louve - lanfan lyrics
je sais que la douleur est la n0blesse unique
la douceur des couleurs soulevant si pudiquement mes cils
le langage des âmes muettes une voix fluette dénaturée
amulette raturée sujette à vite se faire tuer
elle était vierge de haine
sentiment fluctué
louve au cœur gonflé de force
torche fulgurée
si loin des nique ta mère
son sang de la vitamine
personnalité plus puissante qu’une amphétamine
des yeux peuplés d’amour
habillé d’un suaire
plongeant dans mon lac de sang et s’mêlant à ma haine
dans la brute -ssoupie un ange se réveille
quand s’est levé sur lui l’ombre blanche et vermeille
faisant de son mieux pour que mon âme se colore —
m’chérissant comme son enfant agenouillé implore
contente toi de mon amour tu n’as pas besoin de violence
mais bébé n’en a pas -ssez bébé veut plus grand
bébé veut les tab-sser bébé tu comprends ?
sans cesse à mes coté s’agite le démon
quand la rage me prend j’en oublie mon prénom
amante du carnage sans le vouloir
attirée par carthage par mon pouvoir
la joue et l’œil en feu pleurant chaque soir
car chaque soir dans le mouroir
et ça n’était plus du courage
c’était de la folie
sein nu pour me calmer lors des désirs d’agonie
quand l’éc-me du plaisir m’enflammait de sa fièvre
elle glissait sur mon corps et remuait ses lèvres
docile pour un court instant
puis b-st–le amour intense
elle faisait chanceler le soleil
éveil des sens amenais le sommeil
et au matin je la matais
son corps blanc et rose m’évadait
dans mes cauchemars je la battais
bébé c’est pour ça que je partais
je ne voulais pas détruire la seule
qui pouvait m’insuffler la peur
je faisais couler tant de sang
habillant ma foi d’un linceul
j’aurais aimé l’aimer
mais je voulais le trône
il n’y a qu’un bain de sang
qui me rend vivant
j’étais encore plus fort
la sachant dans mon dos
puis la douleur jaillissait
l’apologie de la guerre cœur métallisé
mes envies malicées me l-ssaient si je la laissais
vie sans sel aromatisé
un rire trempé de pleurs que je ne vois pas
une vie teintée de vapeur palpables
les taches de rousseur sur son visage
des constellations dans mon blizzard
mon étoile du berger
qui m’hébergeait
lorsque perchée
elle aspergeait
tous mes péchés
de sa p-ssion
et ça marchait
cachant l’anarchie acharnée
car amoureuse de la foi douloureuse elle est si langoureuse je m’y penchais
la douleur du monde en elle
un réservoir de larmes
mon fourreau de puissance dans laquelle je tirais mes lames
quand j’hurlais elle était là, murmurait à l’au-delà
lanfan n’en as tu pas marre
de ce cauchemar sans trêves
moi je rêve d’art
alors je regardais en l’air d’un œil tremblant
percevait que les cieux tombaient en lambeaux
il était teinté d’un pourpre rappelant le sang
déchiré par un homme qui n’avait plus de nom
c’est là qu’elle
prit le glaive
et me blesse
la déesse
elle encaisse
et m’embr-sse
sa tendresse
me dép-sse
me dit lanfan lanfan relève toi
je me battrai contre toi
je peux empaler toute la terre
si tu t’en vas c’est la guerre
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