café, tamien
vocab’ irréprochable tah le mafé qu’a fait ta mère
depuis j’bosse, j’commence à m’approcher du puits et puis
de droite à gauche je continue de décrocher du cuivre
tu suis ? qu’est-ce tu veux que j’te dise ? va falloir s’accrocher
en gros, les enfants s’taisent, les avoir ça vaut cher
je t’avouerais qu’à la tirette j’suis jamais content
mais dis-nous que la vie est rose, on te dira qu’on aime les comptes, hein
et si quand tu t’la racles, on t’aime
moi j’suis pas fier de mon histoire donc j’veux pas m’la raconter
[couplet 11 : paco]
ma vie : une ‘t-sse, une catin sophistiquée
j’navigue sur place, là j’improvise vite fait
ce qu’on fuit dans c’conduit, j’me projette pas trop
j’réponds plus quand on m’dit “à la prochaine paco”
j’veux empocher l’magot, v’-esqui l’quadrillage
ma vie de barge est cr-sseuse, ôtez-lui c’maquillage
trop de vices à l’image, la lère-ga ça creuse
trajectoire foireuse, négocie chaque virage
mec au final j’y rage et n’est guère optimale
va leur dire aux p’t-ts morts que cette belle époque se vit mal
maudits remords, je les ai mis de côté d’manière
laisse la folie dehors, j’vais siroter ma bière
au calme, je tise gars, j’ai saisi l’occas’
du cool-al en guise d’anesthésie locale
y a pas de quoi être fier, la morale s’fatigue
la maille est un bol d’air, parole d’asthmatique
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